Trois gendarmes et au moins trois manifestants ont été légèrement blessés dans des heurts entre opposants au projet de nouvel aéroport et forces de l'ordre, ce lundi matin, sur le site de Notre-Dame-des-Landes.
Les affrontements ont éclaté en début de matinée près d'un carrefour stratégique de la Zone d'aménagement différé (ZAD), le carrefour dit de Fosses Noires, dont les forces de l'ordre s'étaient retirées vendredi, à la veille d'une manifestation prônant la remise en culture des terres qui avait réuni plus d'un millier d'opposants samedi dernier..
(voir le site) qui contrairement à ce que dit la presse, annonce trois blessés du côté des manifestants.
■ oedèmes et hématomes :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans le bras
- une personne dans les épaules
- trois personnes dans le thorax
- une personne dans le dos
un impact dans la tête entrainant une plaie ouverte du crâne nécéssitant cinq points de suture
un impact dans le visage provocant un arrachement important de l’arcade et un enfoncement des sinus accompagné par une hémoragie importante nécéssitant une prise en charge par les pompiers
- impacts par des grenades assourdissantes :
plaies, brulures et corps étrangers faits par les éclats de grenade :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans une fesse
blaste :
- multiples personnes choquées (désorientations, acouphènes)
- une personne plus gravement atteinte malgré la présence d’une palette la protégant des impacts des éclats
- des nombreuses intoxicationes liées à l’emploi massif de gaz lacrimogène et poivré
Les pompiers ayant evacué la personne ont eté bloqué par les gendarmes qui leur ont refusé l’accès et ne les ont laissé passer qu’après l’insistance d’occupants présents. Ils ont de nouveau empeché leur départ afin de contrôler la personne blessée, retardant en tout plus de vingt minutes la pris en charge des secours.
Une occupation militaire ne s’installe jamais sans violence. Cette liste non-exhaustive ne voudrait pas oublier toute la violence psychologique d’un tel déployement policier ainsi que celles subies au quotidien dues à leur présence permanente et leurs agissements.