Contrairement à la Corse, où deux régionalistes sont qualifiés au second tour des législatives, à la Martinique, où un indépendantiste a de fortes chances d'être élu et à la Nouvelle Calédonie, où un Kanak a atomisé la droite locale (voir notre article) les candidats bretons n'ont pas fait d'étincelles. Que se passe-t-il et quels sont les chiffres ? Suivez le guide… et nous vous expliquerons pourquoi il faut encore croire dans le mouvement breton.
La Bretagne, c'est 4,4 millions d'habitants et un grand nombre de circonscriptions sur cinq départements. Pas évident à couvrir… quoique pour une fois cet exercice a été réalisé presque sans impair avec 30 circonscriptions sur 37 pourvues d'un candidat breton… mais avec un grand nombre de formations auquel s'ajoutaient encore les députés sortants qui avaient œuvré pour la Bretagne. Pas très lisible pour l'électeur.
Prime aux sortants et au réalisme, plusieurs députés qui ont sans conteste œuvré pour la cause d'une Bretagne unie et forte ont été primés par leurs électeurs et peuvent aborder le second tour avec confiance (voir notre article) : c'est le cas de Marc Le Fur dans la 3e circonscription des Côtes-d'Armor (46,64 %), François de Rugy dans la 1e de Loire-Atlantique (47,83 %), Thierry Benoît dans la 6e d'Ille-et-Vilaine (40,33 %), Christophe Priou dans la 7e de Loire-Atlantique (41,41 %) et Jean-Jacques Urvoas dans la 1e du Finistère à Quimper (49,38 %). Michel Hunault (6e de Loire-Atlantique) ira moins serein peut-être (32.48% contre 34.78% à son adversaire socialiste) mais l'avantage mathématique lui reste acquis, en théorie.
Ensuite se détachent nettement trois personnalités, deux plutôt bien ancrées dans la gauche, du Mouvement Bretagne et Progrès, l'une proche de l'UDB et soutenue par cette dernière formation, les Verts et le PS. Dans la 6e circonscription du Finistère, Christian Troadec du Mouvement Bretagne et Progrès accède avec 19,92 % se désiste pourt le candidat socialiste Richard Ferrand. Dans la 6e circonscription du Morbihan, Christian Derrien atteint un score très honorable de 13,60 % des voix mais ne se maintient pas pour le second tour. Enfin dans la 4e circonscription du même département, Paul Molac arrive, rassemble 26,04 % des voix et se propulse à un 2nd tour où l'avantage mathématique devrait permettre une victoire de la droite, le FN ayant fait 9,66 % des voix et un centriste 14,73 %.
Ces législatives devaient permettre le lancement des Identitaires Bretons de Bretagne Nous avons foi en toi ; les 10 candidatures étaient du reste les seules du Bloc Identitaire et de ses organisations partenaires en France. Bernique ! en Bretagne, aucun candidat de Bretagne nous avons foi en toi n'a dépassé 1 % si ce n'est Marie Ollivier dans la 3e circonscription du Morbihan. Sinon, il y a Yann Vallerie (4e du 29) à 0,58 %, Mikael Lo Verso (5e du 29) à 0,69 %, Anne-Marie Rimbault (29-6) à 0,60 %. Dans les Côtes-d'Armor Claude Guillemain à 0,66 %. En Ille-et-Vilaine Christophe Daniou (35-1) à 0,66 %, Simon Danjou (35-2) à 0,73 %, Émeline Berhault (35-7) à 0,44 %. En Loire-Atlantique enfin, Valérie Mereau (44-8) à 0,76 %. Bref, la mayonnaise n'a pas pris dans un pays où le vote FN habituellement rachitique suffit à canaliser toutes les envies de voter très à droite, assez rares d'ailleurs grâce à une culture particulière et un marché du travail dominé par la main d'œuvre locale bretonne.
