Avec l'Acadie à l'honneur pour cette troisième édition, qui a eu lieu au club K, ce lundi 6 août, la journée de la Diaspora Economique Bretonne (DEB) a réuni aux alentours de 200 participants. Plus d'une vingtaine d'expatriés ont fait spécialement le déplacement depuis Boston, Dublin, Varsovie, Dresde, Luxembourg ou encore Pékin, afin de participer à cette journée exceptionnelle où les décideurs économiques bretons ont créé du lien, confirmé des contacts ou commencé à échanger sur des sujets internationaux abordés l'an passé.
«Le réseau de la DEB organise gratuitement, à la demande, des mises en relations entre professionnels via son site web pour trouver des compétences sur le pays visé, s'imprégner de la culture ou des modes de fonctionnement. Cette journée de la DEB vient ajouter une dimension humaine à des échanges virtuels, puisque les personnes se rencontrent physiquement, et ce pour faire du business, ou pour apprendre à se connaître,» explique Sandrine Mercy, entrepreneure et co-organisatrice de cet événement international.
«De plus, le concours ETREVROADEL, qui signifie international en breton, que nous avons créé spécialement pour cette occasion, récompense les expatriés bretons, ajoute un engouement certain à cette journée unique en son genre en Bretagne,» ajoute la dirigeante lorientaise. Et de préciser que c'est la seule initiative de ce type à récompenser les efforts que réalisent les entreprises, les associations à l'international, qui deviennent, en développant des relations économiques, de vrais ambassadeurs de la Bretagne.
Cette année, le concours ETREVROADEL récompense trois catégories : 1- le prix de l'entreprise à l'international; 2- le prix de l'ambassadeur breton à l'international et 3- le prix de l'association donnant le meilleur écho de la Bretagne à l'international.
Les lauréats du concours ETREVROADEL sont :
Catégorie entreprise :
1ER : Mesuris (www.mesuris.com)
2EME : Huîtres de Prat Ar Coum (www.prat-ar-coum.fr)
3EME : Vipamat (www.vipamat.com)
Catégorie Ambassadeur Economique de Bretagne :
1ER : Michel GUILLAUME (Vietnam)
2EME : Marie LANDEL (Etats-Unis)
3EME : Laurent PAVEC (Chili)
Catégorie Association :
1ER : Zhongbreizh (Pékin, Chine) www.bretonspekin.org
2EME : Bretons du Québec (Québec, Canada) (voir le site)
3EME : Breizheire (Irlande) www.breizheire.ie
Coup de cœur du jury : naissance de la cité Bretagne-un programme pour les Bretons avec l'appui et le soutien du gouvernement chinois.
L'Acadie au cœur de la journée
Tout comme le Festival Interceltique de Lorient (FIL) la journée de la DEB s'est tournée vers l'Acadie et a eu l'immense privilège d'accueillir deux conférenciers hors pair : l'Honorable Paul Robichaud, Vice Premier Ministre du Nouveau Brunswick et Ministre du Développement Economique, qui est intervenu lors de la conférence sur l'Acadie économique, sur les opportunités économiques du Nouveau Brunswick et aux liens économiques avec la Bretagne. Quant à Maurice Basque, historien, chevalier des Palmes Académiques et chevalier des Arts et des Lettres a exposé comment les diasporas bretonne et acadienne se rejoignent depuis le 18ème siècle.
Suite à la journée de la DEB de l'an dernier, intitulée «Le futur de la Diaspora : les jeunes, la Bretagne et l'international», une formation innovante a vu le jour à destination des étudiants (minimum bac+3) et souhaitant faire une carrière à l'international. Intitulée «Le parcours Guillaume LEJEAN», ce cursus a pour but de former les futurs leaders de la DEB. Cette nouvelle promotion, composée de 18 jeunes Bretons a été présentée à l'occasion de cette journée internationale.
Cette journée de rencontres économiques internationales au cœur du FIL « s'ancre » durablement dans le paysage économique breton, puisque le FIL, Produit en Bretagne et la Diaspora Economique Bretonne ont décidé de reconduire ce partenariat. Par conséquent, le prochain rendez-vous de la journée de la Diaspora Economique Bretonne aura lieu le lundi 5 août 2013, au Club K.
La Diaspora Economique Bretonne est une création originale de l'Institut de Locarn, le centre de prospective économique au service du développement économique de la Bretagne. La DEB, fondée en 2002, compte plus d'un millier de contacts dans plus de 50 pays.
Pour plus d'informations : (voir le site)
Contact presse de la DEB :
Sandrine Mercy
Tel : +33 (0)6 68 54 95 98
e-mail : sandrinemercy@horizons-international-exploration.com
■1.3.1 Economie des régions
Le ratage régional est aussi d’ordre économique par manque de moyens financiers « à disposition » pour les structures de base (de la commune à la région).
L’ensemble de la décision économique est toujours « parisienne ».
Ce centralisme ne sait pas ou ne veut pas faire appliquer les théories modernes d’économie mondialisée (exemple : culture à l’exportation – réseaux – responsabilisation des délégations de tâches- engagements économiques à l’étranger).
Paris n’est pas un ordinateur « régisseur ».
Paris ne peut plus être le bureau directorial
Problème économique
Nous constatons la permanence des problèmes économiques de la France où le déséquilibre de la balance commerciale est souvent intolérable comme par exemple en fin 2004 où le déficit entre les importations et les exportations est de quelques 2068 millions d’euros, alors que dans le même temps l’Allemagne a dégagé des bonus de l’ordre de 133 milliards d’Euros et que la France plafonne aux environs de quelques 5, 3 milliards d’euros.
