Le trafic aérien semble varier selon l'état de l'économie, sauf aux alentours de la Loire. L'aéroport d'Angers-Marcé, bien que tout neuf, est à l'heure actuelle, peu fréquenté.
Pourtant, son homologue de Nantes-Atlantique est en plein essor, dans une conjoncture économique morose.
Au lieu de chercher des explications compliquées, il suffit, peut-être, d'avancer que l'expérience paye, en particulier, pour savoir accueillir les compagnies low cost.
Le dynamisme démographique et économique de Nantes et de la Bretagne, y est, sans doute, aussi pour quelque chose.
Une association basée à Angers, Nexus, dont l'objectif principal est la nécessité d'amener à la grande vitesse ferroviaire à Angers et à Nantes en passant par Cholet et Clisson veut aussi intervenir dans le débat sur Notre-Dame-des-Landes en demandant que soit développé à sa place l'aéroport d'Angers-Marcé.
Cette LGV, Sablé-Angers-Nantes a pour ambition de desservir «l'Ouest Atlantique» et d'inclure dans un grand projet de transport multimodal, Rennes, la Touraine, la Vendée et le Maine.
Nantes-Bouguenais est décrit comme «adossé à la mer» et Notre-Dame-des-Landes, c'est trop loin...
Nexus a demandé à être reçu par la commission de dialogue sur le futur aéroport.
Le grand argument qui a été développé devant elle, le 29 janvier dernier, est que l'amélioration programmée de la desserte TGV d'Orly qui le mettrait à 2 heures de Nantes à l'horizon assécherait tout développement aérien de l'aéroport de Nantes.
Sauf celui d'Angers-Marcé qui serait encore plus près ?
Ceci amène à faire l'histoire des ambitions des milieux économiques nantais et, spécialement, celle de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes-Saint-Nazaire.
Depuis 25 ans, ses objectifs permanents pour le transport ont été : une ligne ferroviaire à grande vitesse, les autoroutes de la mer depuis Saint-Nazaire, l'aéroport de Notre-Dame et une meilleure connexion des TGV en région parisienne, le «barreau Sud du TGV».
Alain Retière est, à la fois, le président de l'Association citoyenne pour la réalisation de l'aéroport de Nantes (ACIPRAN) et celui de l'association qui promeut, le «barreau Sud» au niveau de la France.
D'aucuns y verraient de la schizophrénie, mais il suffit de déplacer les projecteurs pour y voir plus clair.
Le fait que la Sarthe et le Maine-et-Loire puisse être attirés par la Grande Métropole parisienne ne peut intéresser Nantes, ville de pouvoir et de puissance économique depuis la nuit des temps.
Son terrain d'action est l'international ouvert vers la mer, en s'appuyant sur les régions voisines. D'abord la côte atlantique et cela inclut la majeure partie de la Bretagne, la Vendée et la Charente-Maritime et, bien sûr, la vallée de la Loire.
Nantes doit jouer un jeu compliqué avec Rennes qui n'est qu'à cent kilomètres, mais l'opposition frontale n'est pas la seule issue.
Des alliances ponctuelles entre deux métropoles proches sont possibles, sans aller jusqu'à la mégapole à deux têtes.
La concurrence entre l'aéroport de Nantes et celui d'Angers-Marcé, semble bien théorique, tellement la deuxième plateforme éloignerait d'un potentiel de clientèle en Bretagne, sans en faire beaucoup gagner dans la grande banlieue parisienne.
Dans la cacophonie des études brandies par tel ou tel groupe de pression, on ne trouve jamais d'analyse minimale des besoins des différentes clientèles.
Certains segments de clientèle sont indifférents à la proximité ou aux ruptures de charge et d'autres, non.
Jusqu'à preuve du contraire, la majorité des adeptes d'allers-retours dans la journée pour voyage d'affaires ne se trouve pas dans les environs de la modeste métropole angevine.
Ce segment de clientèle, le plus rentable pour les compagnies aériennes, a besoin de temps d'approche inférieurs à une heure, et une gare centrale n'est pas forcément toujours accessible.
Un TGV ramenant tout sur Paris-Roissy (Orly compte peu) ne peut satisfaire la totalité de ces besoins.
Nantes serait contente d'avoir le TGV dans ses murs, mais, serait encore plus intéressée par une ouverture ferroviaire vers le Sud-Est.
