Deux militants du parti politique Breizhistance, Indépendance et Socialisme, seront jugés le 16 août au Tribunal de grande instance de Rennes
Corentin Lemonnier et Yoann Colas sont accusés d'avoir tagué en breton un panneau signalétique routier dans le pays de Rennes.
D'après une déclaration de Breizhistance, «les deux militants indépendantistes parleront uniquement breton pendant leur procès car notre langue nationale doit être employée en toute circonstance et en tout lieu comme n'importe quelle autre langue officielle». Les deux hommes n'avaient d'ailleurs parlé que breton pendant leur garde à vue et la gendarmerie avait dû faire appel à un interprète.
Philippe Argouarch
■Bravo pour l'initiative de parler Breton au procès, continuer comme ça !
Breizh da viken
Mais dans ce cas, aucun soutien pour ces néocolonialistes ratés du mouvement breton cherchant par tous les moyens à imposer une langue non populaire en Haute-Bretagne.
La même politique linguistique de l'Etat français sous la IIIème République. A ceci près que les populations bretonnes de l'Etat français ont majoritairement accueilli favorablement la normalisation francophone.
Les identitaires bas-bretons (et hauts-bretons aliénés victimes de la honte de soi) profitent d'une indifférence de la part de la population.
Ni Etat français ni nationalistes bretons !
On peut critiquer l'idéologie gauchiste de Breizhistance mais laisser croire que les nationalistes bretons ne peuvent qu'être des bas bretons (ou assimilés) néocolonialistes et être anti-francophone, cela est de la mauvaise foi. En revanche sous prétexte de ce raccourci fallacieux, on ne peut qu'être révolté par le comportement de l'état français à moins que vous fassiez partie de la catégorie des biens-pensants qui osent affirmer faites comme je dis, mais ne faites surtout pas comme moi...
Les poursuites judiciaires sont insensées.
Mais ces messieurs de Breizhistance sont les premiers à aller réclamer à la justice française ici une interdiction de manifestation, là une interdiction de rassemblement ou encore des durcissements en matière de repression quand elle touche certains patriotes. Les premiers également à mener un travail de flics quand il s'agit de dénoncer les patriotes bretons et de diffuser et soutenir des rapports calomnieux et diffamatoires sur les prétendus «fascistes bretons»
Alors vraiment pas une larme pour eux ! Qu'ils demandent à leurs amis clandestins de créer un collectif pour financer leurs amendes
Alors, certes, Breizhistance et les antifas sont des personnes qui puisent dans des traditions étrangères et sont anti-bretons lorsqu'ils agissent comme des types du KGB mais au moins, ils parlent breton, eux ! Rien que pour ça ils ont mon soutien et vous, non !
Mais c'est un combat! C'est une «guerre» permanente pour que diversité et variété fasse la richesse de cette planète et qu«au mieux du pire, elle ne sombre pas dans l'informe et l'uniforme ennui!
La diversité et la variété humaine se dilue... Ses cultures originales disparaissent et meurent! Malgré les discours...
Les milliers d'espèces animales et végétales ont disparues du fait de l'Homme! Malgré les discours...
Où est le Pays Gallo en Bretagne gallèse? Qu'est-ce qui permet encore de l'identifier, ce n'est plus depuis longtemps le gallo qui le fait, dont à peu près tout le monde s'est/s'était résigné à la disparition »totale«. Le gallo qui ne donne aucune identité à la Bretagne si les Bretons ne décident pas, ne combattent pour en faire un marqueur! Si cela est justifié!
L'identité de la Bretagne ce sont les Bretons qui l'on faite...Et la font! À vous de savoir si vous en êtes...
Votre discours, c'est le discours du politiquement conformiste, répétitif et creux, le pire ennemi des variétés et diversités »universelles«, sans vigueur et sans effets contre l'uniformité quasiment imposée ou contre la dictature rampant mais inexorable, de quelques unes d'entre elles.
Ce discours qui masque toutes les démissions de ceux qui ont abandonné le combat de la diversité et de la variété!
Lorsque l'on prétend »aimer" des cultures, ou une région et que l'on fait l'impasse sur les Hommes et leur Histoire, qui les ont faites, et les font...JE RIS!...
Dire que «le gallo n'existe plus» est facile quand on ne connaît pas les pratiques populaires locales (+ les pratiques militantes du quotidien) et quand les discours dominants médiatiques privilégient l'image que les nationalistes bretons ont construit en collaboration avec les promoteurs publics (Etat, Conseil Régional, Conseils Généraux, etc.) et privés (tourisme, patronat, etc.), à savoir que Bretagne = brezhoneg et culture de Basse-Bretagne.
Le plus drôle étant que ces colons, qui veulent uniformiser culturellement et linguistiquement un territoire, accusent ceux qui ne se laissent pas faire, d'être les «pires ennemis des variétés et diversités». *sic*
Ils nous accusent de ne pas nous battre pour leur Bretagne, mais ils ne font rien pour les cultures populaires de Bretagne et de Haute-Bretagne ! Qu'ils aillent au Diable !