Le fondement de cet illogisme est que la France n’a pas de culture d’entreprise généralisée « à l’exportation »
La France a-t-elle encore une volonté industrielle tournée vers le Monde.
Notre système du management de l’économie à l’exportation, à l’internationalisation est encore dans les anciens principes (2/3 de nos exportations sont sur l’Europe sécurisante, connue, sans risques commerciaux).
66, 6 % Union Européenne
7,9 % Asie et Océanie
7,4 % Amérique du Nord
5,9 % Europe
5,5 % Afrique
4,3 % Proche et Moyen-Orient
1,8 % Amérique latine
0,5 % Divers
Ces quelques chiffres montrent que l’efficacité de notre économie ne peut plus venir d’une politique économique centraliste.
L’effort aurait du porter sur cette plage de 0,5% à 7,9 %, ces indicateurs sont à ce niveau de faiblesse depuis très longtemps !
Ces situations furent en partie dues à une mauvaise prise en compte des stratégies et politiques commerciales évolutives et modernes, l’enseignement de nos décideurs économiques « d’état » n’a pas su prendre et mettre en application les théories du combat économique qui se préparait hors de nos frontières.
Le « Colbertisme » est fini.
La mondialisation a tout détruit.
La planification centralisatrice a été instituée en France par le décret du 03 janvier 1946 depuis cette époque des priorités et des objectifs précis ont fixé les orientations et cadré les programmes d’investissements de
L’Etat et du privé à partir du socle jacobin ; le 8ième plan de 1985 (jamais voté) prévoyait l’application de grandes volontés.
Ces volontés se sont diluées :
Dans une société ne générant qu’une culture de conflit et une recherche effrénée de droits hors de tout devoir (« credo de la lutte des classes » omniprésent dans une pensée obsolète d'une exception française..
Dans un carriérisme généralisé des couches de décision.
Dans un manque évident d’une culture « à l’exportation »
Parmi tous les indicateurs, deux permettent d’analyser l’inadaptation de notre économie.
L’import / export et son ratio.
Ces indicateurs montrent la santé économique d’un espace économique, d’un territoire de vie.
Des mesures ont été prises mais les temps de réponse sont encore trop longs, il ne faut pas attendre des dizaines d’années pour émerger dans l’efficacité et la compétitivité.
La planification d’état est nécessaire, mais en terme d’objectifs à atteindre et non de diktats.
Cette planification ne doit être qu’un cadre régalien qui permet aux régions
de retrouver leurs économies.
.....»
j'espèree que quelques uns lisent les propos sur ces thèmes économiques
Les postes d'expansion économique
Soit
Mais comme vous le notez ,incomplet , tout le panel économique français et régional doit être perçu!,c'est pourquoi ,je parle d'ambassade économique d'une région ou d'un groupement de régions ,organisme à objectifs de résultats descendant grâce au réseau serré jusqu'à la PMI/PME sur premiere et deuxième couche d'un polycentrisme maillé «à taille humaine»,la troisième couche étant le tissu de base.
Ces organismes régionaux extérieurs ne doivent surtout pas parler de politique.
Les gros contrats sont de l'ordre et de la fonction de l'état et de son associé la région et son industriel.
Toute mission d'approche doit être préparée par le staff de l'ambassade économique région aidée si nécessaire par la section économique de l'ambassade d'état.
Un decideur régional n'a pas «à courir» sur place,sauf élément contraire!
Toute action demande une forte préparation de terrain.
Un grand patron ne mouille sa chemise que dans le dernier élan!
Pierre vous parlez des régions ,des hôtels de région ,rajoutons les hôtels de communautés d'agglos,effectivement la france a un patrimoine de bâtiments anciens (voir Lorient ,où l'amirauté aurait pu servir à cela),mais il fallait un bâtiment «en verr»,ailleurs ce n'est pas mieux(casernes désaffectées,l'armée vend ses biens!,la banque de FRANCE DEVRAIT LE FAIRE
Il y a là des dépenses excessives et gaspillages honteux (l'état doit y mettre un bon ordre républicain!
Cela fait partie de «l'exception française»,l'art de la dépense sans profit et pour certains l'art de faire de l'électeur.
Un hôtel de région somptueux classe son homme ,un hôtel de communauté urbaine ou d'agglos classe son parti( c'est l'essence de base!)
Parfois la mairie et l'hôtel arrive à s'osmoser!
Ainsi va l'apothéose!
Je reviens sur la chasse aux gros contrats ,cela est l'affaire de gros trusts français ou bretons soit
Mais le tissu économique français est toute cette couche d'artisans et PME/PMI qu'il faut faire tourner «à l'export»,certaines y arrivent,cela devient une mission fondamentale qui doit s'appuyer sur la structure régionale et d'état!
Quel est le rôle d'un Conseil économique et sociale dans ces prospectives?
Y-a-t-il un organisme régional «à l'export», à ma connaissance ,non,chacun semble avoir un petit morceau!
d'un tout qui ne devrait être qu'unité!
J'ai dit ,le terrain est dans les 0,5 à 7,9% non travaillé ou mal travaillé «à l'export»
Et pourtant ,il y a des prêcheurs dans le désert.
ELT