Les Amiraux et Vice-Amiraux de Bretagne.
1590, Le duc de Mercœur se rendit à Hennebont avec les Espagnols, il avait en outre des vaisseaux, Hennebont demeura au duc jusqu’à la paix faite avec Henry IV, Ogée
1593, Guengat (vice-amiral de Bretagne et capitaine de Brest, attaquant Douarnenez) échappe au naufrage et aux ennemis, il recueillit les débris de sa flotte et retourna à Brest, Ogée
1598, son (Trouellus du Mesgouës) influence à la cour de Catherine de Médicis lui vaut en 1565 le poste de gouverneur de Morlaix. En 1577 et 1578, le roi Henri III lui accorde deux commissions. Celle de 1578 le nomme vice-roi des Terres-Neuves, c'est-à-dire de la Nouvelle-France, avec pouvoir de gouverner celle-ci. Il obtint d’Henry IV, le 12 janvier 1598, un édit qui le nommait lieutenant général pour le roi aux pays de Canada, Hochelaga, Terre-Neuve, Labrador, rivière de la Grande-Baie, de Norembergue et terres adjacentes.
1602, les marins bretons furent avec les Normands, les premiers à fréquenter la mer de l’Inde, Histoire maritime de France, Volume 1 Par Léon Guérin
1607, le Grand Duc de Toscane chargea de cette fameuse expédition (contre Bône (Algérie), l'ancienne Hippone, et les barbaresques) Silvio Piccolomini connétable de l'Ordre de Saint Etienne et capitaine d’une valeur éprouvée. Le commandement de la flotte fut donné à Jacques Inghirami natif de Volterra. Elle n'étoit composée que de quelques galères et de cinq vaisseaux Bretons, et étoit montée de deux mille hommes, Jacques-Auguste De Thou, 1553-1617, magistrat, historien, écrivain et homme politique français
1607, dans le Jonas, Champlain, revenant du Canada, atterrit à Roscoff après un misérable voyage, Champlain's Dream Par David Hackett Fischer
1616, remontrances très humbles des Etats de Rennes. Le pays de Canada, maintenant appelé la Nouvelle France, fut premièrement découvert par les Bretons …, 5 novembre 1616, Notes pour servir à l'histoire, à la bibliographie et à la cartographie de la Nouvelle France et des pays adjacents, 1545-1700 par l'auteur de la «Bibliotheca americana vetustissima», H. Harrisse 1829-1910
1619, Louis XIII pensant que la flotte bretonne n’était pas assez forte pour bloquer la Rochelle, fit venir des galères par le détroit de Gibraltar, Heroes of Modern Crusades : True Stories of the Undaunted Chivalry of ... Par Edward Gilliat
1622, je ne dois oublier l'assistance que la noble ville de Saint-Malo a donnée de nostre temps au Roy Très-Chrétien Louys XIII contre les rebelles rochelois, l'an 1622. luy ayant fourny une flotte de vingt-deux navires de guerre, armées et équipées, desquelles les capitaines, pilottes, maistres, canoniers, mariniers et la plupart des soldats, estoient malouins laquelle démarra du havre de saint Malo le jour de saint Laurens dixième aoust, et alla joindre les vaisseaux et galères de Monseigneur le Duc de Guise, lequel aydé de ce secours livra la bataille aux mutins rebelles qu'il vainquit, ayant ou bruslé ou coulé à fonds quinze de leurs vaisseaux, Albert Le Grand
1636, au commencement de l'année, l'archevêque de Bordeaux, Henri d'Escoubleau de Sourdis, prépara une armée navale dans les ports de l'Océan. Cette armée, était ainsi composée : escadre de Bretagne, seize vaisseaux ; escadre de Guyenne, quatorze vaisseaux et escadre de Normandie, huit vaisseaux, Cartes marines, constructions navales, voyages de découverte chez les Normands, 1500-1650. A. Anthiaume
1626, 1696, à propos de Mme de Sévigné, les histoires de France proprement dites, si volumineuses qu'elles soient, ne nous ont guère plus servi. Le dédain avec lequel elles ont traité la marine semblerait venir à l'appui de ce paradoxe superficiel, échappé, comme tant d'autres, à madame de Sévigné … : « Que depuis la bataille d'Actium, on ne voyait pas que les combats de mer eussent rien produit ». En réalité, notre histoire maritime n'a point obtenu de place dans les histoires générales, Histoire maritime de France, Volume 1 Par Léon Guérin
1657, on donne aussi quelquefois aux navires le nom des Etats, des provinces ou des villes où ils ont été construits ou équipés. Ainsi l'on dit, navire Anglois, navire Normand, navire Breton, navire Malouin, navire Nantois, Dictionnaire universel de commerce, contenant tout ce qui concerne le commerce qui se fait dans les quatre parties du monde. Sr Jacques Savary Des Brulons, Dictionnaire universel du commerce, 1741
1690, c’est de Bretagne, à la fin du XVIIe, que le prétendant aux trônes d’Ecosse et d’Irlande, Jacques II, descendant des Stuart, embarque avant d’être défait, à la bataille de la Boyne, en juillet 1690, par le prince protestant Guillaume d’Orange.