Malheureusement, la perspective d'une LGV vers Poitiers est en train de sombrer avec la crise.
Une LGV Saint-Malo-Rennes-Nantes pourrait sembler plus réaliste, puisque reliant deux villes majeures et en expansion, mais sa réalisation est conditionnée par celle de Notre-Dame-des-Landes.
On voit bien que les questions des TGV et des aéroports sont de plus en plus liées, mais, il est prématuré d'annoncer la victoire définitive des premiers sur les seconds.
■A chaque fois que j'«attéris» à Nantes, je suis par exemple frappé par l'absence quasi-totale de plaques d'immatriculation en provenance d'Ille-et-Vilaine, Morbihan, Finistère. Pour une métropole interrégionale, ça fait bizarre. Le rayonnement de Nantes se cantonne en réalité au 44 et au 85. En Vendée, on ressent l'attraction nantaise. Attraction toute relative car les vendéens sont trés fiers d'être...vendéens.
L'aéroport d'Angers n'a pas un énorme avenir, il fait déjà un bide actuellement, on ose imaginer le résultat avec NDdL.
Le développement démographique de Nantes (tout comme celui des autres métropoles régionales de l'ouest et du Sud) est actuellement fortement lié à la régression de Paris.
Paris-Métropole est incroyablement tronçonnée entre 8 départements dans une région microscopique.
Paris où aucun axe de transports majeurs n'est construit depuis les années 60-70 (alors qu'il y a 11 millions d'habitants). Songez que la superficie de la ville de Londres (au plan politique) est déjà plus grande que les 4 départements de la petite couronne parisienne alors que l'Angleterre est un petit pays en superficie comparé à la France.
Nantes bénéficie surtout d'une saturation structurelle parisienne (infrastructures de Paris). Et le projet d'y créer un nouvel aéroport alors que l'actuel n'est pas saturé va dans ce sens. Pendant ce temps là l'aéroport de Beauvais (!!) explose. Nantes accueille le trop plein de population parisienne, principalement des français «moyens» qui ont des situations professionnelles convenables, mais pas assez pour s'acheter un bon logement sur Paris sans se retrouver dans des zones sinistres et sans sécurité. Voilà la réalité du dynamisme nantais qui n'est pas endogène. Toute la façade atlantique gagne en habitant, même des coins sans intérêt.
Le problème de la Bretagne n'est pas le Grand-Paris, je pense même que des grands projets sur Paris sont très bénéfiques à la Bretagne sur une échelle européenne. Le problème de la Bretagne, c'est l'absence de conscience politique de ses habitants qui a pour conséquence l'absence de pouvoirs et de centre de décisions sur place et une colonisation rampante (j'ai presque envie de dire que les colons ne sont pas bien méchants mais n'ont aucune raison d'être plus royalistes que le roi...).
Quant à la ligne Montoir-de-Bretagne/Gijon, il est faux de dire que rien n'est fait pour elle car elle bénéficie d'une subvention européenne pour 4 ans en revanche, les collectivités locales devront peut-être prendre le relais si l'entreprise ne réalise pas l'équilibre et la crise de l'énergie l'oblige à augmenter ses tarifs ce qui a pour objet de repousser les transporteurs......... Equilibre.
Ce n'est pas Nantes qui ne voit que par Paris mais les quatre autres départements.
L'aspect écologique du dossier nddl n'est que la façade d'une lutte économique entre les villes d'Armorique pourtant liées dans la région économique «Loire Bretagne».Paradoxe.
À Lire sur l'Express :
Ou si ABP accepte de le passer ici avant qu'il ne disparaisse.
« Le Grand Paris, une mauvaise nouvelle pour les régions?
Par Michel Feltin-Palas, publié le 06/03/2013 à 14:17
Jean-Marc Ayrault doit annoncer ce mercredi ses décisions pour le Grand Paris. A la clé: plus de 20 milliards pour la région capitale. Paradoxalement, c'est aussi une bonne nouvelle pour les régions. Car toute la France a intérêt que Paris aille bien. Démonstration.
Jean-Marc Ayrault devait annoncer ce mercredi ses arbitrages sur le dossier du Grand Paris. Si sa réalisation sera étalée dans le temps, le »super métro« verra bien le jour, malgré son coût, supérieur à 20 milliards d'euros. Ce choix peut paraître choquant: en ces temps de rigueur budgétaire, faut-il vraiment consacrer autant d'argent à la région capitale, qui est déjà la plus puissante du pays? Au risque de surprendre, la réponse est oui.