Bref il y a une Histoire de Bretagne Et s'il faut le dire: Je n'ai rien contre le gallo qui je comprends bien, tient au cœur de Bretons.
Il est parfaitement clair au vu de ces deux interventions que le « gallo » est et sera utilisé pour diviser les Bretons. Par qui?
Messieurs Delamare et Barghest vous vous trompez de cible ! Peut-être pas après tout !... Entre vrais Bretons Le gallo et le breton trouveront leurs places!
Sinon c’est… Toujours à l’est ! Toujours à l’est… de Rennes qu’il faut viser…
A partir d'un moment, je pense que les militants gallos devraient assumer le fait qu'effectivement, ils cherchent à diviser les bretons en marginalisant les militants de l'emsav et devraient privilégier ceux qui ne considèrent pas la Haute-Bretagne comme un territoire à conquérir et à soumettre.
En résumé, on peut très bien être Breton sans pour autant être forcément de culture brittophone.
De la même façon, ce n'est pas parce que les Bretons dans leur majorité parlent la langue française qu'ils sont Français (au sens national du terme) ou à moins de considérer que les wallons de Belgique et les romands de Suisse sont de nationalité française....
J'irai même plus loin en m'adressant à certains défenseurs du gallo en leur disant : si leur combat n'est uniquement que de défendre le gallo, pourquoi pas le faire dans le contexte de l'emsav? Sont-ils prêts à brandir le drapeau breton au dépend du drapeau français et à aider leurs compatriotes de «basse bretagne» pour la défense de leur vrai pays ???? Attention, ne vous trompez pas de combat!
Vous m'avez lu ?
J'espère que quand vous taxez les gens d'illuminés, vous avez au moins le mérite de lire, bref de faire la synthèse et l'antithèse. Vous semblez aigri et mélangez beaucoup de choses...
Pour revenir au sujet du gallo, qui vous parle d'amis de Françoise Morvan, de libres penseurs, personne à ce que je sache l'a écrit en commentaires dans cet article, même s'il est vrai (et hélas les exemples sont concrets existe) que la sauvegarde du gallo a été manipulé par ses sinistres personnages...
Petite question : parlez-vous le gallo et si oui, que faites vous dans la vie de tous les jours pour le promouvoir, votre nom me semble inconnu...
Alors si vous êtes logiques avec vous même, je vous invite à réellement faire partie de ces associations BRETONNES qui défendent le gallo en même temps à côté de la langue bretonne, l'emsav a besoin de bras,
à moins que pour vous la défense du gallo soit un prétexte...
Illuminés… Pluriel ou non, «Illuminés» c’est une chance ! « Illuminés », oui par une lumière intérieure, une richesse à condition d’être en même temps « Éclairé » par ce qui ne peut que venir, et acquis du dehors, par l’expérience, la connaissance de l’Histoire !Un peu « illuminé » je suis, mais pas et jamais suffisamment « éclairé », ni jamais méprisant, ni réducteur !.
Il n’y a pas de « pays gallo » mais une Bretagne où les vicissitudes de l’Histoire ont imposé d’autres modes (à l’occasion enrichissantes…), un autre mode « d’exprimation « (le gallo) ! Mais au fond, qui ne change rien fondamentalement à qui veut regarder au-delà de la surface… Au delà de ses passions faussées, de ses contrats, et de ses ambitions rémunératrices !...
Ne faisons pas de la Bretagne ce qui s’est fait dans les Balkans où une part « du » peuple slave, une fois musulmanisé/islamisé est devenu l’ennemi, le bourreau ou la victime de son frère, seulement par conditionnement, manipulation mentale, quelle qu’en soit la source et la nature !
En Bretagne, que les Bretons _ensemble_ se battent et obtiennent …au moins sur ce plan voire plus bien entendu, pour les brittophones et gallophones , ce pouvoir de décision, d’organisation et d’application !
Maintenant si vous servez d’autres maîtres, il faut que nous le sachions par vous…ou d’autres. manières !!!
Le bla bla qui ne sert que ce Paris délétère déjà passé et dépassé , n’aura pas/ plus de suite…
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Certes le militantisme gallo n'est pas aussi vindicatif que le militantisme breton, une raison principale : il est très récent (années 60/70). Et pourquoi ne pas vous y investir comme tant d'habitants aliénés de Haute-Bretagne s'investissent au sein de l'emsav afin de faire du breton la langue « nationale » de la Bretagne ?
@Ar Vran : je ne mets pas en doute la « qualité des gens de Haute-Bretagne d'être Bretons sous prétexte qu'ils ne sont pas historiquement d'une région de langue bretonne », je mets en doute leur qualité d'être des bretons au sens où les militants bretons l'entendent, c'est-à-dire des patriotes bretons s'imaginant que le breton devrait être présent de Brest à Clisson (sic). Je fais une distinction entre breton militant et breton ordinaire. Ces derniers en Haute-Bretagne ne sont pas du tout favorable à devenir des bretons militants en reniant ce qui fait la spécificité socioculturelle et linguistique de leur territoire.
