Aéroport transféré : gains possibles pour Nantes et ses voisines

Point de vue publié le 21/11/12 10:36 dans Economie par Christian Rogel pour Christian Rogel
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Parmi les arguments avancés pour s'opposer au transfert le l'aéroport de Nantes, il en est un qui mérite d'être examiné plus en détail.

Jean-Marc Ayrault et Nantes Métropole auraient pris une décision hors-sol, comme aurait pu le faire un empereur dans Rome et c'est pourquoi il était caricaturé en César lors de la manifestation du 17 novembre.

Pourtant, Nantes Métropole (24 communes et 590 000 habitants), comme les autres communautés urbaines, planifie très à l'avance ses décisions, les fait voter publiquement en les inscrivant dans des orientations poursuivies année après année.

L'une des grandes décisions est la conversion de l'Île de Nantes en «cœur de ville» en y implantant des grands équipements, des logements et des bureaux.

L'opération s'achève, pour l'essentiel, sur la partie Nord, proche de l'hypercentre.

Il reste la partie Sud qui est occupée par le Marché d'intérêt national (MIN) et par d'anciens terrains de la SNCF. Or, ces surfaces sont dans l'axe de la piste de l'aéroport Nantes-Atlantique.

Le MIN sera transféré en 2018 à Rezé sur une terrain de 20 hectares et relié au périphérique Sud.

Dans beaucoup de villes, des avions survolent des quartiers habités, mais, il semble qu'il ne soit pas recommandé de contruire un hôpital sous la zone d'approche d'une aéroport très fréquenté.

Bien que le projet ne soit qu'à l'étude, le président de Nantes Métropole, Gilles Retière, maire de Rezé, communique déjà sur le regroupement des deux parties du Centre hospitalo-universitaire (CHU) qui doit être installé en 2020 précisément au Sud-Ouest de l'ïle de Nantes, à 5 kilomètres de l'aéroport. (voir le site) .

Le fait que la Faculté de médecine ait été reconstruite sur place sur le quai de Tourville, à peu de distance de l'Île de Nantes fait partie du schéma.

L'opération de l'Île de Nantes s'inscrit dans le contexte plus vaste de la densification des espaces déjà bâtis, qui a été un thème du Grenelle de l'Environnement et qui a été également vigoureusement poussée à Rennes et va l'être à Brest, sur le Plateau des Capucins.

La désaffectation de l'actuel aéroport ne libèrerait pas seulement une partie des 340 hectares au profit de constructions nouvelles sur Bouguenais et Saint-Aignan-Grandlieu, mais, cette dernière commune gagnerait des possibilités de création de logements dans les zone non-constructibles à cause du bruit de l'aéroport actuel. (voir le site)

La demande en logements étant forte à Nantes, qui est une ville en plein développement, moins de logements construits dans l'espace aggloméré, signifie plus de surfaces artificialisées en périphérie et donc plus de contraintes de transport et d'équipement.

Bien sûr, on peut objecter qu'il y aurait d'autres solutions, mais, celles-ci semblent celles retenues par les élus de toutes les communes que fédère Nantes Métropole, bien que l'opposition locale estime que le CHU pourrait être regroupé à Saint-Herblain, sur son site Laënnec, à 8 kilomètres du centre.

Ce à quoi, il est répondu qu'un grand hôpital est plus efficace et plus accessible pour les patients et le personnel en cœur d'agglomération que dans sa périphérie.

Les opposants au transfert de l'aéroport remettent en cause le projet lui-même, mais, comme ce projet a été inclus dans une loi de programmation présentée en 2000 par Madame Voynet, ministre Vert de l'Environnement, concrétisé par le Premier Ministre Raffarin et inscrit depuis plusieurs années dans d'innombrables documents d'urbanisme, c'est toute une mécanique de projets qui s'emboitent les uns dans les autres qu'il faudrait refaire.

