En Avant Bretagne dans la 2e circonscription du Morbihan, déception mais dignité !
En Avant Bretagne n'a pas réussi à convaincre les électeurs sur la circonscription d'Auray - Port-Louis. Ce score de presque 1 % est consternant.
En tant que candidat, les résultats de ce scrutin m'inspirent plusieurs réactions :
- La colonisation française sur le littoral (retraités s'installant massivement, clientélisme dans les administrations, parachutage au pouvoir de cadres franciliens...) porte ses fruits : l'expression politique de la Bretagne n'a pas de représentation ;
- Les électeurs plébiscitent les principaux partis franciliens sans plus de réflexion : malversations, confiscations de leurs impôts et de tous les budgets, promesses non tenues, génocide culturel et linguistique, exil de nos forces vives... L'électorat de Bretagne a choisi la soumission, le misérabilisme et en redemande ;
- Des militants culturels se sont empressés de marquer leur différence avec nos engagements pour eux ! Il ne leur suffit pas de se dédouaner par la culture toute l'année, il aura fallu qu'ils sortent du bois par communiqués de presse pour s'abaisser à renier les idées bretonnes, dans une période cruciale où nos choix pouvaient peser dans la balance.
En Avant Bretagne n'en est pas moins la voix de ceux qui ont compris qu'aucun avenir n'est envisageable avec un État luttant contre notre identité, notre économie, empêchant nos choix et tout développement, quel qu'il soit.
Nous avons présenté sur la circonscription la voix de la Bretagne digne, la seule pour notre avenir. Nous restons positifs, il faudra suivre cette voie ou mourir.
Glenmor disait " si Bretagne se bat, la Liberté est au bout ! ". Or, il est encore temps pour que chacun de vous relève la tête. Noues remercions nos électeurs.
Bertrand Deléon, candidat En Avant Bretagne, 2e circonscription du Morbihan
Et leur statut particulier n'y changera pas grand chose. Alors pensez à l'avenir d'une Bretagne qui est-elle dénuée de tout statut. L'avenir ? Il n'y en pas pas à long terme dans les conditions actuelles, sinon une lente dissolution dans un plus grand ensemble, c'est notre mort annoncée, comme le pressent également M. Deléon.
«Une des raison de leur échec au référendum vient de leur mépris des peuples autochtones». Pourriez-vous développer, je ne saisis pas ?