Il a défilé au festival en tant que batteur de caisse claire en bagad et hier, il a fait la première partie de Buffy saint Marie
Le trentenaire, en tenue décontractée, se présente aux journalistes en commençant tout de suite par un chant traditionnel entrecoupé de «human beatbox» (les sons sont faits par lui avec sa bouche), technique qu'il a apprise au Québec.
Sur la scène, il s'accompagne d'un youkoulélé, d'une guitare slide et d'une contrebasse. «Je faisais de la caisse claire écossaise et je me suis dit que peut-être le chant traditionnel était plus proche de ce que j'avais envie de faire et que c'était l'essence de la musique bretonne,le chant a capella. J'ai parcouru le Centre Bretagne pour collecter et apprendre à chanter auprès d'anciens chanteurs. Ensuite, j'ai voyagé pas mal au Québec, en Inde et en Albanie. J'ai découvert le rap au Québec. »
Il utilise un «looper», un instrument qui enregistre directement ce qu'il vient de jouer et qui l'accompagne ensuite en boucle. Chansons traditionnelles et compositions se succèdent, et un nouveau CD 5 titres permet de bien entendre ce nouveau nom de la chanson bretonne : Kris Menn.
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