Près de 500 ans après la mort, en janvier 1514, d'Anne de Bretagne, la Bretagne qu'elle nous a léguée est amputée de son ancienne capitale Nantes et ses deux langues, breton et gallo, ne sont toujours pas reconnues officiellement par un État français qui, contrairement aux dernières volontés d'Anne de Bretagne , a annexé son duché peu après sa mort au moyen d'une série de violations de contrats de mariage et de traités. Tous ces faits passés et présents constituent donc une grave offense à la mémoire de notre dernière duchesse Anne de Bretagne.
Un appel est donc lancé aux associations bretonnes, pour rejoindre le Collectif Anna Vreizh 2014 nouvellement créé, dont le but est de rassembler d'ici 2014 tous les Bretons amoureux de leur culture, histoire et identité, pour la commémoration du 500e anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne, le 9 janvier 1514 !
D'abord susciter partout en Bretagne des initiatives culturelles diverses et complémentaires au sein de nos nombreuses associations, (musique, arts plastiques, théâtre, veillées de pays, contes, langue bretonne, littérature, histoire, patrimoine architectural ou maritime, numismatique, vexillologie, philatélie, colloques, conférences, expositions…), destinées à marquer en 2014 cet événement. Chaque association étant maîtresse de son projet, nous pourrions communiquer au sein du Collectif dans un calendrier commun, avec une éventuelle logistique commune sur le terrain !
Ensuite, mobiliser pour cette échéance symbolique de 2014 tous les Bretons attachés à la mémoire de leur dernière duchesse régnante Anne de Bretagne autour de deux revendications politiques majeures : Réunification 2014 et ratification 2014, exprimées par le peuple breton depuis plusieurs dizaines d'années et toujours sans réponse de l’État français, malgré des manifestations régulières réunissant à chaque fois plusieurs milliers de personnes dans de grandes villes bretonnes (Rennes, Nantes, Quimper...) :
— Réunification 2014: retour en 2014 à une région Bretagne à cinq départements calquée sur les limites historiques du duché d'Anne de Bretagne incluant donc son ancienne capitale Nantes.
— Ratification 2014 : reconnaissance officielle en 2014 par la France des deux langues de Bretagne (breton et gallo) par la ratification de la charte européenne des langues minoritaires – que seules en Europe la France et la Grèce n'ont pas encore ratifiée !
— Un Collectif d'associations culturelles bretonnes unies autour de la mémoire d'Anne, dernière duchesse de notre Bretagne souveraine et première « résistante » de notre pays annexé, la seule femme qui fut deux fois Reine de France bien que si peu honorée par ce pays… Quel plus bel hommage pouvons-nous donner à cette fière Bretonne à la personnalité exemplaire ?
Nous espérons vivement que ce Collectif s'étoffe rapidement en prenant les couleurs diverses et variées de toutes nos associations pleines de talent et de vitalité sur l'ensemble du territoire breton !
Krogomp e barzh kenvridi ker !
Note : Le 1er mai 2012 a été choisi symboliquement pour le lancement officiel du Collectif Anna Vreizh 2014 entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2012 du fait que les deux finalistes du second tour sont, l'un opposé à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires (Nicolas Sarkozy), l'autre opposé à la réunification de la Bretagne (François Hollande).
■Je dois donc préciser qu'on ne peut pas comparer les parlers gallo à une langue à portée universelle comme le Breton qui avait par exemple édité le premier dictionnaire au monde à cette époque, et dont l'histoire littéraire écrite et orale est autrement considérable et complète que la maigre, infime «littérature» en parlers gallo. Il n'y a même pas de prières en parlers gallos par exemple. C'est une vraie forfaiture de mettre le gallo et le breton sur le même plan dans ce communiqué.