Oui, il faut défendre Paris. Cette thèse, évidemment, va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle on en fait trop pour la capitale. Cela a été vrai -»Paris et le désert français«-, mais la France a changé. Depuis plusieurs décennies, l'Etat a cherché à freiner la toute-puissance de la capitale pour développer nos régions. D'où la décentralisation. D'où le départ de grandes industries de Paris, à l'instar de l'usine Citroën de Rennes, par exemple. D'où l'essor de nos métropoles régionales, comme Lyon ou Nantes.
L'intérêt des régions est que Paris soit forte
Ce mouvement a été très positif, mais il est temps de penser différemment. C'est la thèse de trois livres récents et souvent remarquables, signés par trois excellents connaisseurs du territoire français -Jean Viard(1), Pierre Veltz (2) et Laurent Davezies(3). Trois livres qui ont beaucoup influencé les décisions annoncées par Jean-Marc Ayrault.
Que disent-ils? Que l'intérêt des régions françaises est que Paris soit forte. Deux exemples aideront à mieux comprendre pourquoi.
Une partie des revenus des Parisiens se dépense en régions
Premier exemple. Une grande partie des revenus créés à Paris se dépensent en réalité dans les régions. Que ce soit grâce au tourisme (merci les RTT et les vacances). Que ce soit grâce aux salariés qui travaillent à Paris tout en résidant à Chartres ou à Compiègne où ils consomment et créent des emplois. Ou que ce soit grâce aux dépenses publiques puisque, globalement, l'Etat prélève surtout l'argent dans les régions riches -notamment en Ile-de-France, pour le redistribuer dans les régions pauvres. Pour le dire d'une formule, c'est dans la poche des Parisiens aisés qu'il trouve les euros dont il a besoin pour financer la retraite des Corréziens et les services publics de la Lozère.
Deuxième exemple. Quand Eurodisney a décidé de créer un parc en Europe, il n'a pas hésité entre Paris et le Jura ni même entre Paris et Bordeaux: il a balancé entre Paris et Barcelone. S'il n'avait pas choisi la région parisienne, ce n'est pas la province qui aurait gagné, c'est toute la France qui aurait perdu.
La France? Un seul territoire dont le TGV serait le métro
Quand on a compris cela, on comprend qu'aucune région française n'a intérêt à voir Paris sombrer. A condition, évidemment, que la richesse créée dans la capitale profite réellement à tous. Or, c'est possible. C'est possible si la France fonctionne vraiment comme »une ville dont le TGV serait le métro«, pour reprendre la jolie formule du philosophe Michel Serres. Si notre pays se pense comme un seul territoire, une »métropole en réseau«, selon l'expression de Pierre Veltz. Une métropole où la puissance de Paris se transmettrait aux métropoles régionales puis, de proche en proche, aux villes moyennes et aux campagnes. Prenons l'exemple de la région toulousaine. Pour aller bien, Toulouse a besoin de Paris. Si Toulouse va bien, Albi et Tarbes iront bien. Et si Albi et Tarbes vont bien, alors les campagnes du Tarn et des Hautes-Pyrénées iront bien. Tout est lié.
C'est pourquoi la réussite du Grand Paris n'est pas seulement un enjeu pour la région capitale, mais pour tout le pays. Car affaiblir Paris serait ralentir la locomotive de la France. Et rares sont les trains dont les wagons avancent plus vite que la locomotive...»
La différence que je vois entre Paris et Nantes quand même, c'est que le poids de Nantes en Bretagne n'a rien de comparable avec celui de Paris en France. Economiquement, Nantes ne «rayonne» pas sur la Bretagne. Effectivement Paris rayonne sur la France du Nord...ça correspond d'ailleurs trés bien à la France de langue d'Oil d'antan, c'est toujours valable et ce n'est pas un hasard !
Et je ne vois pas ce qui justifie au juste qu'une ville de 11 millions d'habitants ait un traitement «particulier» que ce soit favorablement ou défavorablement : par exemple être tronçonnée entre 8 départements, dans une région aussi petite que la Haute-Normandie...pendant ce temps là des bourgades de 40.000 habitants sont dans des intercommunalités immenses qui s'étalent à 25 kilomètres à la ronde !! Paris n'a pas à recevoir de traitements de faveur ni de défaveur.