Les colons bretons ont ceci de fantastique qu'ils nous disent que la Bretagne celtique et la Bretagne romane sont deux parties duales de la Bretagne mais ô horreur, il ne faut surtout pas mettre sur un même pied d'égalité les deux cultures. Allez au Diable ! Vous croyez que nous allons vous laisser nous rabaisser de la sorte avec vos pratiques racistes ? C'est contre-productif ? Tant mieux ! Nous n'en voulons pas de votre entreprise coloniale !
De plus, le breton et le français ne peuvent être les langues nationales de la Bretagne puisque la Bretagne n'est plus et n'est pas (encore) une nation. Si elle possédait un Etat ou si une majorité volontaire de bretons raisonnait dans ce sens, cela pourrait être envisageable, mais ce n'est pas le cas. Arrêtez donc avec vos élucubrations !
Et effectivement, le mouvement gallo doit beaucoup au mouvement breton puisqu'il est le rejeton illégitime et le frère ennemi de celui-ci. Le mouvement gallo a émergé suite à la contradiction inhérente au mouvement breton, à savoir celle qui jaillit suite à la revendication légitime d'autonomie culturelle face à la République française mais tout en la refusant à la culture gallèse. Nous profitons aussi bien que nous subissons des avancées du mouvement breton.
Concernant le lien entre pratique francophone et nationalité, ça n'a évidemment rien à voir, mais il est faux de comparer en terme de nationalité bretons de langue français et belges et suisses de langue française. Ces derniers sont rendus nationaux par leurs Etats belge et suisse alors que les bretons le sont par l'Etat français, les bretons sont donc des français de droit et de fait. Bien entendu, nous avons tous le droit de ne pas être d'accord et de lutter contre, mais le droit institué fait acte.
Et pas question de défendre le gallo aux côtés de l'Emsav, il y a bien d'autres collectifs gallos et bretons (exemple : les gens de Dastum plutôt que ceux de Skol an Emsav, ceux de l'Ecole de Brest plutôt que ceux de l'Ecole de Rennes, etc.) dotés d'une éthique humaniste avec qui travailler sans pourtant ni porter le gwenn-ha-du ni le drapeau tricolore, ou alors par opportunisme (nous faisons donc l'inverse de ce que vous nous accusez, nous servons de la Bretagne comme prétexte pour servir le gallo et sa culture).
Vous commencez à m'intéresser. Je vous invite à parcourir dans les archives d'ABP mes différents commentaires sur le sujet. Si cela vous intéresse, je vous donnerai les liens.
Cependant un peu de clarification : L'emsav (si on peut d'ailleurs définir ce concept) actuel ne considère pas du tout le gallo comme quelque chose d'inutile ou de dangereux à une cause soit disant celtico-basse bretonne. Pourquoi ? parce que revenir à défendre la Bretagne et ses spécificités revient à défendre toute la Bretagne et donc ses langues. Je le conçois la prise en compte du fait «gallo» est une évolution par rapport à la position romantique de la fin du XIX et/ou du début du XX. Il suffit de voir par exemple la position de l'institut culturel de Bretagne.
En outre quand je parle de langue nationale, c'est dans le sens primaire du terme et non dans le sens classiquement véhiculé par la France, c'est à dire un état-nation. Bien sûr que la Bretagne n'est pas (encore!) un état, mais cela n'implique pas que la langue bretonne n'est pas une langue nationale, nuance!
D'après la définition des linguistes, elle en a le statut (langue parlée, écrite et diffusée sur une aire géographique bien identifiée et étant spécifique d'un territoire donné, la Bretagne. que la langue bretonne soit non seulement pratiquée mais diffusée (faiblement encore je le conçois) partout en Bretagne mais également enseignée et utilisable dans la vie publique même en Haute Bretagne, cela est un fait et non une lubie!
Le problème du gallo est qu'il n'a pas encore atteint ce stade et qu'actuellement la majorité de ces locuteurs ne le voit pas comme une langue nationale mais plus comme un patrimoine. Cela peut changer évidemment mais on est encore loin du compte sans compter que je doute que les Bretons de Haute Bretagne veuillent abandonner le français pour un gallo qui reste encore à unifier. Mais pourquoi pas ?
Pour précision et toujours par rapport à cette confusion entretenue en France, la nationalité ne recoupe pas la citoyenneté . Je sais cela est difficile à comprendre pour nous esprits formatés de France mais il suffit de voyager un peu pour s'apercevoir de cela.
Il est également faux de parler de colons «bretons» en Haute Bretagne, car la demande de langue bretonne vient également des habitants de la Haute Bretagne( j'en sais quelque chose puisque j'y ai vécu et ma famille est de là-bas!) Si vous avez l'impression d'une invasion de la langue bretonne en Haute Bretagne, cela est plus du retour des choses et non une quelconque volonté hégémoniques (même si je le conçois cela fait bizarre d'avoir du bilinguisme en haute bretagne).
