Une petite dizaine à les accueillir, et une occasion de rappeler Fukushima, les mines d'uranium bretonnes ...
Thierry Gourvennec, Marie, et les autres cyclistes sont arrivés à Meslan vers 18h00 ce vendredi. A raison de cinquante kilomètres par jour, ils ont sillonné le Finistère de Plogoff à l'Ile Longue, de Carhaix à Meslan. Ils seront ce samedi à Erdeven avant de partir à Guérande, au Carnet, à Orléans ... pour finir le 8 et 9 septembre à Fessenheim et en Allemagne.
Ce qu'ils demandent ? L'arrêt de la centrale de Fessenheim comme prévu et promis par le président Hollande. Et puis l'arrêt de toutes les centrales. Il faut changer de modèle de société, martèlent-ils et avec un sourire malgré la chaleur torride qui les a fait transpirer de Carhaix à Meslan, «le soleil est leur ami».
A l'exemple des indignés qui ont occupé de multiples lieux, campé sur les places de villages, relayés par d'autres au fur et à mesure du chemin entre Madrid et Paris, ils comptent bien sur le réseau des indignés de Fukushima pour prendre le relais à chaque étape et que la France prenne bien la mesure du nécessaire changement de modèle énergétique.
A Meslan, ils en ont profité pour visiter le site de Roz Glas, qui a encore une radioactivité 20 fois supérieure à la moyenne et qui reste, bon an mal an, un sentier de randonnée. Il n'y a pas de petites doses ...
Spécial copinage : le bel et étonnant article de Médiapart : (voir le site)
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