Ce qui est très dérangeant dans l'argumentaire anti-Paris des régionalistes, c'est qu'ils attendent que ce soit la France toujours et encore, l'Etat, qui s'occupe de redistribution entre les Régions. Au lieu de réclamer que l'argent reste là où il est .
On pourrait aussi se demander pourquoi le Portugal n'est pas en Espagne, le Danemark en Allemagne L'Autriche en Allemagne, La Bavière indépendante
la Flandre dans les Pays Bas la Wallonie en France j'en passe et des meilleures
Maintenant je demande simplement que ceux qui pensent que la Bretagne pourrait être indépendante ne soient pas frapper par principe d'un délit d'opinion méprisant comme c'est insidieusement le cas , votre affirmation ci dessus le reflète bien ,d'autant que c'est un moyen habile de contourner le débat de part de véritables arguments en faveur ou en défaveur de l'indépendance ,toutes les opinions se doivent d'être respectées (y compris les positions intermédiaires (autonomie ou régionalisme ) c'est une question de dignité de la personne humaine ,c'est aussi dans ce sens que j'ai choisi mon pseudo qui irrite aussi quelques personnes !!!
Faisons respecter la démocratie en Bretagne le premier combat est de lutter contre la police de la pensée et ensuite la parole se libèrera
Je me suis suis juste démandé si vous bossiez pour une entreprise des Pays-de-la-Loire qui travaille avec la Chine ?
Les pays émergents, à la croissance à deux chiffres, sont les moins «multinationaux-délocalisables»...il n'est pas aisé de devenir chinois, tchèque, polonais, australien ou brésilien...et l'identité nationale n'y est pas jeté aux poubelles de l'Histoire. Oublier d'où l'on est, c'est une grande marque de faiblesse.
Changer Paris par Nantes ? Non j’ai peu de chose à y redire. France par « grantouest » ???
Par contre je ne sais pas si le rapport par comparaison de PIB’s, aussi bien entre Paris et Nantes qu’entre France et « grantouest indéfini et informe », établit une équivalence intéressante.
La disproportion entre Paris et le restant de l’hexagonie étant telle, que Nantes ne soutient absolument pas, à mon avis, la comparaison sur l’emprise sur les villes de cet informe « grantouest ». Il faudrait des experts (mais que valent les experts ?) pour analyser tout ça.
Mais j’ai la conviction personnelle que la « métropolisation » veut faire jouer ce rôle à une dizaine de « villes-grenouilles » qui voudront certainement se faire plus grosses que la « capitale-bœuf », ou plutôt seulement imiter la Ville Lumière, ce phare de l’humanisme et de l’humanité !
Dans le processus clamé et proclamé par Sarkozy _en 2007 je crois_
d’une nouvelle régionalisation/décentralisation conjointe à une « métropolisation », je n’accepte pas l’idée qu’il n’y est en fait qu’un seul débat régional, c’est-à-dire celui qui est évalué _ pour l’instant_ à 30 milliards d’euros. Et pour lequel je refuse de payer des PV augmentés (j'en choppe pas!) et des impôts supplémentaires. Depuis longtemps c’est déjà trop, beaucoup trop. Ça SUFFIT… le pillage des citoyens et des régions.
Je refuse absolument qu’il ne soit, ce débat, que le seul qui occupe « le plus ou moins conscient » des Français, et que ceux-ci oublient totalement qu’ils vivent et travaillent aussi dans des régions… qui sont pour la plupart sous développées ! Ou ridiculement développées par rapport à l’Île de France.
De plus la « métropolisation » permettra par l’intermédiaire de ces « colonias cosmopolites », par leur emprise sur les territoires environnants et les pouvoirs concédés par Paris (face aux régions-croupions), de dominer politiquement l’hexagone par l’entente UMPS.
Le Centralisme Décentralisé en étoile en quelque sorte! Ayant pour effets localement ce que l’on peut appeler pour la Loire Atlantique et plus largement par les moyens donnés et les pratiques imitatives exercées par Nantes: Nantisation ! Une fractale du pouvoir parisien ! Comme il en sera de même de la façon appropriée pour les territoires sous influences des « métropoles » qui seront désignées.