Pour aller plus loin, je dirais même plus que les équivalents du gallo (et du poitevin en sud loire atlantique) en basse bretagne sont les dialectes bretons propres à savoir le léonard, le vannetais, etc...
Il est donc faux de vouloir opposer la langue bretonne au gallo, à moins d'avoir des idées moins avouables. Par exemple, savez-vous que le premier député breton qui se définit comme régionaliste est une personne qui parle le gallo couramment et le breton et pourtant il ne coupe pas la tête tous les jours....
Enfin pour vous rassurer ce n'est parce ce que on est pour la sauvegarde du breton et du gallo que l'on est forcément un immonde nationaliste breton, cela est différent. Autrement dit on peut être très bien être brittophone ou gallophone et se sentir d'abord français sans demander de statut particulier à la Bretagne (même si au bout d'un certain temps on s'aperçoit qu'il y a une contradiction....)
Au fait parlez-vous gallo et comment faites-vous dans la vie de tous les jours pour le promouvoir?
A la peurchaine
Il y a historiquement deux langues en Bretagne (dans ses limites traditionnelles) : le breton et le français. Cela toujours été considéré comme tel. Comme dit plus haut le gallo linguistique est une invention des années 6O.
La place de la langue bretonne dans le pays de Rennes, c'est un autre débat. Je n'ai franchement pas l'impression d'un engouement plus fort pour le gallo que pour le breton dans cette zone. Les rennais soient se désintéressent de la Bretagne soit ont de la sympathie pour la langue bretonne.
Quoiqu'il en soit, il est parfaitement naturel de défendre l'apprentissage du breton en Bretagne et sa reconnaissance officielle.
Si cela est insupportable pour une majorité des personnes originaires du Pays de Rennes, un rattachement à une région voisine sera alors parfaitement envisageable, nulle doute que Paris y réfléchira en premier.
C'est fou ce que vous raccontez n'importe quoi!
Avant d'évoquer le statut de nation pour les bretons, je vous invite à ouvrir le dictionnaire!
Le dictionnaire est clair, l'utilisation faite de ce mot par l'Etat français l'est beaucoup moins.
C'est pour rien que l'Etat français à besoin de coller du «national» partout gendarmerie, police, marine, assemblée... Tellement cela ne va pas de soit! (On appelle cela la méthode coué!)
La preuve est qu'aucun autre pays ne fait un tel usage de ce mot!
Prétendre que les bretons de Haute-Bretagne sont de culture «romane» car ayant perdu l'usage de la langue bretonne depuis 10 à 5 siècles selon le cas, est aussi ridicule que de dire que l'Afrique de l'Ouest et du Nord sont de culture romane car parlant actuellement le français depuis 150 ans!
C'est vrai après tout, ces africains n'ont-ils pas appris «nos ancêtres les gaulois!» (le grand mick-mack historique français!)
Vous êtes méprisant envers les bretons, raciste pour utiliser un terme que je n'aime pas.
Tous vos arguments vont dans ce sens!
J'aime votre terme de «colons», pour les bretons qui étaient les derniers defenseurs de l'empire romain (qui allait jusqu'au rhin) face aux barbares dont les francs faisaient parti.
Vous misez sur l'ignorance des gens, c'est d'ailleurs pour cela que l'histoire de Bretagne n'est plus enseigné.
Si vous étiez né en Turquie vous seriez anti-kurdes, si vous étiez né en Algérie vous seriez anti-kabiles, si vous étiez né au Mali vous seriez anti-touareg...!
Les gens comme vous sont la honte de l'humanité, quelque soit le pays!
Vous vous dites défenseur du gallo, je n'y crois pas une seconde, pas avec un tel état d'esprit!
@Louis Le Bars : les notions de langue et de dialecte ne sont pas des notions de linguistique mais des arguments idéologiques.
Ce qui permet de donner le statut de langue à des variétés linguistiques est l'existence d'un Etat ou d'un groupe de locuteurs assez volontaire et influent sur la majorité pour nommer cette variété « langue ». Le fait est qu'effectivement ce n'est pas encore le cas pour le gallo, mais les choses changent dans le bon sens (ou le mauvais sens pour l'emsav) puisque depuis la reconnaissance du gallo comme langue de Bretagne par le Conseil Régional, on voit de plus en plus dans les médias généralistes (France 3, Marianne, Télérama, Radio France, etc.) nommer linguistiquement et culturellement la Bretagne comme étant celtique et gallèse, de plus en plus d'études universitaires s'intéressent au statut social du gallo, etc. Votre édifice idéologique tend à se fissurer de l'intérieur par ce que vous avez vous-même engendré.
@Ar Vran : vos différents commentaires ne m'intéressent pas, m'intéresse uniquement ce qui est mentionné dans cette discussion.
