En Avant Bretagne répond aux préoccupations des professionnels de la mer
Des pêcheurs et conchyliculteurs ont souhaité rencontrer EAB, le mercredi 24 mai, pour faire part de leur soutien à notre campagne :
Parmi les sujets abordés, celui de la pollution de l'eau. La dégradation de la qualité bactériologique des eaux vient plus de l'urbanisation déraisonnée et d'une économie sacrifiée au tourisme de masse (voir précédent communiqué “La Bretagne n'est pas à vendre !” (voir le site) que de l'agriculture industrielle. Il faut à ce titre saluer les efforts de toutes les professions agricoles en ce domaine et leurs nouveaux choix de production.
Le nautisme, les stations d'épuration défaillantes (jusqu'à 600 000 coliformes fécaux, 2000 fois la norme bactériologique autorisée sur nos côtes), le traitement des coques de bateau (plusieurs milliers par an), le rejet des eaux noires des navires... ont fortement mis à mal les activités maritimes jusqu'à la pêche à pied, directement menacée selon Jean-Marie Le Gall, exerçant sa profession à Carnac. Des solutions sont proposées mais les élus font la sourde oreille : « Nous notons avec satisfaction la volonté des agriculteurs et des conchyliculteurs de défendre ensemble leur profession ». EAB entend en faire une priorité.
L'Etat ayant bloqué les dotations aux départements, nous nous engageons à récupérer notre fiscalité dilapidée en Ile-de-France pour répondre à la réhabilitation du réseau départemental (concerne actuellement 60 % des communes littorales qui disposent de “miettes” pour résoudre les problèmes).
Aucun autre candidat en lice sur la circonscription d'Auray ne répondra à ce problème de leur état-major francilien.
Bertrand Deléon, candidat En Avant Bretagne, 2ème circonscription du Morbihan.
■L’un des rares exemples de contrôle de l’aval par des agriculteurs aura été la création de la création en 1972 de la Brittany Ferries sous l’impulsion d’Alexis Gourvennec. Un schéma inhabituel où les agriculteurs se sont diversifiés dans d’autres rôles plus larges que celui de « culbuteurs de mottes » comme ils se décrivent parfois eux-mêmes.
C’est certes plus facile d’écrire l’histoire de ce qui n’a pas marché que d’inventer son avenir. Encore faut-il avoir envie de se libérer des tutelles jacobines visant à faire de l’agriculteur ou éleveur breton un simple maillon d’une chaine alors qu’il a toutes les ressources pour être un acteur autonome maîtrisant ses différents éléments.