Armand Robin : un poète de la bretonnitude ?

Rapport publié le 11/05/12 20:46 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Le concept est nouveau, et classique : trois lutrins, trois lecteurs, deux auteurs. Aimé Césaire et le discours sur la colonisation d'un côté, Armand Robin et cette incapacité à être ici, et à dire son monde, de l'autre.


Brigitte Kloareg met en musique les textes, Mireille Fafra de son oeil malicieux met en bouche chaque mot comme une friandise ou un morceau de choix, et Jean-Pierre Gaillard de sa voix de ténor apporte la touche masculine, grave et ironique qui complète le tout...

Autant Aimé Césaire est connu, autant Armand Robin gagne à l'être. Né à Plouguernével, il fera de brillantes études, ira à Paris en 1934, apprendra plus de trente langues. En 1940 il participe à la Résistance par ses bulletins d'écoute des radios étrangères. En 1945, il rejoint la fédération anarchiste et publie son roman « Le temps qu'il fait ». Il enregistre à l'ORTF « ses poèmes sans passeport ». Il expérimente alors sous le multilinguisme la pratique poétique d'un langage unique et absolu « poésie non traduite» (1953/1958).

Sa disparition mystérieuse après une garde à vue dans un commissariat laisse perplexe. Qu'est-il vraiment arrivé ?


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