La démocratie donne le droit de contester les décisions démocratiques d'une collectivité publique (et de 21 autres dans le cas de Notre-Dame-des-Landes), mais, s'agissant d'éléments qui sont dans le débat public à Nantes depuis des années, il faut avoir à l'esprit que l'annulation du transfert aurait des conséquences en chaîne.

Note :

22 collectivités publiques sont impliquées

6 collectivités publiques sont adhérentes du Syndicat mixte aéroportuaire et co-financeurs :

Les Régions Pays-de-la-Loire et Bretagne ;

Les Départements de Loire-Atlantique

Les groupements de communes Nantes-Métropole, la Communauté d’Agglomération de la Région Nazairienne et de l’Estuaire, CAP Atlantique (Communauté d'agglomération de la Presquîle guérandaise)

Elles ont fait des avances remboursables (21% du coût), ce qui signifie qu'elles devraient récupérer de l'argent, si le nouvel aéroport dégage des bénéfices.

16 autres sont simples adhérentes du Syndicat pour prévoir les aménagements :

Départements d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne, du Morbihan et de Vendée

Les groupements de communes : Rennes-Métropole, Angers-Loire Métropole, Région de Blain, Erdre-et-Gesvres, Coeur d'Estuaire, Loire-et-Sillon, Castelbriantais, Pays-de-Redon, Secteur de Derval, Pays d'Ancenis, Pays de Pontchâteau, Région de Nozay.


Vos commentaires :
d
Vendredi 15 novembre 2024
très bien de dire qu'il est nécessaire de respecter les décisilns des assemblées élues.
Mais QUID de la décision des 6 assemblées constituantes de bretagne ( les cinq départements et la région ) qui ont votées toutes le meme voeux pour la réunification.
Dans une démocratie il ne peu pas y avoir les bonnes assemblées et les mauvaises.
Je rappelle que une des avancées de la révolution a ete la création des assemblées constituantes dont les décisions doivent etre suivis sans faillir a peine de renier les fondements de cette meme révolution;
Et lorsque les élus des pays de loire refusent ( le maire de nantes en tète ) d'écouter la demande de ces assenblées,ils font plus qu'un déni de démocratie,ils violent le peuple,et tous ceux qui se sont battus pour leur liberté.
Mais ces personnages savent-ils ce que démocratie veut dire, nous sommes en droit de douter au regard de leur facon d'agir: de facon autoritaire,sans écouter le peuple comme dans les anciennes belles républiques démocratiques de l'est. Un peu de cette idéologie reste accrochée a leur coeur si tant est qu'il en soit pourvu.

OUI les décisions d'une assemblée doivent etre respecter,mais les décisions de toutes les assemblées aussi et qui plus est lorsque elles si noçmbreuses et avec la meme unanimité (pour la réunification.


Guillaume PORCHER
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis d'accord avec la quasi-totalité des faits et chiffres présentés dans cet article. Je ne les remet pas en cause. Cela ne m'empêche pas de penser qu'elles sont insuffisantes pour justifier le projet de nouvel aéroport tel qu'il est présenté à ce jour.

La première raison, que je ne suis pas seul à rappeler, c'est que l'époque a changé. Les dirigeants de la planète ont beau tenté d'ignorer les mises en garde à répétition du GIEC, de l'AIE, de la banque mondiale, et des nombreuses autres organisations indépendantes réunies (ONG), la gravité potentielle de la crise climatique à venir va devenir la 1ère contrainte à laquelle l'humanité va devoir répondre. Pour tenter de coller à cette réalité, le projet d'aéroport de NDDL devrait alors s'inscrire dans une logique de neutralité carbone qu'il est incapable de garantir à ce jour. Un des moyens (parmi bcp d'autres) serait par exemple de s'engager à fermer la moitié des petits aéroports régionaux aujourd'hui en service au profit par exemple de futurs centres de production d'énergie renouvelable (parc éolien centrale solaire PV au sol, unité de production de chaleur d'origine renouvelable, etc...). A quoi on pourrait raisonnablement ajouter l'installation d'ombrières solaires sur l'intégralité des zones de stationnement futures prévues dans le projet de NDDL.