Il est clair que, dans le fond rhétorique et idéologique de l'emsav, le gallo reste un obstacle à l'édification d'une société bretonne distincte de la société française. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'expression gallèse est très proche de l'expression francophone et comme la République française s'est construite en grande partie grâce à la diffusion des pratiques francophones, le mouvement nationaliste breton y voit un frein à la diffusion d'un mythe social pan-celtique et anti-républicain. L'emsav a cela dans le « sang » si je puis dire, s'il décide de se battre de la même façon pour la culture romane de Bretagne qu'actuellement pour la culture celtique de Bretagne, il se nie lui-même, il s'auto-détruit.
Pour le terme de nation, il n'y a qu'un sens pratique véritable, c'est que celui qui veut qu'une nation n'existe que si elle est représentée par un Etat ou si une majorité de la population ne reconnaît pas comme légitime l'Etat-nation duquel elle est citoyenne et qui souhaite en créer un distinct. Il y a une nation française parce qu'il y a un Etat française et parce qu'une majorité de la population se sent française et pas allemande, japonaise, algérienne, etc. Ce qui n'est pas le cas de la Bretagne, puisque même les bretons se sentant bretons et français (voire même bretons avant d'être français) font allégeance involontaire à l'Etat et à la nation française en reconnaissant celui-ci comme plus important dans la réalité (qui compte plus que les désirs, vous en conviendrez ?) que leurs fantasmes de nation bretonne.
Et qui dit Nation dit Langue Nationale, doncpas de Nation, pas de Langue Nationale. La Bretagne n'est pas une nation, donc le breton n'est pas une langue nationale, CQFD.
Ce n'est pas parce qu'une variété linguistique transcende les classes sociales (elle ne le fait jamais d'ailleurs, c'est un mythe nationaliste) et s'étend sur une aire géographique donnée qu'elle devient pour autant une langue nationale. Dans ce cas, toutes les variétés linguistiques de ce monde sont des langues nationales (sauf les variétés se limitant à des micro-communautés, mais cela n'existe plus en Occident). De plus pour rendre une variété linguistique langue nationale, il faut que ses locuteurs voient celle-ci comme étant importante qualitativement et quantitativement et devienne, en plus d'un moyen de communication de masse, un symbole identitaire primordial, or ni le gallo et surtout pas le breton n'ont (encore) ce statut en Haute-Bretagne et en Basse-Bretagne (ni moyen de communication de masse, ni symbole identitaire valorisant).
Concernant la distinction entre nationalité et citoyenneté, vous ne faites que reprendre la vision d'extrême-droite classique avec le thème du droit du sang. Vous donnez du grain à moudre aux républicains souverainistes français comme le POI ou la Libre Pensée. N'appréciant ni l'extrême-droite ni la gauche souverainiste française, je me gausse. La nationalité n'a de valeur juridique et politique que si elle est reconnue par un Etat ou une majorité de la population. Ce n'est pas (encore) le cas en Bretagne, il n'existe donc pas de nationalité bretonne (sauf pour les militants, mais ils sont marginalisés).
Concernant la demande de langue bretonne, elle concerne généralement les militants (« demande sociale ! Demande sociale ! » crient-ils alors que ce sont toujours les mêmes de commune en commune) et la petite-bourgeoisie urbaine (il n'y a qu'à voir les catégories sociales des parents mettant leurs enfants à Diwan en Haute-Bretagne, on ne peut pas parler de /peuple/ au sens /populaire/ du terme). C'est-à-dire des classes parasitaires et potentiellement ennemi du progrès social et humain, pas les groupes sociaux porteurs d'avenir meilleur.
Pour Molac, il est élu d'un parti identitaire breton, ce qu'il dit sur la question n'a pas d'importance. A de l'importance le discours traditionnel de l'UDB qui est principalement anti-gallo.
Et oui je parle gallo quand je le souhaite et quand bien même, on peut être un promoteur du plurilinguisme sans nécessairement posséder des compétences actives dans les variétés dont on défend l'autonomie. Nombre de militants politiques bretons ne parlent pas breton (sauf les quelques slogans surannés) et ça ne gêne pas les dirigeants des partis puisque ceux-ci s'expriment en français à une population francophone.
Pour la promotion, il y a l'activité associative, professionnelle et syndicale, ça ne manque pas.
Je vous invite à consulter la cartographie glossonymique de la France la plus pertinente à ce jour sur le net : Voir le site
Je vous remercie pour le qualificatif «crise d'hystérie».
Mais je ne vous autorise pas prétendre ce que je pense de la langue gallèle à moins que vous pouvez citer l'un de mes textes!
Je pense que vous savez très bien que la langue bretonne était transmise au sein de la cellule familiale jusqu'à l'avènement du héro français «Jules Ferry» dont les théories racistes ne sont plus à démontrer tellement il les énoncait clairement!
Et que la politique étatique de destruction de la langue bretonne est l'un des cas les plus violents d'assimilation forcée dans l'Europe du 20ème siècle!
Une méthode éprouvée qui a fait du Maghred et de l'Afrique de l'Ouest des régions francophones!
Vos théories de haïne sont les mêmes qui furent la cause de tant de guerres en Europe et des politiques de colonisation dont l'Etat français s'est fait la spécialité!