Du côté de l'extrême-gauche, pas mieux. Breizhistance tout seul, ça ne marche pas. Un peu mieux certes que l'extrême-droite, mais les 1,40 % de Maïwenn Salomon (22-4) et le 1,10 % de Jonathan Guillaume (44-6) ne changeront pas la face du monde, ni de la Bretagne. Que d'efforts perdus !
La casse électorale a aussi touché les formations plutôt situées au centre ou dites apolitiques. Trop petites, elles ne sont pas assez connues des Bretons. Ainsi, l'échec du Parti Breton est cuisant : dix ans après sa création, il n'est pas plus avancé que le tout neuf En Avant Bretagne, qui alignait aussi deux candidats. Jugez plutôt : pour le Parti Breton, Claudine Perron (56-6) 1,03 % et Yves Pelle (22-2) 1,19 %. Pour En Avant Bretagne François Le Gal (56-1) 0,90 % et Bertrand Déléon (56-2) 0,88 %. Même dans leurs fiefs respectifs, ces candidats restent ignorés du grand nombre, faute de visibilité, et pour le Parti Breton, d'une communication efficace sur une réflexion – notamment économique – pourtant très aboutie.
Les rares circonscriptions où les formations en présence ont fait le pari de l'union ont vu une certaine réussite des candidats bretons. L'UDB, confortée cette fois par les Verts (mais pas partout), fait des scores honorables dans plusieurs endroits, notamment dans la 1e circonscription des Côtes d'Armor (Stiefvater, 5,66 % des voix), mais encore à Rezé (44-4) avec Yann Quémeneur (2,26 % des voix) voire dans la 5e des Côtes-d'Armor avec Philippe Coulau (2,18 %) ou Yann Syz dans la 5e du Morbihan (2,01 %). Mais d'autres candidats de l'UDB ont à peine dépassé le 1 %, comme Isabelle Moign (29-8, 1,27 %) ou Anne-Marie Kervern (29-2, 1,57 %), sans oublier Marie Levrel dans la 5e circonscription de Loire-Atlantique (1,02 %) ou encore Valérie Coussinet dans la 3e d'Ille-et-Vilaine (0,91 %).
En revanche, là où elle s'est unie avec le PS et les Verts pour présenter une candidature unique positionnée à gauche, celle de Paul Molac, elle arrive à atteindre le 2e tour et 26,04 % des voix, dans une circonscription difficilement gagnable il est vrai. Mais ceci est déjà une petite victoire et un grand signe d'espoir. Autre signe d'espoir, la candidature commune UDB et Breizhistance a rallié 4,46 % des suffrages dans la circonscription de Redon. Signe que si, seule, Breizhistance, groupusculaire et captée par l'extrême-gauche française (Front de Gauche, NPA) n'est pas viable, un positionnement moins clivant dans une union avec l'UDB permettra à une gauche bretonne assumée de voir le jour.
Comment se fait-il que les Corses, les Martiniquais ou les Calédoniens placent un ou deux nationalistes/indépendantistes en situation de vaincre et pas nous ? Comment est-il possible que chez eux, les candidats qui assument leur identité nationale dépassent fréquemment les 10 % et parfois les 20 % et pas chez nous ?
La recette est simple pourtant : ancrage local, union des formations politiques, positionnement idéologique clair et rassembleur, réalisme politique. Il y a en Bretagne, de gauche à droite : Breizhistance, Mouvement Bretagne et Progrès, l'UDB, En avant Bretagne, le Parti Breton et Jeune Bretagne sans oublier Adsav ! complètement moribond. Ce nombre bien trop important et l'extrême différence qui existe entre toutes ces formations donnent à l'électeur moyen l'impression que l'Emsav, la branche politique du mouvement breton, est un panier de crabes dangereux et peu compréhensible. C'était le cas de la Corse récemment, et encore aujourd'hui la division entre les régionalistes modérés de Femu a Corsica et les nationalistes durs a causé l'absence des candidats corses dans la moitié des circonscriptions, soit deux sur quatre. Mais il n'y a que deux formations… imaginez avec six ! Et bien vous avez la Bretagne politique, diversité de partis, de candidats, de voix… mais complètement inaudible dans une élection législative.
