Une voiture qui coûte deux centimes du kilomètre

Interview publié le 31/07/12 1:06 dans Environnement par Fanny Chauffin pour ABP
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Petite, jaune, silencieuse, elle est la première voiture électrique du pays

Laurence n'avait pas passé son permis. Elle voulait rouler écologique et peu lui importait la vitesse.

Pour 11500 euros, la voici propriétaire d'une auto qui roule à 40 à l'heure (elle pourrait aller jusqu'à 60 si elle avait son permis). Elle a 40 kilomètres d'autonomie, recharge en huit heures sa batterie avec une simple prise qui vient de la voiture. Par précaution, elle emmène une rallonge pour recharger quand elle se rend assez loin. Le coffre est spacieux.

La voiture est totalement silencieuse. Un jour au bourg, elle a retrouvé sur un papier laissé sur sa voiture : "et ton jus, tu le prends où ? ". La réponse est facile : elle est abonnée à Enercoop et plus à EDF, en attendant d'installer les panneaux solaires qui devraient diminuer encore ses deux centimes du kilomètre ...


Vos commentaires :
Samedi 18 mai 2024
C'est une bonne question!

Si en Bretagne nous disposions d'un Ministère de l'Economie comme dans les Landers allemands ou au Pays de Galles, nous pourrions coupler la production de la voiture électrique bretonne (la Bluecar) avec la production d'une électricité verte par les hydroliennes bretonnes de Sabella ou la méthanisation dans les fermes (Bretagne=1ère région agricole d'Europe).

Ce serait un beau projet pour projeter une image moderne et hi-tech de la Bretagne!

Sauf que la Bretagne n'est pas un Lander, et l'Etat français n'a pas retenu les hydroliennes bretonnes pour la Bretagne. De plus, la méthanisation est problèmatique car la vente de gaz pour produire de l'électricité est un monopole d'état!

Dommage que les écolos bretons ne défendrent que peu l'économie verte «Made in Brittany»! Tout comme leur incapacité à défendre une voiture électrique bretonne produite par un breton qui est, horreur, un libéral!

Mais bon, est-ce si important d'avoir de l'emploi en Bretagne quand les bretons auront bientôt la chance d'avoir le TGV nucléaire français pour travailler à Paris!

Même ENERCOOP, qui vend son électricité à cette conductrice bretonne, et une entreprise Parisienne! Sont fort ces Parisiens!

Donc on communique sur une voiture espagnole (sauf erreur) et une entreprise d'électricité parisienne, un ensemble qui ne crée aucun emploi en Bretagne!

Un succès formidable!

Mais soyons positif, il y une belle expérience de production électrique d'origine agricole dans les Côtes d'Armor. Donc, il y a de l'espoir!

Et si les Ecolos parvenaient enfin à défendre l'idée d'un transfert de compétence vers le Conseil Régional, cela irait encore mieux!

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