1690, Malvinas : toponyme donné par les marins français qui fréquentent les îles en 1690. Ils étaient de Saint Malo, Bretagne et ont été appelés ensuite « malouines »
1745, c’est de l’estuaire de la Loire (Bretagne) que partit, en 1745, un prince issu de la famille des Stuart, Charles Edouard (Bonnie prince Charlie). Il souleva l’Ecosse, battit les Anglais à maintes reprises avant d’être écrasé. Traqué, il parvint à s’échapper, fut récupéré par le malouin Dufresne et revint à Roscoff en Bretagne, Erwan Chartier-Le Floch
Les Amiraux de Bretagne
1320, Geoffroi De La Lande, amiral de Bretagne sous les ducs Arthur II et Jean III, Infobretagne
1352, Doria, vulgairement appelé Baude Doré, d'une illustre maison de Gênes, était, en 1352, amiral de Bretagne. Il prend cette qualité dans un certificat scellé de ses armes, donné à Thobie la Rage, écuyer génois, le 6 février de la même année, Dom Morice, Preuves
1364, Nicolas Bouchart, né à Batz, était amiral de Bretagne en 1364. Après la bataille d'Auray, rapporte d'Argentré, le duc Jean le Vaillant se retira quelques jours à Guérande, qui était son apanage, où messire Nicolas Bouchart, lors amiral de Bretagne sous lui, avait du temps des guerres fait bâtir le château du Croisic; Dom Morice. D'Argentré. Infobretagne
1397, Etienne Goyon, chevalier, est qualifié amiral de Bretagne, dans une lettre du duc Jean IV, du 12 juin 1397, relative à la reddition de Brest. Les titres de chevalier et d'amiral de Bretagne lui sont encore donnés dans des lettres de la duchesse de Bretagne, du 19 janvier 1399, Infobretagne
1405, 1411, Jean De Penhoet, chevalier, amiral de Bretagne, ainsi qualifié dans un sauf-conduit donné à Westminster, le 23 septembre 1411, par le roi d'Angleterre aux ambassadeurs du duc de Bretagne. Il figure avec les titres de chevalier et d'amiral de Bretagne dans une commission de ce prince, du 27 octobre de la même année, pour renouveler la trêve avec le roi d'Angleterre. Il gagna, en 1404, le combat naval de Saint-Mathieu, sur les Anglais, leur prit beaucoup de vaisseaux et leur fit éprouver une perte de deux mille hommes. Le rôle de cette montre lui donne les qualités de chevalier et d'amiral de Bretagne; il possédait encore en 1430 cette dignité. En 1423, pendant que Jean de Penhoët était amiral de Bretagne, les Anglais vinrent assiéger le mont Saint-Michel, par terre et par mer. Des vaisseaux furent armés, qui se trouvaient dans le port de Saint-Malo. Briant de Châteaubriant, sire de Beaufort, fut déclaré amiral de la flotte. Le combat fut vif et long, parce que les vaisseaux anglais étaient plus élevés et plus forts que ceux des Bretons, mais le courage de ces derniers suppléa à ce qui leur manquait du côté des vaisseaux. Les Anglais, après une vigoureuse résistance, furent contraints de prendre le large et d'abandonner une partie de leur flotte. Cette victoire obligea les Anglais à lever le siège du mont Saint-Michel. C'est à tort que quelques auteurs ont cru que Briant de Châteaubriant avait été amiral de Bretagne ; il fut seulement, par occasion, mis à la tête de la flotte qui secourut le mont Saint-Michel, Bertrand d’Argentré
1433, Jean Du Quelenec, vicomte Du Fou, amiral de Bretagne, est mentionné dans un compte d'Auffray Guynot, trésorier, l'an 1433. Les titres d'amiral de Bretagne et de chambellan du Duc lui sont donnés dans un compte du 1er août 1451, de Raoul de Launay, et ceux d'amiral et de capitaine de Brest, dans un compte de 1453, de Guillaume Le Roux, trésorier. Le vicomte du Fou conduisit, en 1451, une flotte devant Bordeaux, et contribua à la reddition de cette ville. Il était encore amiral en 1484, Infobretagne et Anciens Evêchés de Bretagne Par J. GESLIN de BOURGOGNE , d'après Geslin, Guyon de Quélénec, père de jean, était amiral en 1442.