Cette forfaiture vient du fait que le Conseil Régional a voté en 2006 le même statut aux oarlers gallos qu'à la langue bretonne. Depuis, mécaniquement, on met les parlers gallos (23000 locuteurs selon l'INSEE en 1999 donc ils sonts tous aux soins paliatifs aujourd'hui...) sur le même statut que le Breton.
Dernier évènement en date qui en dit long sur l'état du lobbying gallomaniaque dans le mouvement breton : le votre du Conseil Culturel (Kevre Breizh) en faveur du bilinguisme routier gallo-francais sur toute la haute Bretagne.
D'autre part, l'idée vient d'un bon sentiment de s'appuyer sur une grande figure de notre histoire nationale , une résistante acharnée de notre indépendance. Sauf que je ne comprenne pas pourquoi on fete sa MORT. On devrait fêter le jour de sa naissance. C'est un fait typiquement breton et mauvais que de commémorer les dates fatidiques comme les décès (dans l'Eglise on dit «la naissance au ciel» c'est déjà plus positif) ou les défaites telles St aubin du Cormier...
On retrouve d'ailleurs comme seuls membres de ce «Collectif», deux associations, dont celle de ... St Aubin du Cormier
et «Tudjentil Breizh», membre par ailleurs du Conseil Culturel pro gallo.
CQFD
A côté de cela donc on nous propose avec «Anna Vreizh», un véritable détournement de l'histoire, puisque les buts avoués sont simplement de quémander à nos Maîtres une réunification qu'il faudra plutôt arracher et une r&tification de chartre qui ne résoudra rien puisque le problème en Bretagne est que tout le monde est d'accord mais que personne ne FAIT.
Combien de familles vraiment breonnantes ??? 100 en tout ?
Et pourquoi Anna Breizh ne publie-t-elle pas son communiqué en Breton ? Pourquoi demander un bilinguisme lorque l'on n'est pas en position de proposer ne serait-ce qu'une traduction ? Il est vrai que pour être logique jusqu'au bout, une traduction en «parler gallo» s'imposerait, et alors là, beaucoup de gens se diraient que cela va réellement trop loin cette gallomania artificielle.
Etre breton, c'est parler breton.
La Duchesse Anne avait prit la peine d'apprendre du breton. Voir le site
IDENTITE BRETONNE Voir le site comme d'ailleurs TUDJENTIL BREIZH Voir le site dans leurs statuts et sites respectifs ne font pas la promotion des parlers gallos mais bien, au singulier de «la langue bretonne».
On voit bien là un glissement que je juge dangereux pour la langue bretonne elle-même, et au-delà pour sa vocation naturelle, remise en cause par la gallomania : Est breton celui qui parle breton. C'est simple comme bonjour. Sklaer eo evel lagad an naer. Dire qu'est breton celui qui parle un parler gallo n'est pas faux mais ce parler ne lui permet pas de se passer du français alors qu'en breton, si, on peut se passer du français ou de l'anglais dans tous les domaine de la vie. On voit très bien les conséquences politiques que tout cela entraine: comment détacher notre destin de celui des français si nous acceptons à terme de nous embourber dans des parlers insignifiants et très proches du français dont il est en réalité la langue littéraire, alors que nous avons une langue nationale prête à servir d'instrument de notre libération ?
@ T Emglev : sûrement + de 100 familles bretonnantes. Dans la seule presqu'ile de Guérande, il y en a plus que çà.
Anna Vreizh la duchesse n'aurait pu soutenir que des causes nobles et des langues nobles -le français et le breton standards-, le reste non !
Enfin, il n'y a qu'à travers le breton que Breizh se relèvera, le reste n'est que folklore abscons.
D'accord aussi sur cette manie de fêter ce qui nous rabaisse comme la défaite des Bretons, les morts de Verdun et tutti quanti. Pourquoi ne pas fêter l'acte créateur de Gwalarn, du PNB, les quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans de la création du Gwenn-Ha-Du ?
