14709 élèves dans les filières bilingues en 2012

Communiqué de presse publié le 24/09/12 16:51 dans Langues de Bretagne par Visant Roue pour Visant Roue
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Cette année encore, les 5 départements sont en croissance. Le Morbihan passe le cap des 4000 élèves (4042) et renforce sa place de 2nd département breton (le Finistère est le département scolarisant le plus d’élèves : 6654). Les Côtes d’Armor affichent la croissance la plus faible (+2,2% ; 2292 élèves). L’Ille-et-Vilaine compte 1107 élèves (+5,7%) et la Loire-Atlantique franchit le seuil des 600 élèves (614 ; +6,6%).

Le pays de Brest reste le 1er pays de Bretagne (3408 élèves). Le pays de Lorient franchit le seuil des 1000 élèves (1092), le pays de Nantes celui des 500 élèves (525).

Rennes est la commune scolarisant le plus d’élèves (641), Nantes gagne une place et se trouve au 4ème rang (478 élèves) après Vannes (555) et Quimper (554). Brest est la ville ayant la plus forte croissance cette année (+56 élèves, cela est notamment dû à l’ouverture d’une seconde filière publique).

L’enseignement public connaît la croissance la plus forte (+5,8%, c’est un pourcentage plus fort que l’an dernier) mais pour le 1er degré, c’est Diwan qui est en tête (+5,2% contre 4,8% pour le public et 4,0% pour le privé).


Vos commentaires :
Yann LeBleiz
Lundi 6 janvier 2025
Oui, mais que représente exactement de tels chiffres?

Est-ce qu'un éléve du primaire bilingue fini sa scolarité (le bac) dans le bilingue?

Si oui, c'est bien, si non pourquoi?

Un vrai enseignement bilingue, c'est toute la scolarité en bilingue, voir même les études supérieures!

Au pays de Galles, on peut faire un doctorat de physique en Gallois, ce qui est totalement impossible en Bretagne!

De même, combien d'enfants de Bretagne ayant le souhait pour un enseignement bilingue peuvent vraiment y accéder?


Alter Ego
Lundi 6 janvier 2025
La scolarisation en breton touche ses propres limites car il n'y a pour ainsi dire aucune vie sociale en breton en dehors des heures passées dans les enceintes des institutions scolaires. En restant la langue de l'école, le breton n'a que peu de chances de s'en sortir.
Il est par ailleurs suprenant de ranger les villes selon le nombre d'enfants scolarisés en breton sans tenir compte de la population des dites villes. Rennes avec plus de 200 000 habitants et 641 élèves en bilingue, comparée à 554 élèves à Quimper (environ 65 000 habitants). Le fait est que plus on entend parler du breton, moins on entend parler breton.

Rouari
Lundi 6 janvier 2025
La parité horairee est-elle réellement appliquée dans toutes ces écoles ?

Quelle est la qualité du breton des enseignants ? (lexique, syntaxe, phonétique, etc. ?)

Les concours des enseignants de breton sont-ils aussi exigeants que ceux des autres langues vivantes (licences d'allemand, d'italien, de russe, Capes d'anglais, d'espagnol...)

Quelle est la méthode d'alphabétisation utilisée quand il y des petites classes : syllabique ou globale ?

Où et comment les élèves réinvestissent-ils leur breton, s'ils le font ?

Les parents font-ils l'effort d'apprendre la langue ? Combien y a-t-il de foyers bretonnants en Bretagne ?

Quelles ont les motivations des parents qui mettent leutrs enfants à Diwan ?

La croissance des sections bilingues se traduit-elle par une forte progression de la ventes des livres en breton ?

La vogue du breton se traduit-elle par une présence croissante du breton dans la signalétique privée : commerces, raisons sociales, prénoms bretons, publicité, etc. ?

Un certain effort est-il fait par les organisations «non linguistiques» pour promouvoir le breton ?
Les adultes qui suivent des cours de breton auprès des associations réinvestissent-ils leur breton dans la vie privée et publique ? Dans quelle mesure ?

Les adultes qui participent aux manifestations pour le breton font-ils l'effort de parler breton ?


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