Il y a aussi que les divers partis de l'Emsav veulent à tout prix agir seuls, distinctement des députés déjà en place et qui oeuvrent pourtant avec succès et pour leurs territoires, et pour l'ensemble de la Bretagne. Des députés comme Urvoas, Le Fur ou de Rugy, Hunault ou Thierry Benoît, Priou, etc. bien placés pour être réélus, qui sont aujourd'hui, quoi qu'on en dise et quel que soit leur affiliation politique, les meilleurs contributeurs à l'Emsav, les plus audibles, les mieux soutenus, les mieux implantés. Comment les mouvements bretons, notamment de droite peuvent-ils se permettre d'ignorer qu'il y a aujourd'hui en Bretagne des députés du centre et de la droite modérée qui se saisissent des problématiques bretonnes et qui oeuvrent de façon consensuelle pour y apporter, enfin, des réponses ? Le premier des réalismes politiques serait de s'appuyer sur les députés déjà en place pour contourner les obstacles mis en place par la République jacobine et ce, quelle que soit leur affiliation politique, car nous sommes tous Bretons avant de porter une étiquette politique, et l'on ne peut dignement assimiler ces députés chevillés à la Bretagne à des manches à balai étiquetés UMP ou PS.
Il y a encore que si la Bretagne n'aime pas les extrêmes, elle penche au centre. Les réponses au questionnaire adressé à l'ensemble des candidats dans les 5 départements, Côtes-d'Armor (voir notre article) Morbihan (voir notre article) Finistère (voir notre article) et (voir notre article) Ille-et-Vilaine (voir notre article) et Loire-Atlantique (voir notre article) ont montré l'émergence d'une nouvelle génération politique, essentiellement écologiste et centriste, qui porte en avant plus spontanément les revendications bretonnes, rendues compréhensibles et partagées par un grand nombre de Bretons après plusieurs décennies de luttes communes. Ces candidats du Modem ou de Verts et Écologie sont les nouveaux candidats bretons et eux aussi apportent un rayon de soleil et d'espoir dans une Bretagne qui en a tant besoin. Ainsi Carole Guillerm (MoDem, 4e circonscription du Finistère, 2,58 %) qui égale pour une première participation ce qui est d'habitude un très bon score pour l'UDB seule. Ou encore Erwann Balanant dans la 7e du même département, avec 4,38 %. Ou Alain Coraud (MoDem, 10e circonscription de Loire-Atlantique, 3,23 %). Ou une candidate écologiste parmi d'autres, Pascale Hameau à Saint-Nazaire (6,08 %). Les Verts ont souvent obtenu en Bretagne, au premier tour de ces élections, entre 4 et 7 % des voix, avec des opinions très proches des mouvements bretons comme l'a révélé notre questionnaire. Dans les sillons poussent de nouveaux Bretons, rassembleurs, investis dans la vie politique… quelle moisson d’espérance réservent-ils à la Bretagne ?
Et puis il y a le MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), autour de Carhaix. Christian Troadec vient d'annoncer son retrait. Joint par l'ABP, il explique « Je n'étais pas en position pour gagner, de toutes façons, c'est le candidat socialiste qui allait passer, donc je me suis désisté. Mais nous avons eu de très bons résultats dans plusieurs communes, et nous allons continuer, petit à petit l'oiseau fait son nid. Et en 2014 nous présenterons de nouveaux candidats »
Fort d'un solide ancrage dans le Kreiz Breizh (Centre-Bretagne), le MBP fait peu à peu son nid. Gestion locale, positionnement clair à gauche, volonté d'union et revendications claires, l'hirondelle du MBP penche à gauche mais en bon maçon, construit son nid et va chercher les voix une à une, dans la durée. Pas de parachutage de candidat, pas de revendications floues et populistes, comme l'a fait Bretagne nous avons foi en Toi : MPB a les mains dans le cambouis, façon Peppone, et l'assume. Qui de mieux qu'un élu local peut connaître des attentes des Bretons et y répondre ? En 2014 nous aurons une part de réponse.
