Le Groupe Doux a sollicité et obtenu le bénéfice d’une procédure de redressement judicaire

Dépêche publié le 2/06/12 9:27 dans Economie par Philippe Argouarch pour ABP
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Une rare photo de Louis-Charles Doux (au Brésil) Photo crédit Fotonovo.

Le groupe breton Doux dont le siège social est à Châteaulin, leader européen de la volaille (environ 3.000 salariés en Bretagne), a sollicité et obtenu du tribunal de commerce de Quimper le bénéfice d'une procédure de redressement judiciaire ouverte pour une première période d'observation de 6 mois. Le groupe espère avoir un peu de répit face à sa dette de 430 millions et évite ainsi d'être vendu à un grand groupe international.

Jean-Charles Doux, directeur général délégué du Groupe Doux, a déclaré : « En se plaçant sous le régime du redressement judiciaire ordonné par le tribunal de commerce de Quimper, le Groupe Doux a fait le choix de la sécurité. Les plans de refinancement qui nous ont été proposés reposaient sur des solutions à court terme qui n'offraient pas de garanties suffisantes sur la continuité et la préservation des intérêts régionaux historiques du Groupe ».

Un administrateur judiciaire a été nommé et assistera la direction " dans la mise au point d'un plan de continuation en France, privilégiant l'emploi et la pérennité de l'entreprise ", a indiqué Doux dans un communiqué (voir ci-dessous).

Premier producteur européen de volaille, avec plus de 1 million de volailles abattues par jour, le Groupe Doux en France a réalisé, en 2011, un chiffre d'affaires de 850 millions d'euros. Le Groupe est présent sur l'ensemble des segments du marché de la volaille, depuis les produits frais et congelés jusqu'aux produits élaborés (panés, plats cuisinés, charcuterie de volaille,...). Interlocuteur majeur de la distribution, de l'industrie alimentaire et de la restauration hors foyer, le Groupe Doux commercialise ses produits dans plus de 100 pays, sur les 5 continents.

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
Je crois que vous ne suivez pas vraiment mon idée...
Stocker de la bouffe et des armes dans son coin, comme comme Piero San Giorgio, c'est du survivalisme. Est-ce un modèle de société ? J'en doute. Et je n'ai pas parlé de basculement du jour au lendemain, mais à trop traîner, vous allez pouvoir vivre dans votre grotte, adossé à vos boîtes de conserve, votre fusil à la main, c'est sûr !
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