Dans son édition de jeudi, le New-York Times (site payant) fait une page entière sur l'Ile-de-Sein au sujet de sa disparition éventuelle due à la remontée du niveau de la mer. Présentant les Sénans comme des hommes courageux, le premier quotidien au monde, par son tirage et son autorité, affirme que si les Sénans avaient su décider de se battre contre les Nazis, ils pouvaient tout autant de se battre et gagner contre la mer et gagner.
Le New-York-Times mentionne l'engagement précoce et massif des Sénans au service des forces du général De Gaulle (128 hommes rejoignirent la Grande Bretagne avant même l'arrivée des Allemands sur l'île). L'auteur, Patrick Healy, parle aussi élogieusement de leur solidarité insulaire. La langue bretonne, qui n'est plus parlée sur l'île, est mentionnée en tant que «dialecte breton» . Détail cocasse, très peu connu, les Sénans ne payeraient pas d'impôts depuis une ordonnance de Louis XIV les récompensant d'avoir sauvé d'un naufrage les marins d'un navire de la Marine royale. Comme quoi, l'impôt n'est pas le même pour tous même après la nuit du 4 août 1789.
■