Les Rencontres internationales de harpes de Dinan ont connu par rapport à l'année dernière une augmentation de 10 % de ses effectifs chez les stagiaires et parmi les spectateurs et ont accueilli plus de 18 artistes. Myrdhin le fondateur du Festival, Pascal Lamour pour Le Chant de la Mandragore et Ralf Kleemann qui arrive de Hambourg, nous ont donné une interview et nous parlent de leur parcours et de leur passion pour la culture celtique et la harpe.
«Le Festival fondé en 1984 est un véritable succès. Au début, il durait une journée avec 500 auditeurs et il s'agissait d'enrichir le répertoire de la harpe celtique en favorisant la création et la composition. Aujourd'hui, le Festival dure une semaine avec 5000 auditeurs en passant d'un concours à une manifestation plus festive où se retrouvent des gens de tous les âges et surtout des adolescents. 17 nationalités sont représentées du Japon en passant par l'Amérique du Sud. On ne cherche pas à battre des records en chiffres. On souhaite garder le caractère familial.» Le Festival reçoit des aides de la ville, du Conseil Général des Côtes d'Armor, de la Région Bretagne mais pas de l'Etat français.
Pascal Lamour, qui nous présente son spectacle en breton et en français, raconte comment il a écrit son dernier livre qui est une réflexion sur la philosophie, une quête des éléments sur la musique et la médecine traditionnelle. C'est que Pascal, tout comme Myrdhin, est un druide. Son intérêt est d'aller vers les choses les plus anciennes et les mélanger avec le savoir actuel. Nous découvrons Pascal dans les coulisses du Théâtre des Jacobins juste avant de passer sur scène.
Ralf Kleemann, qui est en effet assez discret et que nous avons eu la chance de rencontrer lors de son passage dans les coulisses du Théâtre des Jacobins, nous dit en quelques mots dans un mélange de français et d'allemand son intérêt pour la harpe et la musique celte.
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