En 1972, un auteur du nationalisme breton écrivait « Dogmatisme, sectarisme, c'est le virus de l'Emsav (…) Il faut apprendre à tolérer que le voisin ne pense pas en tout comme on pense soi-même. La Bretagne sera-t-elle un jour autre chose qu'un panier de crabes ? »
Unissez-vous, Bretons, ancrez-vous dans votre terroir, dépassez vos clivages politiques artificiels, rassemblez autour de vous toutes les bonnes volontés, soutenez vos représentants qui sont déjà en place et qui oeuvrent pour vous, positionnez-vous clairement, gagnez par le centre ce que par la dureté vous ne pourrez obtenir, soyez avant tout Bretons avant d'être politiques ou idéologiques, et un jour, demain peut-être, nous serons libres.
■L'esprit d'En-Avant-Bretagne est celui-là. On ne gagne pas tout seul, on ne gagne pas du premier coup, mais on fait monter la mayonnaise jusqu'à ce qu'elle prenne.
Pas de découragement, au contraire, du startijenn, parce que sans nous, notamment, sans
les 1 111 électeurs d'EAB en 2012, la Bretagne n'existe pas...
En conclusion tant que des démocrates bretons, militants en principe pour la même cause n'arriveront pas à sortir de leur carcan parisien, je ne vois pas de salut pour notre cause
Le Front de Gauche et le NPA présentait des candidats là où breizhistance se présentait, en quoi ont-ils été captés ?
A galon
Ur pannel a c'heller gwelet ouzh ur voger-ziabarzh eus chapel Santez Katell, dre m'en eus Alain Bashung kanet diwar Kantik ar C'hantikoù (Bibl) e-pad un abadenn m'a oa leun-chouk ar chapel, hervez kont.
Le votant lambda n'en a rien à faire de ceux qui se disent Bretons et ne parlent pas breton : ça fait pas du tout crédible ! Prendre des responsabilités dans un parti breton devrait passer par la maîtrise de la langue. Ne pas s'étonner que la majorité de ceux qui se réclament de l'Emsav passe pour des branques...
Quelques constatations
1 -Législatives : Triomphe du bipartisme et de l’abstention, Abstention de 38.6% sur Bretagne B5 par rapport à 42.77% pour la France en général.
Donc attention à ne pas oublier le poids de l’abstention dans toute analyse.
Peut-être y-t-il un réservoir de voix pour les prochaines élections ?
2 –aucun des candidats qui se sont présentés exclusivement sous l’étiquette bretonne ne dépasse les 5% et encore la majorité d’entre eux oscillent entre 0,5% à 2%
3 – les seuls candidats qui se réclamaient pro-Bretagne et ayant eu un nombre important de voix sont ceux qui se présentaient soit sous une étiquette d’un parti hexagonal soit avait reçu le soutien de partis hexagonaux (ex. Paul Molac, Jean-Charles Troadec, Christian Derrien, Alain Couraud, …) et préféraient mettre en avant plutôt l’étiquette que leur conviction bretonne
(Attention M. Stiefvater de l’UDB était soutenu par EE-LV, et Eloise Cordier à profiter de l’absence de liste EE-LV dans sa circonscription, d’où leur relatif «bons» résultats autour de 4.5% !)
Enseignement :
1- Pour faire des scores approchant au minimum de 5% et aller au –delà , il faut que les candidats soient associés ou soutenus par un parti hexagonal.