Ce n'est pas pour rien que l'Etat français refuse très officiellement la ratification de l'ensemble des textes sur les droits de l'homme. (Il est comme vous, il n'est nullement raciste dès le moment ou chacun se déclare officiellement français!)
Un digne repésentant d'un Etat qui ne peut accepter la décolonisation qu'en semant la zizanie derrière lui!
L'Afrique de l'Ouest, le Maghreb et l'Indochine en sont des tristes exemples!
La zizanie est votre unique intérêt pour le Gallo.
Comme je vous le disais, je ne peux croire à la sincérité d'un soit disant défenseur du Gallo développant un tel niveau d'agressivité vis à vis de la langue bretonne.
Mais je note que vous oubliez d'évoquer le refus de la France de signer les textes européens sur les langues!
Cela me parait logique étant donné que l'ENSEMBLE des bretons y est favorable, ce qui démolie totalement vos théories.
Bien sûr, la France ne refuse pas cette ratification pour utiliser de sa langue dans un but de «mythe nationaliste»!
L'Europe a changé mais l'Etat français refuse de le faire, et croyez-moi à part la France des personnes comme vous l'Europe n'en veut plus!
Excusez de m'être emporté, je croyais sincèrement avoir à faire à quelqu'un d'intéressant. Au contraire, je réalise que vous êtes perclus de certitudes qui frisent à l'idéologie. Vous avez des oeillères, vous tirez des généralités à partir d'idées reçues ou à partir de positions du passé (ex. dire que l'UDB a une politique antigallo, elle est bien bonne celle-là...), mélanger le tout pour en faire un embrouillamini ridicule. Vous êtes pathétique.
Comme je considère n'avoir plus de temps à perdre avec vous, je voulais vous dire simplement 2 choses
La première est concernant la distinction entre la nationalité et la citoyenneté, à savoir par exemple que cela est le cas aux Etats Unis d'Amérique, je ne pense pas que leurs représentants soient d’extrême droite, là vous faites fort et cela témoigne que vous n'avez pas du voyager beaucoup en dehors de la France!!!!
deuxième point : puisque vous soutenez uniquement le gallo comme instrument pour semer la division en Bretagne, je ne pense pas que vous soyez suivi par beaucoup de militants respectables du gallo quand vous allez réclamer un statut à part distinct de la Bretagne pour le gallo et ses pratiquants. Sachez que l'emsav vit très bien la reconnaissance du gallo puisque cette dernière en est à l'origine et au contraire elle le promeut. Enfin je ne vous crois pas un seul instant quand vous dites que vous parlez le gallo, je pense réellement que vous vous en moquez pertinement...
Je ne vous salue donc pas
En vérité, celui qui voudrait parler les langues de Bretagne aurait du pain sur la planche car il faudrait apprendre :
-Le breton, langue traditionnelle du peuple de Basse-Bretagne et de l'Emsav;
-Le gallo, langue traditionnelle de la Haute-Bretagne;
-Le poitevin, langue traditionnelle de la Bretagne Sud-Loire;
-Le français, langue, de fait, de l'immense majorité des Bretons;
-Le latin, langue de l’Église bretonne, des premiers historiens bretons et des documents ducaux et royaux;
-L'anglais, langue maternelle d'une très forte minorité britannique présente en Centre-Bretagne et de nos frères d'outre-manche.
Voilà.
Et ne m'attribuez pas le statut de défenseur de la République, je ne me considère pas du côté de la République bourgeoise. Et qui a dit que j'étais contre la ratification de la Charte ? De toutes les manières, cette ratification ne vous satisferait pas assez étant donné qu'elle reconnaît le gallo et donc empêchera le roazhoneg de se répandre facilement en Haute-Bretagne.
@Ar Vran : pour l'UDB, je pense que vous n'avez jamais discuté concernant la place du gallo avec ses responsables. Mais étant donné votre position anti-gallo que vous tentez de faire passer pour pro-gallèse, ça ne m'étonne pas que vous n'ayez rien entendu de choquant. Allez voir du côté des jeunes de l'UDB pour avoir une bonne vieille vision mordrelienne de la politique linguistique bretonne.
Concernant la distinction citoyenneté-nationalité, si elle se fait dans les pays anglo-saxons, elle n'en constitue pas pour autant un modèle. C'est donc votre projet de société ? Classer les populations en fonction de l'identité ethnique qu'on leur assigne ou qu'elles se représentent ? Adieu le métissage et les rencontres ? Encore du grain à moudre pour les républicains français.
Et puis de toutes manières, ils ne reconnaissent de nationalité qu'aux populations qui peuvent se rattacher soit à un Etat existant (Mexique, Irlande, France, Allemande, etc.), soit quand la majorité des populations concernées reconnaît leur nationalité comme distincte de celle de l'Etat dans lequel ils vivent, je pense aux natives americans (tous les indiens reconnaissent des nations indiennes qui pré-existaient, ce qui n'est pas le cas des bretons).