Féodalisation républicaine, plutôt que décentralisation-fédéralisme.
Louis XIV, roi soleil, le Gang des Républicain Culottés, a remplacé ta Confrérie de la Noblesse d’un autre temps, et réduit ton œuvre à néant !
Peu m’importe à dire vrai, car seule la Bretagne me soucie, pour l’instant, dans ce monde où les « animaux sont dénaturés » et les humains profondément, volontairement « désidentifiés », même si une carte plastifiée, « vous dit une identité » à laquelle vous devez croire et vous conformer.
Mais son combat à la Bretagne est aussi celui des autres régions de l’hexagone.
La « domestication parfaite » avec carte à puce (identificatrice et traçable) à l’oreille…
L’Organisation _Dite socialiste aujourd'hui_ veille!!!
- qui finance ?
- qui décide ?
Pour la première question, semble t-il, l'Etat finance de moins en moins et laisse la plupart du financement aux habitants concernés. Cela parait plutôt sain comme système d'autant que Paris reste une Métropole riche comparé au PIB/habitants français.
Pour la deuxième question, en revanche, il y a un côté incohérent à ce que ce soit l'Etat qui planifie et décide...!!! Qui paie décide, or l'Etat semble vouloir décider sans payer...
Cela veut dire aussi et surtout que les collectivités locales ne sont pas mures et surtout ne sont pas capables.
Si les collectivités sont incapables, c'est qu'il y a clairement un gros problème de gouvernance et de compétence !!
L'existence d'une micro Région pour Paris (des parisiens prennent leur avion à Beauvais et un très grand nombre de travailleurs sur Paris viennent de départements limitrophes de l'ile-de-France !) et d'une Métropole ultra-urbanisée de 10 millions d'habitants qui est écartelée entre 8 départements et une myriade de communautés de communes est totalement injustifiable...
Beaucoup de collectivités inutiles et incapables, beaucoup d'indemnités pour beaucoup d'élus qui ne décident finalement de pas grand chose et ne peuvent pas servir l'intérêt collectif sur un territoire pertinen par rapport à la vie quotidienne des habitants. Cela personne ne semble pouvoir et vouloir le remettre en cause, alors que c'est clairement à revoir. La France est politiquement irréformable.
Car c'est bien le jacobinisme le problème, y compris (et surtout ?) via les politiques «d'aménagement du territoire» et de pseudo-décentralisation. Par contre, je ne vois pas ce que va apporter à la Bretagne l'affaiblissement de Paris et sa Région. Je ne dis pas que c'est à la Bretage d'aider Paris, par contre je ne vois pas pourquoi Paris serait pénalisée institutionnellement.
Si Paris et ses banlieusards paient pour les infrastructures et la modernisation parisienne, où est le problème ?? L'apauvrissement de Paris au bénéfice de Rio, Londres ou Shaghai ne nous apporte rien de bon !
Je ne pense pas que le tronçonnage de Paris-Métropole en une myriade de collectivités (8 départements, de nombreuses intercommunalités et une Ville «intra-muros» découpée en arrondissements) qui en fait une «exception» soit une bonne chose par exemple (c'est même tout le contraire) et surtout se justifie.
Ce n'est pas une volonté démocratique des parisiens que Paris soit divisée en 8 département tous plus artificels et incohérents les uns que les autres ! Un peu comme les Pays-de-la-Loire en fait...
Et je ne vois pas en quoi le développement de Paris serait mauvais si celui-ci n'est pas «planifié» par l'Etat et financé par les «provinciaux»...si celui-ci est finalement lié à un pouvoir parisien lisible, avec de nombreux leviers et élu démocratiquement. Si il y a bien un territoire qui pourrait faire bouger les choses en France, c'est celui-là, et cela l'Etat l'a bien compris en le tronçonnant et diluant les responsabilités.
Certains régionalistes restent finalement dans une approche soviétique de l'économie...en gros il faudrait créer une région bretagne autonome fantoche (qui ne préleverait pas d'impots par exemple), mais où en fait toutes les richesses françaises seraient redistribuées par décrets aux régions de façon autoritaire... bref une Bretagne qui n'aurait d'autonome que le nom quoi ! Tout en oubliant que pour répartir, il faut d'abord des richesses.