Pas de breton ?! La honte, ar vezh ! La moindre des choses serait d'être bilingue ! Er-mod-se ema ! Encore un truc plouc cet Anna Vrezih 2014 comme «Ambassadeurs de Bretagne», «A l'aise, Breizh !» ou «le parlement breton»...
La réponse me conviens parfaitement,et correspond a ma pensée,nous avons l'intention d'organiser une fete dont le thème est la bretagne et pourquoi pas anne de bretagne,J'ai l'honneur d'adhérer a l'association dont tu est le président,nous ne nous sommes pas encore rencontrer mais je ne désespère pas de pouvoir venir a st aubin du cormier.
Je suis désolé si mes propos ont pu paraitre un peu dur envers emglev mais leur vision du monde ne me fait pas réver.tout au contraire.La bretagne à une chance historique de reconquerir sa liberté,ne la gachons pas par des querelles stériles entretenues par des personnes ayant une vision d'une autre époque que personne ne souhaite vivre
Le but n'est pas de se recroqueviller sur les départements traditionnellement brittophones, mais d'apporter le breton à tous les Bretons, aussi bien dans le 29, le 56 ou le 22 que dans le 35 et le 44. De fait, par le développement de Diwan à l'est et 12% de brittophones à Rennes (plus qu'à Vannes, soit dit en passant; cf. diagnostics de l'Office Publique du Breton), on voit que les vieilles limites, qu'invoquent volontiers les provincialistes dans votre genre , rappellent le délire français de la ligne bleue des Vosges. Ça a son odeur de naphtaline et de moisi.
Alors, arrêtez de nous pomper l'air avec la situation linguistique de la Bretagne en 1850, tout le monde s'en tape ! En large et en longueur !
Ils nous gonflent tous ses mecs qui essaient de mettre des bâtons dans les roues aux Bretons portés par un idéal en invoquant les «jacobins», les «Parisiens» pour discréditer : la sauce ne prend plus ! Si vouloir une Bretagne bretonne et non une province éclatée en une multitude de peuples, ce qui la rend faible et soumise à la volonté du Frank-reich, c'est être jacobin, alors soyons des jacobins bretons ! N'ayons ni honte, ni peur de le dire ! Kaoc'h !
Hep brezhoneg, Breizh ebet ! Ha mat pell zo !
Les gens de la pointe armoricaine dont les parents ont été contraints à l'assimilation forcée apprecierons ...
Et si être Breton, c'est parler breton, on sait depuis F.Morvan une chose qui se confirme ici à priori : parler breton, c'est pas nécéssairement être breton ...
Beg braz !
Celui qui parle breton se rapproche au plus fort idéal de la bretonnité.Car la langue est ce qui forme notre esprit. Il est évident que rester sans parler breton prive quelqu'un du cœur pur même, du foyer toujours brûlant de ce que l'identité bretonne a de plus profond.
La plupart des faiseux ne la parlent pas mais travaillent à ce que leurs fils puissent un jour le faire dès l'enfance ...
Parmi ceux-là, certains ont pu l'apprendre en prison.
Par ailleurs, certains Irlandais de Belfast ne l'écrivent effectivement pas « Béal Feirste » et pourtant ...
Si le Breton était assez «irlandais» vous ne vous laisseriez sûrement pas aller à de telles provocations
d'esprits « mal formés » sans doute ...
Pour revenir au sujet d'Anna Vreizh 2014, on a donc, et je suis très bien informé, un objectif caché qui est celui de la promotion d'une langue qui n'existe pas.
Il faut absolument crever l'abscès et ce n'est pas hors sujet : la question est de savoir pourquoi est-ce que l'on promeut la forfaiture du «Gallo». Quel est la raison profonde, celle qui explique tout ? La réponse est évidente : il y a des politiques qui ont intérêt à promouvoir cette forfaiture du « gallo ».