Les Bretons ne contribuèrent pas peu à la prise de cette dernière ville. Car par les ordres du duc, l’amiral Jean de Quelenec mena une flotte devant Bordeaux tandis qu' elle était assiégée par l'armée du roi. Il y avait sur cette flotte huit cents hommes de débarquement qui servirent a resserrer la place et hâter sa soumission au roi. Jean de Muzillac, gouverneur de Guérande, était l'un des capitaines qui avaient suivi l'amiral; il commandait un corps de deux cents hommes, Dom Morice
1484, Jean Du Quelenec, fils du précédent, fut aussi amiral de Bretagne. On lit dans les registres de la chancellerie, commençant le premier octobre 1484, ce qui suit : Don de rachat à Jehan du Quelenec, admiral de Bretagne, pour le décez d'autre Jean du Quelenec, aussi admiral, du 17 avril, ledit Jehan institué admiral par lettres du 10 dudit mois. Jean du Quellenec, vicomte du Fou, amiral de Bretagne, institua par lettres du 25 janvier 1486, scellées de ses armes, son cher et amé cousin Bizien de Kerousy lieutenant-général de son amirauté pour toute la mer, et capitaine de sa nef nommée le grand lion. Les registres de la chancellerie contiennent un état très-curieux de la marine de Bretagne en 1487; elle se composait de trente-six navires. On voit dans les mêmes registres que le vicomte du Fou était encore amiral en 1488, mais que l'année suivante il fut privé de sa charge, pour avoir pris le parti du roi et avoir amené une flotte afin de défendre Brest, du côté de la mer, contre les entreprises des Bretons et des Anglais ; car, à cette époque, la duchesse de Bretagne, craignant que le roi de France ne s'emparât de son duché, avait demandé du secours au roi d'Angleterre, Infobretagne et Anciens Evêchés de Bretagne Par J. GESLIN de BOURGOGNE confusion parfois entre Guyon et jean de Quelenec, son fils
1491, Louis De Rohan, est compris en qualité d'amiral de Bretagne dans un compte de J. de l'Espinay, trésorier général, du 11 septembre 1491, Infobretagne
1498, Jean De Chalons, prince D'Orange, amiral de Bretagne et capitaine de Saint-Malo. Le prince d'Orange, issu de la maison de Bourgogne, était neveu du duc François II. Il commanda une partie de l'armée bretonne au combat de Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488. Il était encore amiral en 1500, Infobretagne
1501, Louis De La Trémoille était amiral de Bretagne en 1501, Dom Morice. Le P. Anselme
1525, Guy XVIème du nom, comte de Laval, fut, suivant le P. Anselme, d'Argentré et Moréri, gouverneur et amiral de Bretagne. Voici comment en parle d'Argentré à la page 1042 de son Histoire de Bretagne : « L'an 1531, avant Pâques, décéda Nicolas, dit Guy XVI, comte de Laval, gouverneur et amiral de Bretagne, l'un des plus riches et des plus puissants seigneurs du pays, homme courageux, qui avait fait (à ce qu'on disait) preuve de sa valeur à la journée de Fornoue et à Gennes, amateur de son pays, fidèle à son roi et qui avait maintenu le pays en repos ». Nous voyons dans les Preuves de Dom Morice, que les charges de gouverneur et d'amiral de Bretagne étaient ordinairement réunies à cette époque, sans doute afin de donner au gouverneur de Bretagne le commandement des forces de terre et de mer, Infobretagne
1529, Philippe Chabot, fut institué amiral de Bretagne, en remplacement de Louis de la Trémoille, par lettres du 23 mars 1525. Il fut créé amiral de France en 1526, Infobretagne
1531, Jean De Laval, né en janvier 1486, servit en Italie sous le roi François Ier, qui le fit chevalier de son ordre, gouverneur et amiral de Bretagne. Ainsi s'exprime le P. Anselme, sans apporter aucune preuve à l'appui de cette assertion. Moréri dit aussi que Jean de Laval fut gouverneur et amiral de Bretagne. Les Preuves de l'histoire de Dom Morice contiennent des actes des années 1531, 1539 et 1540, qui prouvent bien que Jean de Laval, Sieur de Châteaubriant, était gouverneur de Bretagne, mais nullement amiral. D'Argentré, en parlant de lui, dit seulement qu'il fut lieutenant du roi en Bretagne et homme singulier en toutes choses. Ainsi que nous l'avons fait observer précédemment, les charges de gouverneur et d'amiral de Bretagne étaient alors ordinairement réunies, Infobretagne
1584, le roi Henri III ayant créé son beau-frère, le duc de Joyeuse, amiral de Bretagne, dut intervenir entre lui et le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne et chef de l'amirauté, afin d'établir leurs droits respectifs, ce qui eut lieu par une transaction passée le 6 avril de la même année entre les deux seigneurs. Depuis cette époque, la charge d'amiral de Bretagne fut réunie à celle d'amiral de France (A. de Couffon de Kerdellech), Infobretagne
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