La deuxième raison, à égalité avec la première, c'est que je suis catégoriquement opposé au fait de vendre un projet à l'aide d'autant de mensonges ! Les promoteurs du projet peuvent toujours essayer de nier la réalité, ce projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne disposera JAMAIS d'une desserte en transport collectif digne de ce nom. Pourquoi cette affirmation ? Parce que les prévisions de trafic pour cette future plateforme aéroportuaire sont tout simplement incompatibles avec celles qu'il faudrait à minima atteindre pour espérer voir un jour une desserte ferroviaire à grande vitesse reliant Rennes à Nantes via NDDL. N'oublions pas que ce projet se trouve actuellement assez éloigné du réseau de transport ferroviaire à grande vitesse. Même constat s'agissant de la très hypothétique liaison Tram-Train depuis la gare de Nantes promise à l'échéance de la mise en service de l'aéroport. Les annonces en faveur de ces nouvelles infrastructures ferroviaires tentent de nier une réalité désormais inévitable : la réduction drastique des dépenses publiques dans les années à venir. La liaison à grande vitesse entre Rennes et Nantes ne se fera pas. Pas plus que la liaison Tram-Train entre ce futur aéroport et la liaison Nantes-Chateaubriand (Tram-Train) qui se fait attendre depuis plus de 3 ans déjà (ouverture prévue en 2013).
Qu'on se le dise, dans la France du XXIème siècle, un aéroport à vocation internationale non connecté au réseau TGV est un aéroport condamné à mourir ! Car la mobilité de demain sera plus que jamais multi-modale ou ne sera pas. Qu'on le veuille ou non (cf. point 1)

La 3ème raison, celle sur laquelle j'ai le plus de chance de remporter d'adhésions (qui n'est en fait qu'une conséquence de la seconde) c'est que la période économique tout à fait inédite dans laquelle nous entrons va nous OBLIGER à Faire Mieux avec Moins. Et parfois beaucoup moins...
Or, je ne suis pas sûr que ce projet de nouvel aéroport réponde de manière exemplaire à ce nouvel impératif ?

La 4ème raison c'est bien évidemment l'artificialisation inacceptable des terres agricoles correspondantes, alors qu'elles sont avec l'eau, une des plus grandes richesses de la France pour ce siècle.

Dans le détail, il y aurait beaucoup d'autres raisons encore que l'on pourrait lister. Alors oui, l'implantation actuel de l'aéroport Nantes Atlantique n'est pas idéal. Oui, elle créé des nuisances de plus en plus problématiques pour les populations locales. On peut néanmoins espérer, qu'au plan sonore et atmosphérique, les améliorations à venir pour la prochaine génération d'avion (Airbus A350, Boeing Dreamliner, etc...) contribueront à réduire les nuisances actuelles faute de pouvoir les supprimer totalement. Sans attendre l'arrivée de ces futures avions, commençons déjà par rationaliser beaucoup plus l'usage de l'avion pour les trajets de courtes distances (<800km). Puisque tout le monde ou presque s'accorde à dire qu'au XXIème siècle, l'automobile à pétrole n'a plus sa place en ville pour parcourir moins de 3 km, qu'est ce qu'on attend pour dire que l'avion n'a plus non plus sa place pour effectuer des trajets de moins 2h sur lesquels son bilan Carbone n'est pas bon.

Face aux contradictions de plus en plus évidentes de notre modèle de développement, la stratégie du passage en force sera t-elle suffisante pour faire aboutir ce projet emblématique du XXème siècle ? Je ne le souhaite pas. Pas plus que la génération future qui s'apprête à vivre un siècle très différent de celui que les décideurs actuellement au pouvoir ont vécu.


Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Il y a longtemps , dans un pays normal , que ce probleme de la Reunification aurait ete regle .
Donc la France n'est pas un pays normal . Il faut montrer sa force , en faisant peur aux elus de perdre leurs electeurs , si ils ne ratifient pas le vote des Assemblees .
Mais les Bretons , le veulent ils vraiment . Pas seulement du bout des levres.
Contre NDDL 20 000 manifestants . Pour la Reunification , la derniere fois a Nantes 3000.
Pas de commentaires

Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Merci Christian Rogel pour ce magnifique plaidoyer pour la politique du fait accompli.

Dans 5 ans, le même article pour nous dire que le projet Région Grand-Ouest a été construit lentement et surement depuis 30 ans, sans la moindre consultation des habitants à la façon «démocratie chinoise» ??


Christian Rogel
Vendredi 15 novembre 2024
@ Louis Le Bars
Depuis la remise en selle du projet en 2000 (Loi Voynet), il ne semble pas qu'il ait été caché à la population et sûrement pas par Ayrault qui l'a soutenu publiquement lors des élections.
Les institutions françaises ne prévoient pas de référendums populaires comme en Suisse ou aux USA.
Les seules occasions de mise en cause ont été les régionales de 2004 et 2010, les municipales de 2008 et l'enquête publique la même année.
Sur l'emplacement, les opposants ont gagnés les municipales, mais, les terres étaient déjà publiques.
Les seules fois où l'opposition hors-parlement a gagné, c'était les actions anti privatisation des retraites publique (2004) et anti-CPE (2006).
Plogoff et le Larzac, appuyés par l'opposition parlementaire, sont très à part et, pas forcément comparables, justement, parce que seul l'Etat était décisionnaire.

kris Braz
Vendredi 15 novembre 2024
Excellente mise au point de G. Porcher : NDdL n'est pas un projet du XXIè siècle.

Caroline Le Douarin
Vendredi 15 novembre 2024
Ceux qui sont pour seraient aussi pour aller bétonner la Lune quand ce sera possible et si ça rapporte ! Tout aussi inutile !

Goustan lerouzic
Vendredi 15 novembre 2024
Ne pas oublier que l'actuel aéroport continuera à fonctionner pour Airbus et la plaisance

Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
@ Christian Rogel : Le débat électoral sur l'aéroport a eu en réalité lieu dans les communes concernées et les circonscriptions concernées, et il en ressort que ce sont des opposants qui gagnent. D'ailleurs, dans les communes rurales, l'enjeu ne porte pas vraiment sur les couleurs politiques mais bien sur les projets locaux avant tout.

A Nantes «intra-muros», où JM AYRAULT est élu, l'aéroport n'était pas au coeur des campagnes électorales...de plus, JM AYRAULT propose de déplacer un Aéroport de Nantes-Métropole vers un Territoire en dehors de Nantes Métropole. Il n'est pas élu de Fay-de-Bretagne, Notre-Dame-des-Landes, Vigneux-de-Bretagne et j'en passe.

Idem pour les élus en Vendée, Sarthe, Morbihan, Maine-et-et-Loire qui ne sont pas directement impactés en fait et n'étaient pas au centre des campagnes.

Autre élément les grands partis, ceux qui ont les moyens, les médias , la notoriété et sont «utiles» sont tous favorables à cet Aéroport. Il est où le choix ?? Quelle était l'alternative ? les Verts alliés du PS ?? Les Verts doublent leurs score nationaux dans le 44, c'est pas anodin. Mais ils sont pas forcément totalement crédibles.
Enfin ce débat n'est pas droite/gauche, c'est typiquement le genre d'enjeu transpartisan (comme les limites régionales par exemple). Un référendum départemental aurait été + pertinent par exemple. Il faut habituer les gens à la Démocratie, à répondre aux questions posées.

Enfin en agissant, construisant cet Aéroport, par «petites touches», sur la durée, sans en faire jamais un enjeu majeur finalement... à travers des rapports et commissions que personne ne suit ou presque hormis les expropriés, on fait en réalité un projet en quasi catimini que les gens découvrent maintenant pour une grande partie !!...et on vient dire «oui mais c'est démocratique, les partis élus dans la grande ville située à 15 kilomètres y sont favorables (parmi les 200 propositions de leurs programmes et avec la confusion générale : Ayrault était aussi allié aux Verts, des actuels Front de Gauche et j'en pense qui sont anti-aéroports).