Concernant la « zizanie », c'est un point de vue. Du mien, c'est vous qui amenez la zizanie en provoquant les hauts-bretons en les dressant (involontairement) contre la bretonnisation forcée de la Haute-Bretagne (combien de gens ai-je entendu durant mes enquêtes pester contre les panneaux en breton alors qu'une minorité seulement le parle de manière quotidienne, je me souviens cet ancien de Fougères qui faisait le lien avec l'occupation allemande et le hochdeutsch...).
Bien entendu que non, ma position radicale et réfléchie n'est pas celle de l'ensemble des militants gallo, mais elle fait son chemin sur et se nourrit de la réaction provoquée par la condescendance des militants bretons à l'égard des militants gallo et de la culture de Haute-Bretagne. La preuve que cela fonctionne, les asso gallèses choisissent de plus en plus leurs partenaires bas-bretons en fonction de leurs discours idéologiques. Et choisir de travailler avec des gens de l'Université de Brest plutôt que celle de Rennes, ou travailler avec Stumdi plutôt que Skol est le résultat d'une telle réflexion. Les choses avancent.
Concernant ma pratique du gallo, à vous de fantasmer sur mon propos, si cela peut vous permettre de trouver des raisons pour vous aveugler de la véracité de mes interventions.
Ur gerig evit lavarout d'ar stoumerien tamallet e harpan anezho. Hep stourm ne vezer ket treac'h ! Dav eo stourm evit ma pado sevenadur hon hendadoù, ijin hon gouenn. Ur droet eo d'ur bopl mirout e idañtelezh. Ur droed eo d'ur bopl chom bev. Ur droed eo d'an nen enoriñ e lignaj. Hag ar re a lâro ez eo gouennelouriezh e lavarin dezho eo int ar ouennelourien.
Ur pal boutin hon eus. Enoriñ memor hon tadoù-kozh, ha kas an dra-se d'ar rummadoù o tont.
Feiz am eus em Bro hag en e zifennerien.
Kalon vat deoc'h !
C'est pathétique. Et ça veut mener politiquement la Bretagne. Heureusement que les bretons dans leur ensemble ne vous apprécient pas. C'est au moins une sécurité.
Nul n’est prophète en son pays , n’est-ce pas ?
Maintenant «Aotrou Barghest» … Il est grand temps de rentrer à la niche …Quelle idée merveilleuse de la nommer « Troller’s Gill ».
Même moi, je n’y aurai pas pensé ! ( :0))
«vous faites preuve soit d'une méconnaissance crasse de l'histoire linguistique de la Bretagne»
Je vous remercie pour votre cours d'histoire linguistique. On n'a pas tous les jours la chance d'avoir un expert de votre compétence!
Grâce à vous, je sais que mes grands-parents étaient vieux probablement de plusieurs siècles!
J'espère avoir la même chance qu'eux! (enfin, je veux dire de vivre plusieurs siècles!)
Votre question Bretagne=colonie française? Oui bien sûr, c'est même la plus ancienne!
Cette vérité semble vous poser un problème. Est-ce que pour vous colonie doit rythmer avec couleur de peau?
Si la Bretagne n'était pas une colonie française, l'Etat français n'aurait pas interdit l'Etat breton, et n'aurait pas besoin d'interdire aujourd'hui l'enseignement de l'histoire de Bretagne, ni de séparer la Bretagne et de débretonniser la partie méridionnale.
De même, l'Etat français n'aurait aucune difficulté à ratifier l'ensemble des textes sur les Droits de l'Hommme!
Et oui, un Etat à l'aise dans ses valeurs n'a aucune raison de se comporter ainsi!
Vous qui êtes si illutre, comment l'expliquez-vous?
Une chose est sûre, votre pseudo correspond parfaitement à votre ouverture d'esprit! C'est criant de vérité!
Vilain toutou!
Komz gand eur zod red eo gwelloh rei flour gweniz d'ar moh ... Kaoz an arabaduz a zo hir ha paduz !
A galon
Et c'est quoi «Le mouvement gallo» ? Ca doit désigner la demi-douzaine de personnes sur-motivés qui ont étudié le gallo, et se répartissent à la tête d'une non-moins demi-douzaine d'asso. autour du gallo, dans lequelles se retrouvent une à quelques dizaines de personnes qui sont bien imcapables de tenir une discussion en gallo entre eux. A part ça, c'est quoi ? Faut croire qu'à partir d'une certaine altitude, certains ne peuvent plus redescendre... Et parmi eux, quelqu'uns plus virulents ou aigris, qui s'en prennent aux militants bretons et aux défenseurs de la langue bretonne dès que l'occasion se présente, en opposant gallo et langue bretonne, et en essayant de faire croire que le breton ou les militants bretons sont responsables de tous les malheurs du gallo. Leur idéologie n'a aucune prise sur leurs sois-disants «compatriotes» «Hauts-Bretons», alors que dire sur le mouvement breton... !
