Précarité et exclusion à Quimper

Dépêche publié le 9/02/13 18:29 dans Santé par Gwenaelle Pelliet pour Gwenaelle Pelliet
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Laurence Vignon Adjoint au Maire pour l'Action Sociale Mme Desplanques Conseillère Municipale de Quimper et M. Mauffrayd directeur du CCas de Quimper
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Le Directeur de l'EPSM Quimper M. Bénard des représentants de l'Hopital Gourmelen
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Des représentants des Urgences de l'Hopital CHIc de Quimper-Cornouaille
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Les participants à la conférence de presse EPSM Gourmelen C.H.I.C. et Mairie de Quimper

Une conférence de presse avait lieu hier à Quimper afin de faire connaître des modalités d'une convention tri-partite entre le Centre Communal d'Action Sociale de Quimper, l'Etablissement public de Santé Mentale de Quimper et l'Hôpital Intercommunal de Cornouaille.

Des infirmères, psychologue, psychiatre viendront au-devant d'un public exclu et précaire afin de leur faire connaître les modalités d'accès au soin et à l'hébergement, notamment à l'hôtel social.

Mme Vignon, Adjointe aux Affaires Sociales, tient à souligner que ce n'est pas parce que l'on est en précarité que l'on a forcément un problème psychique ou psychiatrique.

Une équipe médico-psychologique sera basée au Centre communal d'action sociale de Quimper afin d'intervenir :

- au Point Santé

- à l'hôtel social

- à l'accueil social

auprès de la population concernée dans le cadre des visites à domicile pour les personnes suivies. Il y a 20 places à l'Hôtel Social, et 200 logements réservés pour logements CCAS.

Les 18/21 ans sont les plus touchés par la précarité. C'est souvent la conséquence d'une rupture familiale. Certains publics ont des addictions comme la boisson ou la drogue.

Selon M. Jacques Jourdren, Psychologue dépendant d'un centre médico-psychologique de Quimper, «ce n'est pas toujours dans la rue que l'on voit la précarité, mais à l'intérieur d'un logement d'une personne en souffrance, soit l'extrême solitude que vit la personne.»

On ne peut pas forcer les gens dans la rue de rejoindre l'hôtel social que rencontrent les maraudes en ville, c'est leur choix.

En 2012, 1383 usagers ont été reçus au point santé ou lors de visites à domicile, ce qui représente 15.5 personnes par jour recontrées par jour d'intervention.


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