An nerzh nevez evit ar vro. Le tract en breton de Carole Guillerm
Carole Guillerm a exprimé durant la campagne des élections législatives, son soutien aux langues régionales et particulièrement au breton et au gallo.
Pour passer des paroles aux actes, la candidate sur la 4e circonscription du Finistère (Morlaix) face à Marylise Lebranchu, a fait le choix de réaliser un tract en breton. Celui-ci reprend un certain nombre de propositions pour la Bretagne.
Carole Guillerm s'est aussi prononcée en faveur de la ratification de la Charte européenne de langues régionales ou minoritaires par le président de la République et pour un soutien à l'enseignement du breton et du gallo. Pour Carole Guillerm, les langues régionales sont une richesse de notre patrimoine et de notre histoire qu'il faut préserver et mettre en avant.
On peut retrouver le tract en breton sur le site de la candidate et en version PDF dans cet article.
(voir le site) de Carole Guillerm
■Padal ne sonj ket deoc'h e vefe pouezhusoc'h hag efedusoc'h evit Breizh stourmañ 'barzh strolladoù hor Bro , perak ne vefe ket Strollad Breizh ?
Très simple. Même si c'est une chose que je déplore, cela est un fait. Actuellement les partis se réclamant de l'emsav ont mauvaise presse et une mauvaise image de la l part de la majorité de nos compatriotes. Si vous voulez faire des voix, mieux vaut vous réclamer d'un parti «dit» hexagonal traditionnel, comme cela vous avez par défaut la confiance des Bretons même si au fond de vous même vous êtes pro-Bretagne. Comme cela vous avez de meilleures chances d'être élu!
C'est triste ce que je dis mais je pense que mon avis doit être partagé par de nombreuses personnes. Sic
je ne suis pas tout à fait d'accord, nous avons fait une campagne de terrain et rencontrer les gens, il n'y a pas de mauvais rapport avec la population; cette mauvaise presse , c'est au niveau des militants bretons que cela se passe, ou il faudrait autant de mouvements qu'il y a de Bretons. Ce qui manque surtout c'est la volonté de faire quelque chose de sérieux et durable dans le temps, sans compromission ni alliance contre nature, mais la encore ce n'est pas les 4,5 millions de Bretons qu'il faut convaincre mais les 3 ou 4000 qui auraient la réelle volonté de sauver la Bretagne. Jusqu'ici on ne les a pas trouvés, et c'est regrettable. Tant que des Bretons conscients se contenterons de militer dans les partis français ou tout simplement les soutenir, on a aucune chance d'avancer : les quelques résultats obtenus dans les domaines culturel et linguistique n'ont été le fait que des associations.
C'est bien ce que devraient comprendre certains militants du PS, de l'UMP ou du Modem, voila la différence fondamentale avec les militants des partis spécifiquement bretons