Il nous faudra des Ministres de l'Agriculture courageux
Recherche indépendante, vulgarisation, reconception de notre agriculture...
René Louail continue son constat sur l'agriculture française : "Je n'attends rien du tout des firmes agroalimentaires". Il faut revoir les modes de production au niveau du territoire français, selon lui. Le monde de l'agroalimentaire est en "restructuration permanente", avec des salariés qui souffrent (emplois précaires, pénibilité, horaires...). Les plus grands comme Cooperl, Ker Mené ou Triskalia deviendront de plus en plus grands, et seront alors des systèmes de plus en plus difficiles à remettre en cause.
Il prône la "reconception de notre agriculture et de notre agroalimentaire", dénonce les 560 millions d'euros du budget des Chambres d'Agriculture.
Et il donne l'exemple du Danemark et de de l'Espagne dont on ne parle plus aujourd'hui : en effet, lors de la crise laitière, ces champions du productivisme ont montré leurs limites. Aujourd'hui, un producteur laitier danois ultraproductif a un taux moyen d'endettement d'un million 700 000 euros...
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