Manifestation d'Ai'ta pour la langue bretonne dans le tramway de Brest

Communiqué de presse publié le 6/05/12 14:45 dans Langues de Bretagne par Tristan An Nedeleg pour Tristan An Nedeleg
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Samedi après-midi, une trentaine de militants du collectif Ai'ta ! ont manifesté en centre ville de Brest. Le mot d'ordre de ce rassemblement pacifique et non-violent : exiger que la langue bretonne soit respectée dans le futur tramway.


En effet, il est prévu que les annonces sonores enregistrées en breton ne soient diffusées que de façon aléatoire. La signalétique, quant à elle, sera bel et bien trilingue (français - anglais - breton) mais la langue bretonne sera systématiquement écrite en petits caractères et en dernière position.

Pour Ai'ta ! cette discrimination est d'autant plus inacceptable que les élus brestois ont signé la charte « Ya d'ar brezhoneg ! », s'engageant ainsi à respecter la langue bretonne. Le breton n'est pas une «sous-langue» et ne doit pas être discriminé de la sorte.

Afin de réclamer cette stricte parité entre langue française et langue bretonne, les manifestants ont symboliquement collé les traductions bretonnes sur les panneaux de sécurité récemment installés, puis ont fini leur action devant l'entrée de la mairie où des affiches réclamant le respect pour notre langue ont été collées.


Vos commentaires :
Yann LeBleiz
Samedi 23 novembre 2024
Honte à la mairie de Brest.

Tous les passagers européens qui prendront le tram de Brest pourront s'intéroger face à ce peuple et face à ces élus qui dévalorisent et ne respectent pas leur propre langue.

Oui, honte à ces élus bretons, qui minorisent et méprisent, la langue de leur parents, de leurs grands-parents, et la langue de nombres de leurs enfants!

Mais quand vivront nous enfin dans un pays normal!


Patrick Chevin
Samedi 23 novembre 2024
Pourquoi écrire/traduire dans une langue que presque personne ne pourra lire sachant que 100% sont francophones ? Le bilinguisme n'est pas la solution, il a toujours existé en Bretagne et on connaît le resultat: la langue forte élimine la lague faible...

Il n'y a pas d'autre solution pour les défenseurs de la langue bretonne que de ne parler que breton et à la place du français, tout en oeuvrant pour la création d'un Etat breton souverain qui sera en mesure d'officialiser la langue nationale et de fournir les efforts necessaires pour garantir sa pérennité.

Tant qu'au lieu de sa on cherchera à affirmera sa francité et qu'on cherchera à améliorer la République parigote et jacobine en comptant sur elle pour se renier en reconnaissant le droit à l'autodéterminantion de la Bretagne, on en sera pour ses frais...


Yann LeBleiz
Samedi 23 novembre 2024
@ Patrick Chevin

Vous vous trompez, Le bilingue n'est pas la cause de la chute du breton au 20ème siècle, mais l'unilinguisme jacobin de l'état français.

La France est le seul état européen à interdire officiellement la langue des minorités nationales au profit de la langue de la majorité.

Pour justifier cet acte barbare, l'état français qualifie «officiellement» de «français» l'ensemble de la population, tout en enseignant uniquement l'histoire du peuple français aux peuple non-français (breton, basque, etc..)

C'est la même méthode qu'en Afrique coloniale! (le célèbre : "Nos ancêtres les gaulois..!)

Cela s'appelle très officiellement, une politique de violation des libertés fondamentales.

Mais les temps changent, et l'état français devra lui aussi apprendre à se comporter de manière morale!


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