Ce point de vue à l'échelle française et tout à fait valable (voire encore +) à l'échelle européenne...
Centralisme à compter du règne du roi soleil celui ci se renforce et contribue à appauvrir la Bretagne sa position géographique péninsulaire et maritime aggravant la situation alors que tout simplement le bon sens aurait voulu qu'elle continue à jouer ses vocations économiques de part ses propres courants commerciaux ce qui aurait été également bénéfique pour la France Cependant si celle ci serait restée indépendante elle aurait pu être un pays centralisé c'est même fort probable qu'elle l'aurait été avec un pouvoir ducal fort capable de maitriser ses ennemis intérieurs alliés des pays voisins qui l'a convoitaient et pas seulement la France
Jacobinisme là c'est encore autre chose vu ses origines bretonnes De la Chalotais défenseur des libertés bretonnes aurait été potentiellement jacobin s'il avait vécu au moment de la révolution vu que quelque part il est l'ancêtre du club breton qui a été récupéré par les révolutionnaires parisiens il est devenu ensuite jacobin,si ceux ci sont effectivement à l'origine de la suppressions des provinces davantage pour mettre un terme à la fin des privilèges que par désir de concentration des pouvoirs en faveur de Paris car l'origine ils étaient décentralisateurs contrairement aux girondins qui n'étaient pas fédéralistes au grand dam des idées reçues C'est ensuite sous le directoire et surtout sous l'empire que le centralisme s'est renforcé dans la tradition de la monarchie francilienne d'accaparement de tous les pouvoirs le jacobinisme que je ne cautionne pas pour autant a été à tort confondu par la suite avec le centralisme mais historiquement le terme jacobinisme centralisateur est un non sens et peut être le mouvement devrait l'utilisé moins souvent et se référer au colonialisme francilien ou à l'état français centralisateur
Pour moi avant d'être régionaliste ,il faut savoir être fédéraliste
et la Bretagne ,pour moi ne sera est n'est pas une région fantôche.
Pour moi ,la Bretagne doit prélever tous ses impôts et taxes ,cet avoir ,par une loi de retrocession financière doit être ,en partie rétrocédé à l'état fédéral (mettons 20%de la manne rétrocédé pour les fonctions régaliennes de cet état).
Je rappelle que la loi de retrocession financière est la suite obligée d'une loi de dévolution.
Dans ce système ,la Bretagne comme d'autres provinces retrouvent une libertéd'actions par son propre financement ,l'application de ses fonctions fédérales de subsidiarité(dont certaines deviennent ses propres fonctions régaliennes.
Monsieur ,La Bretagne doit vivre de ses impôts et de son économie.
Mais je vous pose la question de vérité
Est ce que la Bretagne et les autres régions sont capables de faire ce saut fédéral
?
Moi je réponds que non (voir toutes les contradictons de la Bretagne et de son peuple, actuellement bouffée par les thèses socialistes d'état, par une multitude de pensée et par des luttes inttestines de politique( chacun a sa vérité).
MONSIEUR,même la France profonde n'est pas prête à ce saut philosophique d'état ,depuis plus de 200ans ,cette nation est verrouillée dans son centralisme( tout niveau).
Nous avons tous les moyens pour être autre chose qu'une région fantoche ou laissez pour compte !
Mais le voulons nous?
J'attends ,toutes les élections!
e levr Istor «skol Ober» e lennan o doa nac'het kannaded breton nozvezh ar 4 a viz Eost 1789 siañ danevell an nozvezh dre ma ne oa ket miret frankizioù Breizh. Penaos gwiriekaat an dra-se.
Ivez, war a seblant ne oa ket dileuriet «kannaded Breizh» e Pariz gant Breudoù Breizh.
se a zo daou boent a-bouez.
PIB : Île de France : 552 052 millions d'euros En 2005 : 480 870.
Par habitant : 46 984. : 42 712.
Par emploi : 99 676.
PIB : B4retagne : 81 632. : 73 511.
Par habitant : 25 739. : 24 443.
Par emploi : 65 451.
Pays de la Loire : : 94 032
Sur la base de ces chiffres, l’on constate la disproportion existante, entre l’ÎdeF et B4. Seules deux autres régions en France dépassent les 100 millions d’euros de PIB 130 et 180). UNE seule fait plus de 30 % du PIB total de l’hexagone. Devinez qui?.
