L'Etat français fauteur de chômage

Communiqué de presse publié le 2/12/12 12:28 dans Politique par Yves Pelle pour Yves Pelle
https://abp.bzh/thumbs/28/28375/28375_1.jpg

45 000 chômeurs de plus ce mois en catégorie 1, 49 000 le mois passé. Pourquoi le chômage galope-t-il deux fois plus vite sous M. Hollande que sous M. Sarkozy, qui avait déjà un bilan négatif ?

Il faut savoir que, chaque jour, l'Hexagone crée et perd 10 000 emplois, fait dont personne ne parle. Les dossiers qui servent à la gesticulation médiatique de M. Montebourg, les dossiers de chômage économique, ne représentent que 2,4% des entrées au chômage. C'est la création de ces 10 000 emplois quotidiens qui fait désormais défaut, depuis que M. Hollande a menacé les créateurs d'entreprise, les employeurs et d'une façon générale tous ceux qui souhaitent s'enrichir par le travail ou qui créent la richesse de ses foudres fiscales.

Il ne faut pas penser que le gouvernement de M. Ayrault, qui agit plutôt en syndicat de la sphère publique, réformera l'Etat et ses privilèges: c'est le secteur privé qui va supporter encore plus le poids de l'Etat, avec pour conséquence des ajustements incessants sur l'emploi. Pour le Parti Breton, l'Etat français à vouloir s'occuper de tout est de moins en moins efficace : protection sociale inférieure à ce qu'elle est en Allemagne, diplômes de l'éducation nationale de moins en moins reconnus et utiles, etc. Exemple frappant : pourquoi la France a-t-elle le second réseau diplomatique au monde, avec plus de 300 ambassadeurs itinérants qui ne sont généralement que des amis de ministres?

C'est donc l'Etat français et son fonctionnement qui est en cause car trop soucieux de ses privilèges il délaisse efficacité et productivité. La Bretagne doit retrouver une véritable souveraineté pour obtenir la maîtrise de ses dépenses et de ses projets et s'engager dans une voie qui lui permette d'échapper au déclin régulier de la France, désormais inscrit dans la destinée de ce pays.

Jean Christophe Chorlay

Porte Parole du parti Breton


Vos commentaires :
eugène Le Tollec
Samedi 23 novembre 2024
Une réponse,la mienne
Parce que le socialsme français est entrain de tuer,le monde du travail français,car il faut faire de la France une masse de travail obéissante .
Mais la France et le Français (dont le Breton ne veut pas des directives sociaistes pour gérer sa «sphère de vie».
Où est l'innovation ?
Oùest le pas d'avance que nous devons avoir?
La seule chose que cet état fait, c'est nous comparer aux allemands,à leur économie ,à leur industrie.
Nous pouvons être compétitifs.
J'ai cru entendre ,un jour
«il faut tout miser sur l'économie de service»
est ce que cette économie est productive?
L'état ne veut plus s'engager sur de la productivité sortant du tissu «PME/PMI».
Alors CREVONS en chantant l'Internationale.
Et d'autres chanteronT «bro ma bro».
En Bretagne ,il y a d'énormes filières à mettre en place
Mais que fait l'économie bretonne ,que font les fumeux spécialistes de Rennes ?
DERNIER POINT
Nous avons un tas de jeunes qui viennent sur le marché de l'emploi,sans formation, sans instruction,que leurs dix doigts,pour certains le peu qu'ils ont appris est trop épuisants pour travailler et cet état invente et invente de faux emplois et qualificatiobs pour cacher les misères
Cet état ne veut pas voir les vrais problèmes( les socialistes dans ce genre d'actions sont encore ,à deux siècles de retard).
Mais ,ils ont tous voté, et ils ont le résultat de leur connerie et je pense qu'il faut arrêter de dire cela est de la faute de la crise.
En période de crise ,il y a de grandes décision à prendrepour juguler et éradiquer les risques
Lorsque je vois que l'on va encore naturaliser ,à outrance et tenter de donner du travail «à la misère de la terre» ,il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce Foutu pays!
Lorsque je vois que l'on donne des retraites( minimum) à tout émigré de plus de 65 ans,qui n'a jamais travaillé.
Lorsque je vois l'exportation de notre couverture sociale ,alors que nous sommes au fond du trou!Cela sort des ententements
Ce pays doit être nettoyé!
La liste des dysfonctionnements et des laxismes est trop longue pour continuer.
Cet état devrait savoir faire une pause pour mieux repartir dans de saines actions.
Nous sommes maintenant «en état de salut public»

