Reprise de l'Université Populaire de Philosophie Bretonne à Plescop le 3 mars

Suite à la session de l'automne 2012, articulée autour des grandes notions développées par René Descartes (« la réflexion », « la perception », « l'existence », « l'identité » et « l'autonomie »), nous proposons, pour la session du printemps 2013, de suivre les premiers lecteurs de Descartes autour des questions qu'ils ont pu se poser à partir de son oeuvre.

Ces lecteurs sont l'Irlandais George Berkeley, l'Ecossais David Hume et le Britannique, d'origine galloise, John Locke (auxquels nous ajoutons le Hollandais Spinoza). Ces lecteurs appartiennent au « Siècle des Lumières », et chacune de leurs questions est l'occasion de visiter à nouveaux frais l'oeuvre de René Descartes.

Il est dans l'intérêt des Bretons aujourd'hui de relire l'oeuvre de Descartes sans les interprétations françaises qui en ont été effectuées à travers le temps. En l'occurrence, ce que les premiers lecteurs de Descartes (qui ont en commun d'être « Britanniques » à l'exception de Spinoza) nous permettent, «c'est un accès direct à son oeuvre». Celle-ci est une invitation à «penser par soi-même».

Chacune des séances du printemps 2013 sera illustrée d'un extrait de texte qui, comme à l'automne 2012, donnera lieu à un échange à la fin de la séance. Chacune des séances sera filmée et diffusée sur les sites de l'ABP et de Breizh-ImPacte.

Exceptionnellement, la première séance ne se tiendra pas à l'ICB à Vannes, mais à Plescop dans le cadre du Festival « Ar Roué Waroch » et ceci, le dimanche 3 mars, à 17 heures. Vous pouvez en profiter pour participer au Festival si vous le souhaitez en venant plus tôt.

Cette première séance sera consacrée à l'Irlandais George Berkeley et à ce qu'il a pu dire de «l'expérience» à partir des textes de Descartes.

Les autres séances auront lieu à 18h00, dans les locaux de l'ICB, 6 - Porte Poterne à Vannes les samedis 16 mars, 6 et 20 avril, et 4 mai 2013.

Nous nous intéresserons à la causalité chez Hume, la liberté chez Locke, le sentiment d'exister chez Spinoza (et Descartes) et l'esprit humain chez Descartes.