Ouest-France en déficit

Dépêche publié le 12/02/13 14:25 dans Media et Internet par Gilles Delahaye pour OMEB
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Ouest-France a accusé en 2012 la première perte de son histoire, avec un résultat d'exploitation négatif de cinq millions d'euros.

Le quotidien du Grand-Ouest qui a presque réussi à créer une région à l'image de son aire de diffusion, blame le recul des recettes publicitaires pour son déficit. Avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 330 millions d'euros, le journal basé à Rennes, aurait enregistré l'an dernier une baisse de 3,5% de ses recettes publicitaires.

Ouest-France affirme que la diffusion reste stable. On sait toutefois que le tirage n'est plus 800 000 exemplaires comme en 1995 au top du tirage, mais 766 970 en 2011 et 767.436 en 2012. A noter que des exemplaires sont distribués gratuitement sur les campus et dans les prisons. Faire entrer des numéros distribués gratuitement dans les chiffres fausse la donne. Le nombre d'abonnés et de ventes en kiosque serait un chiffre plus significatif. On ne le connaît pas. L'opacité sur le nombre d'abonnés est aussi épaisse que sur le montant des subventions.

Le journal reste fortement sous perfusion de l'Etat comme de nombreux titres. De 2003 à 2010, il aurait perçu 8,759 millions d'euros d'aide du fonds d'aide à la modernisation de la presse (voir le site)

A noter que Ouest-France comme Le Télégramme peuvent bénéficier du nouveau fond GOOGLE d'aide à la reconversion au numérique que Google a mis en place suite à un accord signé par Google et le chef de l'État le 7 février dernier. (voir le site)

Selon nos sources, Ouest-France qui d'un côté affirme vouloir se reconvertir dans le numérique, va d'un autre côté investir dans deux nouvelles rotatives fabriquées en Allemagne alors qu'il y aurait une offre de rotatives fabriquées en France (à Nantes). L'industrie allemande va pouvoir profiter des subventions françaises même si ces subventions ne vont pas directement à la modernisation de la presse.


Vos commentaires :
Mercredi 1 mai 2024
Pourquoi une telle chute ?
Je suis d'accord avec Job Le Gac et Marcel Texier ci-dessus: cette chute commence déjà chez les Bretons du 44, qui en ont ras-le-bol d'être méprisés et «désidentifiés» par cette feuille de choux qui se prend pour les «tables de la loi» à la solde des lobbies anti-réunification.
Le 44, c'est 29 % des Bretons quand même, dûment recensés par l'INSEE. Et 29%, ce n'est pas rien ! Ce n'est pas un cinquième, mais bien plus du quart de la population de la Bretagne, à qui l'on vole son identité avec la complicité de leur journal ancestral !
Ce sont donc déjà 29 % des Bretons méprisés par Ouest-Farce, qui n'ont pas le droit à la page «BRETAGNE» dans leur torchon quotidien qui les gave de chiens écrasés sarthois et bas-poitevins. Ça fait déjà 29% potentiels de chute du lectorat breton, venus ou encore à venir (je suis de ceux-là...)..

En outre, plus ça va, plus les lecteurs de B4 (= Bretagne moins 44) qui ignoraient ce scandale, découvrent petit à petit le lavage de cerveau que subissent leurs compatriotes du 44 en lisant «leur» quotidien félon, d'où le mot «Bretagne» est systématiquement banni au profit d'une pseudo-région de bric et de broc où on ne les connaît plus qu'en tant que «ligériens»... Je gage qu'une bonne part de ces Bretons de B4, découvrant cette félonie et ce mépris de ses lecteurs du grand sud, seront dégoûtés de leur torchon matinal et commenceront à le boycotter.

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