C'est quoi la «bretonnisation forcée de la Haute-Bretagne» ???? Je vois pas. Qui donc est FORCÉ d'utiliser le breton en Haute-Bretagne. S'il y a des avancées pour le breton, ça retire quoi au gallo ? La manipulation d'expressions et concepts fumeux ne rebutent pas certains (sans parlers des «confusion argumentative» ou «élucubrations discursives» ! C'est comme la confiture, ça s'étale...)
A qui doit-on l'absence de transmmission du gallo ? A qui doit-on l'absence d'écoles en gallo ? A qui doit-on la mésentente orthographique ? A qui doit-on l'absence d'outils d'informations modernes en gallo (presse, wikipédia...) ? A qui doit-on l'absence de métiers en gallo ? A qui doit-on l'absence de statut pour le gallo ? Bref... A qui doit-on le déclin du gallo ? Faut vraiment être mahonnête pour essayer de faire croire que c'est la faute des militants bretons...
Rennes se dit capitale de la Bretagne. Alors, comment concevoir une capitale qui ignorerait totalement la langue spécifique du pays? Le breton est bien présent à Rennes. Les brittophones y sont nombreux. Ils y sont aussi minoritaires, comme à Quimper, Vannes, Brest, Nantes, Pontivy; etc. Il n'y a donc pas fondamentalement de différence entre ces grandes villes pour la légitimité de la reconnaissance publique de la langue bretonne. Personne n'oblige personne à parler breton et les francophones majoritaires se doivent d'accompagner ce mouvement de réappropriation de la langue bretonne, à Rennes comme à Brest. C'est ce qui se fait généralement. Les Bretonnes et Bretons sont nombreux à avoir suivi d'une façon ou d'une autre, en particulier en cours du soir, une formation ou même une initiation, sur la langue bretonne. Il y a majoritairement une sympathie pour la langue bretonne et un regret de ne pas pouvoir la parler car bien évidemment l'apprendre, pour le moins, demande un minimum d'effort.
Par ailleurs, la ligne Sébillot de 1886, entre Basse et Haute Bretagne, n'a plus actuellement de sens, sinon historique. Il va de soit que les militants de la langue bretonne en Haute-Bretagne s'intéressent et sont partie prenante du développement de la culture populaire, traditionnelle et contemporaine, en breton comme en français, puisque c'est en français que les chants populaires et les chants à danser se font en Haute-Bretagne. La part portée par les Bretons de Haute-Bretagne pour la langue bretonne a toujours été importante. Il serait facile de citer de nombreux enseignants, des grammairiens, ou des personnes qui exercent actuellement dans l'audiovisuel.
L'heure n'est pas aux petits pas. Il y a urgence ! On estime à 200 000 le nombre de brittophones, 4 400 000 Bretonnes et Bretons, et 7 000 000 000 d'habitants sur la planète. Soit: 4,5 % de brittophones en Bretagne, les habitants de la Bretagne représentent 0,06 % de la population planétaire, et il y a 0,0029% de brittophones sur la planète... Le chiffre va descendre à 100 000 brittophones, et la planète va passer à 9 000 000 000 humains. Pour certains, il faudrait cantonner, les brittophones à la ligne Sébillot de 1886. De quel droit ? Le breton n'aurait pas sa place à Rennes ? Pourquoi ? Le breton serait donc condamné à reculer toujours plus à l'Ouest ? On ne se pose pas la même question pour les autres langues, l'anglais, le français! On ne demande pas la lune ! Simplement, la sympathie, la tolérance, et le partage des enjeux sur l'avenir de la langue bretonne, et donc de la Bretagne en tant que telle !
La Bretagne serait donc encore trop grande pour la langue bretonne ? Il ne faut pas perdre de vue que l'avenir d'une langue n'est jamais assuré par des poches résiduelles. La Bretagne est un tout petit pays. Les décisions politiques ne sont pas applicables à un seul morceau de territoire. La mise en place d'une télévision en langue bretonne doit se faire sur les 5 départements, avec la possibilité d'écoute dans le monde entier. De même pour les écoles bilingues, et toutes autres politiques linguistiques publiques, comme le breton dans le réseau ferroviaire par exemple. Les élus de Rennes et de Nantes, au sens large, doivent être partie prenante du développement de la langue bretonne, sinon à terme, le breton est appelé à disparaître. Car aucun sanctuaire linguistique ne peut subsister, couper de la marche commune de l'ensemble d'une société, d'une communauté. Or l'intérêt de l'existence même de la Bretagne, c'est bien d'être une communauté à taille humaine, diverse et démocratique, bien évidemment.
Je ne connais pas les circonstances concrètes qui ont conduit les deux militants de Breizhistance à ce procès. Par contre, je souscris à la nécessité de développer le breton, en fonction et en s'appuyant sur la demande sociale, sur l'ensemble de la Bretagne. En l'occurrence, ici, à Rennes, capitale administrative actuelle d'une partie de la Bretagne. J'apporte mon soutien aux deux militants Corentin Lemonnier et Yoann Colas. Les vacances ne portent pas aux rassemblements, c'est d'autant plus important de venir les soutenir jeudi 16 août à 14h à Rennes.