Ar Vran
Samedi 23 novembre 2024
Une petite précision : quand vous écrivez : «Il faut savoir que, chaque jour, l'Hexagone crée et perd 10 000 emplois», voulez-vous dire que finalement la somme totale des emplois créés quotidiennement compense celle des emplois perdus? Or plus loin vous dites que «c'est la création de ces 10 000 emplois quotidiens qui fait désormais défaut».
Ce n'est pas clair, voulez-vous dire comme le suggère l'article qu'il n'y a plus de créations d'emploi dans l'Hexagone et qu'en plus le gouvernement par ses mesures s'oppose à la création d'emploi ?
Autrement, je suis totalement d'accord avec votre constatation sur le gouvernement actuel qui se comporte en un syndicat du secteur publique.
J'irai même plus loin, depuis grosso modo la révolution française, les gouvernements qui se sont succédé ont toujours agit pour promouvoir la puissance de l'Etat et de ses corps représentants qui sont les fonctionnaires et les services publiques. Comme en plus la grande majorité des têtes pensantes françaises et de l'administration sont issus des grands corps administratifs français et n'ont jamais travaillé en dehors de l'administration, le secteur privé a toujours et sera toujours mal perçu. (Il suffit de voir combien est privilégié une carrière dans la fonction publique chez les jeunes générations au dépend du secteur privé...)
En outre au fur et à mesure du temps pour remercier ses différents serviteurs de travailler pour lui, l'état français a légiféré pour que son personnel soit reconnu (c'est à dire traduire :protégé).
Il est donc illusoire de croire que l'administration française irait se réformer, en privilégiant toute tentative de simplification administrative, de diminuer les avantages indus de nos chers élus, de supprimer les comités «Théodule» inutiles dans le sens d'une gestion rigoureuse et améliorée de l'état.
Comme dit l'adage, «on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis» ou la fameuse «France du pays des fromages (administratifs)»

Comme cela ne peut plus durer car la France n'a plus de sous, il est évident que l'Hexagone ira tôt ou tard dans le mur sans réforme. Reste à savoir quand et surtout que d'ici là la Bretagne pourra faire faux bond... (Je parie pour 2019...)


Sebgir35
Samedi 23 novembre 2024
Nous voulons dire qu'il n'y a plus de créations d'emplois dans l'Hexagone et que le gouvernement pas ses mesures fiscalistes enfonce plus encore la Bretagne.