Mais, humainement le restant de ce fichu territoire à fourni la quasi-totalité des forces du travail, des forces des armées, de la marine, et de l’expansion de cet hexagone, et n’en retirer que peu ! Les nations qui l’ont constitué, avaient des siècles d’existence avant que ce poygone n’ait « six coins »
Dites moi Louis Le Bars, aujourd’hui en 2013, dans le maëlstrom qu’est la mondialisation, mon petit souci de Breton devrait être le bien-être du « parisien » à géométrie variable, à deux ou trois nationalité, et d’origine diverse qui ne viendrait là que par amour de la France ?
Les Sarkozy ont dû constater, éberlués, que …toute la France était au-delà du perif…
Le type d’industrialisation et les industries des deux derniers siècles, dans ces conditions, ne pourront se réaliser de si tôt ! Les régions en ont peu ou pas profité ! Celles, comme le « Nord et l’Est » n’ont pu se retourner et se réorganiser… Les hommes politiques et leur peu d'engagement local ou si électoraliste,et l'absence de la moindre autonomie des régions dans la plupart des domaines en sont les causes secondaires ou principales suivant l'idée que l'on s'en fait!
Trop tard sans doute pour un bon moment!!! Paris comme toujours nous à fait aussi rater ces train, tous les trains ! Elle ne nous a même pas poser la question de savoir, si nous le voulions ou non.
Devons attendre que le gang républicain « très intéressé », ait fini de s’extasier ou de se battre sur le Gross Pariss ? Pour qu’accidentellement ou forcé, il se tourne vers l’économie de la France hors les murs parisiens ?
Aujourd’hui la France paie le prix ! ELLE, en fait je n’en sais trop rien, mais une grande part du peuple et de ses enfants…Sûrement !!!
En Bretagne l’agri-agroalimentaire cahote, s'enlise et pollue, l’industrie de la pêche est pratiquement morte, la conserverie dont les capitaux étaient détenus par pas mal de «Nantais(?)» à disparu ou quasiment. La traite ça les connais! En Bretagne, avant la Guinée ou le Sénégal !
«Pemp real a vo!»
Ces Nantais là ont empoché fric et dividendes et sont parti investir ailleurs ! En Afrique, aux Seychelles, dans l'océan indien, ou ailleurs…Reste les culpabilités pour les citoyens Nantais et les monuments « politicommémoratifs » à financer par leurs impôts et peut-être les nôtres.
Bref peu de chose se développe en Bretagne et l’on me demande de me soucier et de payer encore et encore pour PARIS, le Grand Paris…
J’ai deux amours mon pays et…mais Paris n’en fait pas partie, voilà bien longtemps. Sur cette question là « mon esprit est bien décolonisé »
Un territoire après des siècles d’unification par pression, compression, division diverses ; malgré les différents systèmes qui se sont succédés depuis …disons 600ans l’on y est en droit de penser que, au moins durant les deux derniers 200 ans de cette période, un partage des richesses, un équilibre dans l’industrialisation de ces différentes nations qui sont le socle historique de ce bric à brac politique et structurel qu’est la France, auraient dû être _si l’intelligence et l’humanité/nisme avait été au pouvoir et non …l’appât du pouvoir et du gain_ les objectifs à réalisés en fonction des ressources et spécificités géographiques, des cultures « naturelles » que les peuples de France et de Navarre avaient « eux-mêmes » développés ou su adapter. Ces équilibrages par l'état auraient dû aller de soi, et d’autant plus qu’une idéologie qui se voulait prometteuse s’imposait de plus en plus, comme un système devant être la panacée…La DÉMOCRATIE qui appliquée, bien appliquée, aurait dû nous y conduire
Paris , la caverne d’Ali Baba et ses plus de 40 voleurs au vu de ces chiffres ne me préoccupe pas.
NB : Il paraît que le GParis, y gagnerait entre 70 et 75 millions d’euros ! C’est-à-dire pratiquement l’équivalent du PIB de B4 ou région dite Bretagne.
La bonne question est : pour 100 ¤ prélevés aux parisiens, aux bretons, aux alsaciens, aux corses combien d'euros reçoivent les parisiens, bretons, alsaciens, corses pris séparément (via l'ensemble des prestations possibles) ?
Cette statistique, LA statistique n'est disponible nulle part.