Il manque la visibilité, la transparence et le vote populaire sur une question claire, une seule question, pas 200 questions d'un programme. Pourquoi pas un référendum départemental sur ce projet qui touche à la fois les urbains et les campagnes nantaises ?

J'ai bien peur que cette politique du fait accompli, où personne n'est vraiment responsable, ni personne clairement consulté, typique de notre époque »européenne" n'aboutisse à faire passer les pires projets menés en sous-mains par des lobbys (et je ne parle pas de l'Aéroport là), projets dont la population civile n'avait jamais exprimé le souhait à une très large majorité...voire y serait farouchement hostile...

La Démocratie à la chinoise, ça fait surement rêver VINCI, AYRAULT et compagnie, je doute que cela fasse rêver les bretons.


Serge Graneau
Vendredi 15 novembre 2024
Un référendum sur NDL serait bien sûr une bonne idée… Rêvons qu'il puisse être obtenu ! Il est à craindre que nous aurions vite une désillusion identique à celle que nous ressentons devant l'absence de suite donnée aux votes des assemblées territoriales en faveur de la réunification de notre province. Le NON à NDL serait peut-être majoritaire mais depuis 1969 quand le peuple dit NON alors que ses gouvernants pensent OUI et bien ce sera OUI quand même : Il n'a fallu que 3 ans (Pompidou 1972) pour créer les régions auxquelles les français avait dit NON lors du référendum du 27 avril 1969*. Les premières manifestations contre les PDL étaient géantes mais il y a une telle propagande que les habitants en ont oublié l'existence même de ce référendum de 1969. La propagande est sur tous les territoires PDL et sur tous les supports : trains (immenses «tags»), cars, plateaux repas dans les cantines scolaires, la télé, le journal, les bulletins météo, etc… ; avec aussi la transformation des paysages : plus d'ardoises en Sud Loire depuis 1972 mais style Languedoc-Roussillon obligatoire et, depuis peu, apparition des villas romaines entre Saint Nazaire et Guérande), puis des toits en tuiles même à Blain !
Notre démocratie (exemplaire ?) laisse dubitatif. Une opposition populaire n'a de chance d'être prise en compte que lorsque l'alternative politique du moment considère que cette opposition peut-être un appui, un marchepied supplémentaire et non négligeable pour sa possible prise du pouvoir !.
* Rappel :
- 1955, le président René Coty envisage des régions de programme avec le découpage que nous connaissons. Une «idée» qui avance à l'assemblée nationale dans les années 60 (des préfets de circonscription d'action régionale existent depuis le 14 mars 1964).
- 27 avril 1969 : le Général de Gaulle propose aux français un référendum sur la régionalisation et sur la transformation du Sénat, à savoir : «Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat ?» Donc un «Package», c'est-à-dire deux questions mais un seul bulletin bleu pour la réponse : un «OUI» (pour tout) ou un «NON» pour tout !
La participation a été de 80,13% et le résultat 52,5 % NON.
- 5 juillet 1972, malgré le NON trois ans plus tôt, les circonscriptions d'action régionale deviennent Les Régions. La Bretagne trop importante avec 5 départements est diminuée du 1/5ème. Une région «Pays de la Loire» à 5 département est crée. Les 5 départements sont (la Mayenne où il n'y a pas la Loire, la Sarthe où il n'y a pas la Loire, et le Maine et Loire (ces 3 départements formaient auparavant le Maine-Anjou), il y a aussi la Vendée détachée de sa province le Poitou et où ne passe pas la Loire, et bien sûr notre Loire-Atlantique… la «Lorraine-Alsace» bretonne !

Souhaitons-nous bonne chance… Il y a du boulot !


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