L’UDB quand elle se présente seule et donc sans le soutien du PS ou des écologistes atteint les mêmes niveaux que les autres composantes de l’emsav, donc elle ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav.
2- Le fait de se présenter de l’emsav est encore mal vu par les Bretons en général et sert même de repoussoir (est-ce lié à la mauvaise image que le mouvement a donné historiquement avec ses divisions et donc son incapacité à s’unir ?).
3- Globalement les Bretons ont montré qu’ils sont légitimistes et votent donc avant tout pour des individus qui mettent en avant leur appartenance à des partis hexagonaux pour ensuite choisir ceux qui ont les meilleures implantation et notoriété au niveau local.
En conséquence, face à la mauvaise performance du premier tour et pour que cela bouge, il faut tout de suite appeler à voter au second tour pour les candidats Bretons connus comme étant fiers de leur bretonnitude et qui n’auront pas peur de la défendre à l’AN.
Dans ce sens, Marc Le Fur (22-3è), Jean-Jacques Urvoas (23-1ère), François de Rugy (44-1ère), Christophe Priou (44-7è), Philippe Boënnec (44-9è) Paul Molac (56-4è) (On ne présente plus les 2 premiers, quant aux autres, ils ont été associés à la proposition de loi sur le rattachement du 44 à la région Bretagne)
Attention, il se peut qu’un opposant soit également pro-Bretagne mais dans ce cas, il fait qu’il ait démontré réellement sa bretonnitude en action et non en parole !)
En revanche, il ne faut pas hésiter à barrer la route (donc à voter pour le concurrent) pour les candidats qui ont démontré clairement une attitude anti-bretonne, soit Marylise Lebranchu (29-3è), Jacques Le Guen (29-4è), Gilbert Le Bris (29-8è),, Louis Feuvrier (35-6è), Marie-Françoise Clergeau (44-2è), Michel Ménard (44-5è) (à moins qu’ils aient été touché par la grâce entre temps ??)
Et questionner bien sûr les autres candidats finalistes dans les autres circonscriptions ; soit en 22 (1 ; 2 ; 4 ;5) en 29 (2 ;3 ;5 ;6 ;7) pour le 35 (1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;7 ;8) ; 44 (6) et 56 (1 ;2 ;3 ;5 ;6)
Une union bretonne ne doit avoir qu'une seule sensibilité politique ,celle de l'état d'être breton,cela est du premier ordre,le reste est dans du deuxième ordre et se traite selon le timing après réunification les sensibilités françaises doivent se mettre au porte manteaux et peut être ne ressortir qu'à l'étape suivante.
Elle est pour la Réunification et a manifesté à Quimper pour les langues minoritaires.
Attention à ne pas braquer des gens qui ne sont peut-être pas des militants acharnés mais qui ont une attitude globalement positive, quand même.
J'ai un témoignage en ce sens pourtant.
C'était en 1985 ou 86. Une amie proche, en qui j'ai toute confiance quant à ses propos, m'a rapporté que, s'étant présentée au poste de bibliothécaire à Morlaix, par un entretien, elle a été refusée, ayant pourtant fait un très bon exposé sur « L’intérêt d’un fonds ancien en bibliothèque ». C’était son option au (feu) concours du CAFB et sa passion.
Le jury dans lequel siégeait madame la maire l’aurait trouvée « trop bretonne », ceci d’après une autre membre du jury qu’elle connaissait. En effet, Bretonne et fraîchement arrivée en Bretagne elle n’a pas manqué de faire voir son enthousiasme. Elle est donc restée longtemps à un poste subalterne à la bibliothèque de Brest...
Madame Lebranchu a-t-elle changé depuis ?
Il faut juger (politiquement) les gens sur leurs positions à l'heure actuelle et pas sur ce qu'ils ont dit ou fait par le passé.
Marylise Lebranchu se positionne pour la Réunification et manifeste pour les langues minoritaires.
En plus elle est ministre, et si elle perdait les éléctions elle perdrait son ministère !