Concrètement, même les politiques les plus favorables à la Bretagne doivent donner des gages : ils ne peuvent pas « donner au breton » si ils ne « donnent pas au gallo ». Car l’un est chargé très négativement (faux attentat Mac Donald de Quévert, Breiz Atao…), l’autre est du point de vue français, totalement inoffensif et même nocif pour la langue bretonne en tant que langue nationale.
Je ne réponds pas par ailleurs aux réactions à la phrase que j'ai avancée sur ce fil «Est Breton celui qui parle Breton». On s'est en réalité parfaitement compris, nul besoin d'insister. L'identité bretonne passe forc«ment par la langue bretonne, y tendre c'est déjà pas mal, la parler n'est pas suffisant, et le rejet de l'identité française qui a nous a été imposée dès l'enfance, l'école et l'université, prend au moins toute une vie. Cela vaut le coup »La vérité vous rendra libres" dit Jésus.
Breizh ar Baradoz a gomz brezhoneg.
Le gallo moribond a néanmoins pour lui une langue d'appui forte et solide, le français. Le breton est seul. En plus, le gallo est parfois utilisé contre le breton, sciemment.
Le breton est au centre de notre «capital historique» (expression que j'ai trouvée sur une discussion ancienne de l'ABP).
N. B. : La partition entre des 'évêchés de langue bretonne' et des 'évêchés de langue romane" est entièrement fausse jusqu'au XVIe s. et même au XIXe. C'est la jutification du prétendu drapeau à bandes de la région Bretagne.
La récupération de la langue irlandaise par les écoles privées indépendantes progresse bien (voir 'gaelscoileannai' et 'Irish' sur Wikipedia).
Ha posubl e ve da zivizout e brezhoneg war an danvezioù-se ?
P. S. : En français les noms de langues s'écrivent sans majuscule (koulz hag e brezhoneg). Ha tu a ve ganeoc'h azwelout ho kalleg a-raok sevel kemennadennoù ?
Moi qui suis roturier et qui en suis fier, je ne sais si j'ai un ancêtre mort à St Aubin ou pas, mais en 2000 et 2001, j'ai fortement contribué à sauver la mémoire et l'honneur de notre pays la Bretagne, malgré menaces et intimidations de toutes sortes et de tous bords... C'est à ce titre que le président de Tudjentil Breizh m'a coopté dans son association que vous même avez quitté, selon le principe des vases communiquant sans doute, ce qui me ravit, puisque je n'aurais pas à y croiser un esprit aussi intolérant que le votre! Pour information, Tudjentil Breizh est également membre de MAB et Koad Sav Pell comme deux autres associations bretonnes différentes... C'est cela l'esprit de construction de Breizh!
Pour revenir au sujet qui vous fait monter sur vos ergots, la défense du Gallo au côté du Breton, laisser moi sourire... Effectivement, si vous ne méritez peut-être pas le qualificatif de KAPO, puisque vous n'êtes sans doute pas mandaté par la France pour créer de la zizanie là où tout devrait couler de source... Mais le résultat de votre querelle est le même, à ceci prés que la France n'a même pas besoin de se compromettre: les plus zélés défenseurs de Breizh s'en chargent d'eux même, gratuitement, par simple idéologie suicidaire, incapables de comprendre les fondamentaux du consensus(sinon compromis), et de la diplomatie... Vous êtes pathétique! C'est effectivement votre comportement si peu démocratique qui casse la dynamique d'UNION et donc d'hypothétique libération de la Bretagne...
Vous voudriez libérer la Bretagne à travers la langue bretonne? Comment faites vous donc pour imposer aux quatre millions de bretons actuels, d'origine ou d'adoption, de parler cette belle langue que j'affectionne autant que vous ( même si je la maîtrise sans doute moins bien..)? Le goulag? Le camp de travail linguistique forcé à la Kherm rouge ou à la Nazillone? Expliquez moi monsieur le linguiste militant?
