Après avoir abordé à Plescop, le 3 mars, l'Irlandais George Berkeley (1685-1753), nous nous intéresserons le 16 mars à l'Ecossais David Hume (1711-1776).
Hume est devenu philosophe grâce à Berkeley, et si ce dernier s'intéresse à « l'expérience que l'esprit fait de lui-même », Hume s'intéresse à « la causalité », c'est-à-dire à « la capacité d'action de l'esprit ».
Aussi, si le jeune Berkeley souhaitait se défaire de « l'influence anglaise » en trouvant dans les textes de Descartes « une ressource », le jeune Hume radicalise la confrontation avec les Anglais.
Il écrit son premier livre «Le Traité de la nature humaine» (1739) au Collège de la Flèche, là où a étudié René Descartes, « entre la Bretagne et la France ».
Hume ruine la philosophie «rationaliste» et «continentale» et «réveille» Kant, ainsi que celui-ci le confesse. En effet, Kant écrit sa «Critique de la raison pure» en réponse à Hume. Kant, dont le grand-père était... Ecossais.
Texte de référence : Hume, «Traité de la nature humaine», partie III, section 3.
Samedi 16 mars 2013, 18 h
6 - Porte Poterne, 56 000 Vannes.
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