Michel Prigent
Samedi 23 novembre 2024
La cause principale de l'accélération du chômage en France est due, de mon point de vue, au déclin catastrophique de notre secteur productif industriel.
Les derniers débats et informations diffusés depuis une semaine sur ce sujet dans les médias dressent un bilan alarmiste de notre poids économique dans le monde.
En peu d'années, le poids de nos exportations est passé de 8,2% à 3,5%, ce que souligne notre déficit commercial de 70Md€/an qu'on peut comparer à l'excédent de 160Md€ de l'Allemagne.
Les grosses entreprises françaises (3%) représentent 57% du PIB mais ne participent guère au budget de l'Etat du fait de leur statut international.
Notre CAC40 est tellement aux mains des actionnaires étrangers qu'il a fini par s'associer à la bourse de New York sous l'appellation Nyse Euro après avoir dédaigneusement refusé la proposition de s'intégrer à la bourse de Francfort (bonjour l'Europe !).
Les dettes énormes de nos entreprises peu ou prou privatisées (de quelques % à 87% pour EDF) sont soigneusement soumises à une omerta médiatique et politique.
A ce jour, et nonobstant les déboires de l'EPR avouées aujourd'hui (Flamanville: prévision initiale: 3,5 Md€, déboursé actuel: 8,5Md€) la dette d'EDF est de 42Md€ pour une valorisation boursière actuelle de 26 Md€ ! (l'action a été divisée par 2 en 2 ans), Air France est passée de 3,5Md à 6,5Md...etc., car la liste est longue.
Au final, on estime que le cumulé des dettes de ces entreprises semi privatisées représentent 100 Md€ de dettes que l'honnêteté comptable, comme nous le claironne Bruxelles à propos des 28 Md de RFF devrait nous conduire à ajouter à nos 1 800 Md€ «officiels».
Pire, des pans stratégiques industriels français sont passés aux mains des étrangers: La construction navale des grands navires de luxe (STX) sise à St Nazaire est aux mains de la Corée du Sud, elle-même grande constructeur de navires: méthaniers, pétroliers, porte containeurs.
On aurait pu croire qu'une solution européenne aurait pu être trouvée, que nenni, les italiens qui viennent de «faucher» 2 navires de croisière à STX et les finlandais sont nos plus féroces concurrents (re-bonjour l'Europe).
«Plus pire» encore, la France n'est plus propriétaire d'industries sidérurgiques, c'est Mr Mittal, l'indien, coté à Londres qui nous fournit l'acier de nos voitures, constructions, armement...Enfin ce qu'il en reste, car la France, c'est 15 M tonnes/an, l'Italie: 29 MT, l'Allemagne 45 MT !
Pourtant, si ma mémoire ne me fait défaut, la première initiative de l'Europe, c'était bien la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), où sont les fusions intereuropéennes qu'on était en droit d'attendre pour éviter ces captations par des acteurs extra communautaires...çà a encore foiré ! Comme ont foirées les propositions d'alliances Siemens/Alsthom/Aréva...«Non mais, il ne manquerait plus que les »bôches« »annexent nos entreprises devaient pensez «nos» élites souverainisto-jacobines, plutôt crever«...Et effectivement la France crève (Salut l'Europe!).
»
Nous allons faire affaire avec des pays à notre mesure« comme la Chine, dont le sieur Auxiette est un grand admirateur (il prépare son »Jardin ligérien planté à Qingdao, en Chine« pour 2014.
La Chine, rude concurrent, dont les liquidités pléthoriques s'investissent en Europe »
qu'elle veut sauver«.
Comme le montrait il y a 2 jours un reportage sur le textile, la Chine entend, comme autrefois le Japon jouer sur la qualité et même s'imposer dans le domaine du luxe (elle a déjà acheté Mariannaud il y a presque 10 ans), et met le paquet: embauche à prix d'or des experts européens pour obtenir un label de marques à la hauteur du luxe français.
Même chose dans le domaine vinicole, déjà 30 domaines ont été achetés dans le bordelais (Bordeaux envisage des lignes aériennes régulières vers l'Asie, ce qui rend jaloux Auxiette).
Et c'est là que l'on retrouve la problématique de NDDL, l'Ayraultport, et oui, les coréens à St Nazaire, Mittal à Indre/Loire, les entreprises américaines de l'alimentation qui ont »
bouffé« LU et BN sans oublier l'américano français Alcatel Lucent à Orvault et bien d'autres que l'on ne connait pas...Que voulez-vous, c'est çà la Mondialisation »compétitive« comme on dit.
Reste à savoir si le résultat comptable est en notre faveur ?
Si vous rajoutez à cela cet autre aspect de la mondialisation qui est l'immigration massive en Europe (11% de la population) caractérisée en France par une forte proportion d'africains (70%) d'après le rapport tout frais de l'OCDE, on est bien obligé d'admettre que la France est de plein pied dans la mondialisation.
C'est ce qui s'appelle »
brûler la chandelle (de la mondialisation) par les 2 bouts".

Anti-spam : Combien font 3 multiplié par 2 ?