La mouvance des "identitaires", une plaie pour la démocratie et la diversité

Communiqué de l'Union Démocratique Bretonne du 31 octobre 2012

La xénophobie d'État nourrie par Sarkozy, Besson et Heurtefeux continue de faire des dégâts. Islamophobie, xénophobie, racisme et antisémitisme relayés par le Front National et certains responsables UMP, polluent le climat au pays des droits de l'homme et ébranlent les fondements de la République, Liberté-Egalité-Fraternité.

Le 27 septembre 2012 à Marseille, dans l' État de droit qu'est la République française, des Français ont rendu une "justice" expéditive et violente en expulsant eux-mêmes des Roms qui occupaient des logements vacants. Ces néo-miliciens ont ensuite allumé un incendie volontaire pour détruire les biens des occupants, ce qui relève du crime dans le droit national.

Le 20 octobre 2012 à Poitiers, "Génération identitaire" occupe le chantier de la mosquée pour protester contre ce qu"ils appellent "l'islamisation de la France", assurant par la couverture médiatique de leur action, un relais de leur idéologie.

Le 7 novembre prochain, le groupuscule d'extrême droite Jeune Bretagne appelle à un rassemblement devant une ancienne maison de retraite désaffectée et occupée par des demandeurs d'asile à Pacé, qualifiant ces derniers de "famille de délinquants". La France est pourtant tenue par ses engagements internationaux et la Cour européenne de justice a tranché, le 27 septembre 2012, rappelant à la France que les normes minimales pour l'accueil des demandeurs, fixées par une loi européenne de 2003, (soit un logement, de la nourriture, des vêtements, en nature ou sous forme d'allocation) s'appliquent à tous les demandeurs d'asile.

Janvier 2011, n'oublions pas les attaques racistes anonymes publiées sur le site d'extrême droite Breiz Atao, contre le sonneur noir Yannick Martin double champion de Bretagne des sonneurs de bombarde.

2011 et 2012 : l'UDB et sa porte-parole sont victimes de diffamation et de menaces de la part de Jeune Bretagne, une plainte est en cours contre ce groupuscule d'extrême-droite.

Si l'UDB se félicite de l'abrogation du délit de solidarité, elle s'inquiète de la multiplication de discours et d'actions visant à faire naître la haine raciale et la xénophobie.

L'UDB condamne les atteintes à l'humanité des sans papiers et des demandeurs d'asile, condamne les incitations à l'islamophobie, au racisme et à l'antisémitisme des mouvements apparentés aux "identitaires" et demande à l'Etat d'être ferme et sans concession face à ceux qui mettent en péril le vivre ensemble et la cohésion d'une société multiculturelle et multicultuelle.

L'UDB demande à la France de respecter ses engagements internationaux et de ne pas laisser dégrader davantage son image de pays des droits de l'homme.

Mona Bras

porte-parole de l'UDB

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En vertu de la loi du commerce internet de 2005, nous postons ci-dessous le droit de Reponse du parti politiaue Jeune Bretagne__La rédaction.

Nous avons bien pris acte du communiqué de l'UDB, l'Union Démocratique (mais pas avec tout le monde) bretonne, via sa porte-parole, Mona Bras.

Ce communiqué est intitulé : « la mouvance des identitaires, une plaie pour la démocratie et la diversité » (lisible ici).

Tout d'abord, ce parti allié du Parti socialiste, quand ça n'est pas du NPA ou des Verts (c'est difficile d'agir seul quand on n’a pas de militants) réussit un sacré grand écart qui met dans le même panier estampillé « xénophobe » Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Éric Besson, le Front National, une partie des habitants des quartiers nord de Marseille, Generation Identitaire, Breiz atao, pour arriver enfin à Jeune Bretagne.

Si on fait rapidement le calcul de ce que représentent toutes ses organisations, partis ou collectifs que l'UDB dénonce, on arrive sans doute à plus de 50 % des Français, ce qui doit déjà faire réfléchir sur la conception de la démocratie qu'ont les partisans de l'UDB, Mona Bras en tête.

Ensuite, il est hilarant de lire un communiqué du samedi 3 novembre annonçant un rassemblement de Jeune Bretagne pour le 7 novembre, alors que ce rassemblement a été annulé dès le 29 octobre (le résultat est d'ailleurs que le site Internet de Jeune Bretagne a connu une audience plus élevée que d'autres samedi ou dimanche. Merci Mme Bras).

En plus de ne pas avoir beaucoup de militants, les têtes pensantes de l'UDB n'ont manifestement pas de compétences en communication.

Il est toujours aussi risible que l'UDB, qui s'autoproclame à la pointe du combat breton, en appelle systématiquement à la France et à ses droits de l'homme ainsi qu'à l'État français pour empêcher toute forme de contestation de la politique migratoire suicidaire menée depuis plusieurs décennies par des politiciens fous et aveugles, aidés en cela par des associations aux ordres.

Certains militants bretons des siècles passés doivent se retourner dans leur tombe en voyant à quel point l'idée bretonne semble désormais n'être pour certains qu'un cache-sexe derrière lequel on mettrait toutes les idéologies larmoyantes, internationalistes et au final dévastatrices pour la Bretagne et les Bretons.

Enfin, concernant la plainte déposée contre Jeune Bretagne et son président par Mona Bras, elle est bien réelle. Tout comme est bien réelle la plainte déposée contre Mona Bras par le président de Jeune Bretagne dans le même temps. Rendez-vous donc si nécessaire au tribunal !

Pour finir, nous ne pouvons que nous réjouir de voir l'UDB appeler à manifester le 7 novembre, à Pacé, devant l'ancienne maison de retraite, en solidarité avec les délinquants clandestins, et cela malgré l'annulation de la manifestation de Jeune Bretagne.

Ce parti continue en effet de perdre le peu de crédibilité qu'il lui reste aux yeux des Bretons qui en ont plus qu'assez qu'on s'occupe des autres avant les nôtres ; nous ne pouvons que souhaiter que les têtes grises de l'UDB, après 40 années de nuisances sans résultats en Bretagne, aient un éclair de génie quand ils regarderont la maison de retraite de Pacé : il y a des places libres qui attendent...

L'avenir est à nous !

L'équipe Jeune Bretagne