Bon, elle va pas le perdre.
C'est pas non plus une passionara bretonne ! Mais elle est dans la bonne direction, sinon en sincérité, du moins en parole et on peut l'espérer un peu, en action.
Sinon Dominique Cap, le maire de Plougastel, est brittophone. Il est opposé à Ferrand. Troadec a dit de voter contre la droite, mais Dominique Cap traite Ferrand de jacobin parisien ! Comme l'a fait Troadec !
Vous devriez cesser de faire dire ou penser aux autres ce qu'ils n'ont jamais dit ni pensé...
«L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav.» écrivez-vous.
Où avez-vous été pêcher ça ? L'UDB n'a jamais rien prétendu de tel. L'UDB existe et tente de faire avancer ses idées, un point c'est tout. Ces idées plaisent à certains (pas assez nombreux à mon goût mais c'est un autre problème) et déplaisent à d'autres... c'est la loi de la démocratie.
@Joseph Victor : «L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav.» écrivez-vous.
Effectivement, c'est une constatation. Bien sûr il n'y a jamais eu rien d'écrit là-dessus mais en parole, certains membres de l'UDB se comportent comme-s'ils avaient la science infuse sous prétexte d'avoir quelques élus au niveau local et être le plus vieux parti de Bretagne. En outre, le fait de dénigrer systématiquement les autres composantes de l'emsav en jetant des anathèmes ou pire des fatwas n'incite pas à une démarche de rassemblement.
Attention quand je dis cela, je ne vise pas l'UDB en tant que parti mais certains individus qu'il faut considérer comme des brebis galeuses; ce qui est fort dommage à la notoriété de l'UDB.
Effectivement vous avez raison sauf que le questionnaire de l'ABP était en rapport avec le 1er tour, on peut penser que dans une démarche de rassemblement la position des candidats finalistes ait pu changer quelque peu.
En revanche, à l'absence de précision de leur part, il va falloir s'en remettre à la conclusion suivante qui est la synthèse de ma précédente recommandation + les réponses apportées aux 2 premières questions à ABP pour le premier tour de ces législatives
Donc appeler à voter pour
dans le 22
Marc Le fur UMP (22-3è) ;
Annie Le Houerou DVG (22-4è) ;
pour les autres : aucune indication
Dans le 29 :
Jean-Jacques Urvoas PS (29-1ère) ;
Agnès Le Brun UMP (29-4è et contrer Mme Lebranchu) ;
Chantal Guittet PS (29-5è car est contre Jacques Le Guen, député jacobin par excellence) ;
Gilbert Le Bris PS (29-8è du à sa réponse au questionnaire ABP même si ses actes passés n sont pas en sa faveur et surtout que son opposant M. Dossena est contre la réunification (cf sa réponse sur ABP))
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Dans le 35 ,
Jean-René Marsac PS (35-4è),
Thierry Benoît Centre droit (35- 6è),
Bruno Chavanat UMP (35-8è car seul à avoir répondu et en plus dans un sens favorable).
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Dans le 44 ,
François de Rugy EE-LV (44 -1ère),
Laurence Garnier UMP (44 – 2è car opposante à Mme Clergeau, opposante déclarée à la réunification) ;
Yves Daniel PS (44-6è car son concurrent M. Hunault a été à l’origine de l’amendement s’opposant à la réunification du 44 au conseil régional des PdL),
Christophe Priou UMP (44 -7è) et
Philippe Boënnec UMP (44-9è)
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Enfin dans le 56,
Yves Bleunven UMP (56-3è cf. sa réponse sur ABP) ;
Paul Molac Gauche (56 -4è, seul rescapé mais également car son opposant est le fils de M. Guéant !)
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
En espérant que ces candidats qui seront élus soient dignes en sachant représenter les intérêts bretons...
Ce qui n'empêchera de régulièrement de les suivre et de leur demander de comptes.
