Les élections du 22 octobre au Pays Basque pour le renouvellement du Parlement de la région autonome ont conduit à une victoire nette de l'EAJ-PNV (Parti nationaliste basque) alors même que la coalition de la gauche indépendantiste est arrivée en deuxième position. Dans le même temps, les partis espagnols ont connu une défaite historique.
De semaine en semaine, un mouvement de fond se dessine en Europe : les populations des nations sans Etat se tournent de plus en plus largement vers les partis nationalistes lors des différentes élections. Cette prise de conscience nationale, avec la volonté de retrouver une véritable souveraineté, se produit dans un contexte particulier mais elle signifie d'abord que ces peuples voient dans les partis nationalistes une réponse de plus en plus crédible face aux partis et aux politiciens de l'Etat central de plus en plus déconsidérés.
Ce mouvement ne manquera pas de toucher la France, même si comme toujours les partis hexagonaux qui ont fait de la France jacobine une « prison des peuples » espèrent échapper aux grands mouvements de l'histoire. Les Bretons, qui après avoir connu le cauchemar Sarkozy-UMP sont en train de goûter au cauchemar Hollande-PS, ne peuvent que constater la faillite des partis et politiciens hexagonaux. Leur prise de conscience de la nécessité de l'émergence d'une véritable force nationaliste pour défendre leurs intérêts et de la mise en place d'une souveraineté bretonne apparaît inéluctable.
Le Parti Breton depuis 10 ans n'a pas varié dans ses analyses, les évolutions actuelles confirment leur justesse. Une autre voie est possible, en reprenant la maîtrise de leur destin, les Bretons pourront enfin choisir des responsables proches et honnêtes et regarder l'avenir avec confiance.
pour le Parti Breton,
le secrétaire général,
Gérard Guillemot
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