Encore une agression d’une extrême violence dans le quartier de Kercado à Vannes.

Communiqué de presse publié le 27/10/12 5:51 dans Politique par Bertrand Deleon pour En avant Bretagne / Breizh War-Raok
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Une nouvelle fois, le quartier de Kercado fait la une de l'actualité locale pour une agression qui aurait pu être mortelle. Vendredi matin, un jeune de 20 ans n'ayant pas de cigarette à donner à un groupe de jeunes, s'est fait tabasser sauvagement, traîné sur le sol et voler ses effets personnels. Il est actuellement défiguré et souffre de nombreuses blessures.

Quand il ne s'agit pas de trafics de drogue, de petits larcins, de vols plus importants et de dégradations, ce quartier n'est tout de même pas du plus grand calme. Certes, de gros efforts et des dépenses considérables ont été engagés ces dernières années pour lui donner un visage respectable mais aucune amélioration n'est vraiment constatée. Ces derniers jours, le maire de Vannes déplorait les actes de malveillances et la fuite des commerçants de ce quartier.

On nous dira, tant le sujet est tabou qu' « il ne faut pas stigmatiser » ! Non, mais il ne faut pas se voiler la face non plus.

Un regard, un refus, ou le simple fait de rester sur le trottoir provoque un conflit. Est-ce normal de ramper pour la moindre course face à ceux qui veulent faire la loi dans les quartiers ? Certes, il y a pire ailleurs et alors ? Est-ce acceptable ?

Gwened / Vannes 2014 estime que le sujet ne doit pas rester tabou, ni l'apanage de partis radicaux, pour qu'il soit réglé. La paupérisation a toujours généré de la délinquance, c'est une logique de l'instinct de survie et de réflexe à une injustice économique. Or, il n'y a tout de même aucune commune mesure avec la dimension prise actuellement. Il y a bien un conflit culturel, alimenté par une radicalisation religieuse, dans ces quartiers et un échec d'intégration. Nous en voulons pour preuve la pauvreté de nos parents après guerre ou encore la différence de réaction de la part de communautés d'origines différentes n'engendrant pas la même violence.

Pour répondre à ce phénomène, Gwened/Vannes 2014 propose :

- De mettre en place tous les outils nécessaires au développement de la culture bretonne : seule une politique volontaire, à l'encontre du génocide culturel mis en place par l'Etat français, permettra de développer une culture forte, légitime, susceptible de donner des repères à la jeunesse.

- D'engager un processus d'émancipation du peuple breton, suivant la tendance européenne (Ecosse, Pays de Galles, Flandre, Catalogne, Communauté autonome basque…). Nous remarquons que la nouvelle carte de l'Europe, plus unie dans la diversité, génère de nouvelles économies, au visage humain et est source d'emploi.

- De mettre en œuvre à travers cette émancipation des peuples une double politique intérieure et extérieure consistant à rompre d'une part avec l'impérialisme économique et financier méprisant vis-à-vis des peuples non occidentaux et, d'autre part, de ne pas ouvrir le marché de l'emploi à l'immigration lorsque le seul but est de tirer les salaires, le niveau de qualification et les conditions de travail globales vers le bas.

En attendant, Gwened / Vannes 2014 entend témoigner son soutien à la jeune victime. Nous partageons sa souffrance, nos pensées les plus sincères et notre soif de justice vont à lui et à sa famille.

Pour Gwened / Vannes 2014,

Bertrand Deléon.


Vos commentaires :
Mardi 14 mai 2024
Maintenant, le poste de police n'est plus ouvert régulièrement, et je me demande si ce n'est pas une stratégie «occulte» que de laisser ce quartier «croupir» ?
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