Ce qui n’empêchera pas à l'avenir de parvenir enfin à présenter des candidats d'abord patriotes bretons et cela à toutes les élections locales. Mais cela est une autre histoire
«en parole, certains membres de l'UDB se comportent comme s'ils avaient la science infuse sous prétexte d'avoir quelques élus au niveau local et d'être le plus vieux parti de Bretagne»
«en parole»... «certains»... Franchement votre propos manque de sérieux ! Cela ressemble à l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... Aucune preuve à l'appui de ce que vous affirmez, juste des paroles en l'air...
Le fait de «dénigrer systématiquement les autres composantes de l'emsav en jetant des anathèmes ou pire des fatwas n'incite pas à une démarche de rassemblement». Idem, des affirmations, mais aucune preuve.
Si vous appelez «dénigrer» le fait de dénoncer l'extrême droite, qu'elle soit bretonne ou française, si vous appelez «dénigrer» le fait de refuser de s'allier avec la droite, qu'elle soit française ou bretonne... vous devriez arrêter de commenter la politique.
L'UDB est un parti breton de gauche. Elle a une démarche qui à défaut de plaire à tout le monde a au moins le mérite d'une certaine constance et d'une certaine cohérence. Elle a fait le choix d'alliances à gauche. Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec ce choix, ce n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi.
Après avoir écrit ««L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav», vous ajoutez »je ne vise pas l'UDB en tant que parti«... Ben voyons...
L'UDB est beaucoup plus souvent dénigrée qu'elle ne dénigre les autres et vous en êtes la preuve vivante, parmi d'autres. Et elle l'est bien souvent par des gens qui clament haut et fort leur volonté »d'union« ou de »front"... ce qui est un peu fort de café...
Les girondins ont été accusés d'être des fédéralistes pour pouvoir je crois les guillottiner, mais is n'était en aucune façon des fédéralistes.
Pour revenir donc au sujet et pour les personnes qui seraient intéressées par connaitre les «performances» électorales des autres peuples de l'hexagone, je les invite à lire le communiqué global du Parti Occitan ( Voir le site et de son résultat au niveau local en ayant présenté 14 candidats( Voir le site
J'y rajouterai les résultats au Pays basque français où les listes nationalistes font au-delà de 5% des voix en moyenne, en Corse où elles sont même en position de se maintenir au second tour et en Savoie où la ligue savoienne oscille entre 1.21 & 1.51% des voix.
Ma conclusion : en dehors des cas particuliers du pays basque et de la corse où le «combat» nationaliste est un fait, il n'est pas (encore!) recommandé de se présenter uniquement sous le label «nationaliste» (ou régionaliste si vous voulez) aux législatives à moins de vouloir rester dans des scores confidentiels (soit autour de 1à2%). Pour voir triompher la Bretagne, il faut donc «ouvrir» l'influence de l'emsav aux autres composantes traditionnelles de l'échiquier politique breton sans toutefois être soumis aux appareils de Partis hexagonaux. Il faut que ce soit l'emsav qui influe sur le comportement des différents politiques bretons et non l'inverse. Pour cela, il est important que l'emsav sorte de sa position misérabiliste et montre clairement le chemin à suivre.
En ce sens et comme je l'ai déjà écrit et pour pouvoir influer sur le 2ème tour des législatives, il ne faut pas avoir peur d'appeler à voter pour les candidats pro-Bretagne et appeler à ne pas voter pour les candidats anti-Bretagne. Cela permettrait de dire que l'élection (ou la non-élection) de tel ou tel candidat est due également à son attitude qu'il a à l'égard de la Bretagne (et donc par voie de conséquence mettre en évidence le fait breton!)
Aparté : la récente attitude de M. Boennec (44-9è) en allant à la pêche des voix du FN laisse à penser que la Bretagne fasse partie du cadet de ses soucis, d'où l'appel à ne plus voter pour lui.
Pour faire simple le mot Bretagne entre les deux émissions, a été utilisé quatre à six fois au maximum, sans signification particulière, le reste n'étant que du bla-bla politique habituel, insipide et vide d'informations pour l'avenir!
Je ne considère pas «les figures emblématiques du combat breton...et œuvrant dans les partis jacobins hexagonaux» dignes de mon vote...Depuis toujours!
Brigid MENGUY / menbre du bureau
Autant dire que ceux qui voudront se coaliser avec elle se coaliseront avec du vent !
Le mot «Bretagne» (et les thématiques de la Bretagne) ne fait pas élire un candidat ! Mettre le mot «Bretagne» (ou Breizh) en avant et comme principal argument, c'est le 1% quasi-assuré, que l'ont soit d'extrême droite, d'extrême gauche ou même de centre-droit.
Inutile de se présenter en «défenseur» de la Bretagne, ça ne marche pas ! Pour l'instant, et pour un long moment encore probablement.
Le Parti Breton n'a donc pas de vraies perspectives dans l'immédiat.
Le parti socialiste s'impose de façon de plus en plus hégémonique sur toute la Bretagne. L'ump ne peut que chercher à limiter les dégats mais il va finir par être ejecté de partout !
Pour pouvoir espérer se faire élire il faut «exploiter» le socialisme : c'est ce qu'à parfaitment réussi Paul Molac, bravo à lui. Les socialistes lui ont donné une circonscription perdante, de toute évidence.
Troadec a aussi essayé d'«exploiter» le socialisme mais à moins bien réussi. Ce sera pour une prochaine fois.
La personnalité de Paul Molac est intéressante et son rôle pourrait être fondamental dans l'avenir pour la Bretagne, c'est ce genre de personnalité qui manque.
L'extrème droite bretonne est (heureusement) insignifiante.
L'extrême gauche bretonne, que dire .... ? Rien ...
L'udb : elle a sans doute jouer un rôle dans la candidature de Paul Molac, mais par elle-même elle n'existe pas beaucoup plus que les (autres ?) extrêmes.
Le discours de Paul Molac n'a rien à voir avec le discours habituel de l'udb. Si l'udb pouvait en prendre de la graine !
Le Parti Breton : avec un nom pareil, il paraît sans perspectives. Les positions indépendantistes n'ont aucun échos.
Ce qui fait espérer, c'est une personnalité comme Paul Molac et les quand même honnorables bien qu'insuffisants résultats de Troadec, mais qui est déjà maire, et on attend d'avoir des maires comme ça partout.
Les candidats ps, ump ou eelev comme Le Fur, Urvoas ou François de Rugy qui ont également d'excellent résultats malgré qu'on annonçait Le Fur en difficulté sont aussi encourageants.
Il y a dans ces partis des gens qui défendent sincèrement la Bretagne.
Il suffit parfois de quelques personnalités pour faire évoluer les choses.
La victoire de Paul Molac serait une excellente nouvelle.
Faire le chouf pour un dealer est rétribué 20 à 50 € de l'heure en moyenne, selon la ville. Un bon spot de deal rapporte, selon le traff' de 1000 à 10.000 €. Le jeune il se fait, rien qu'en faisant le guet, plus de 1000 € dans le mois, le salaire que son père ne fait pas en se levant tous les jours à 4h du mat' pour aller bosser à l'usine. Comment voulez vous que l'éducateur, le maître d'école ou le flic soient écoutés dans ces conditions?
C'est ça qu'il faut prendre en compte, en France... et empêcher que la Bretagne ne devienne le merdier qu'est la France. Tous les moyens sont bons...y compris le nationalisme breton parce que la France n'arrivera pas à règler ce dont je parle. C'est mort de chez mort.
Ezel strollad NATO pe hini D3 [Dizesk, Didalvez,Divalo] oc'h ?
«NATO» ? Je serais tenté de répondre : «cause toujours»...