Pour ma part, je pense avoir une vision tout autre de la Bretagne: se relever les manches tous ensemble, dans l'UNION et la TOLERANCE, afin de relever ce qui peut être relevé de la Bretagne... Et dans ce projet, toutes les associations ont leur place et leur rôle à jouer...
Je ne doute pas qu'un jour la Bretagne soit libre, c'est la marche logique du destin, mais quand ce jour là arrivera, tous les bretons ne parleront pas encore le breton! Et ils seront libres de l'apprendre ou pas! C'est la Bretagne libre qui sauvera la langue bretonne, en la proposant à tous sans l'imposer, et non le contraire!
Vous faites fausse route monsieur Guillemot! Vous êtes dans l'impasse du totalitarisme, et vous êtes dangereux pour la démocratie bretonne que nous appelons de nos vœux!
Je ne vous salue pas!
Il faut en effet créer une élite, ou plutôt développer celle qui existe déjà sous le nom d'Emsav, et qui se caractérise par un usage exclusif du breton dans les affaires touchant à Breizh. Ce n'est pas par la majorité du peuple francophone de Bretagne, qui regarde TF1 et vote UMP ou PS, que Breizh redeviendra nationale. Seuls ceux qui parlent breton ont prouvé leur compétence et leur ardeur au travail bien fait, en persévérant dans l'apprentissage et l'usage de notre unique langue nationale. L'élite guide le peuple vers Breizh, c'est clair ! Les emsaverion tiennent le haut du pavé en Breizh et c'est tant mieux !
Les assoc' qui soutiennent à fond le gallo -dans un délire que monsieur Gwilhmod a raison d'appeler «gallomaniaque»- se discréditent aux yeux de l'Emsav et ne perceront jamais. Out, Tudjentil Breizh ! Out, les groupuscules du Cuff ! Out, ceux qui font de la langue bretonne une option, et non leur but et leur moyen d'action !
Vive l'élite bretonnante ! On voit ce que donne une société où tout le monde se sent autorisé à l'ouvrir dans la République Française actuelle. C'est une société sans élite, livrée à l'anarchie et à l'anomie. Nous rejetons ce modèle abscons ! Car nous voulons Breizh ! Une Bretagne bretonne et non breto-gallo-franco-rien-du-tout ! Il y en a marre du relativisme culturelle, du laisser-faire-laisser-aller !
C'est grâce à l'Emsav seulement que le breton est doté d'une littérature, que le breton est enseigné à Diwan, que le breton a la faveur des élus (avec l'entrée de Léna Louarn dans le Conseil Régional). Tous ceux qui parlent breton portent en eux le summum de la bretonnité; contrairement à toi, le Franton hystérique !
Fab, T. Emglev, JL le Cuff, etc. vous voyez que je n'use pas du point Godwin. Seulement, l'élite de l'Emsav... non. C'est trop gros. L'élite de l'Emsav, c'est quatre partis plus groupuscules que rassembleurs, quelques revues plus ou moins en voie de dessèchement, etc. Il peut demain avoir une élite de Breizh, mais celle-ci sera, par nécessité, au moins bilingue ou trilingue.
Dans un monde régi par l'anglais, le chinois, le russe ou l'arabe, la langue seule ne suffit pas, et la meilleure façon de généraliser le Breton est encore de fonder une éducation au multilinguisme consensuel. Sinon on court à la Belgique...
J'aime connaître le nom du chien qui veut me mordre... mais peut-être aurait-il peur des «groupuscules du Cuff»? Attendons donc voir si l'autoproclamé «pape» ou «crème de l'élite bretonne» a le courage d'aboyer sous son vrai nom! Vraiment nous sommes impatients... sinon je refuserai d'aller plus avant dans une polémique insensée avec un aboyeur masqué! Comprenez vous, je dois m'occuper de tous mes «groupuscules de Cuff», non mais!
Le Gallo comme le Breton font parti du patrimoine culturel de ce que l'on appelle la Haute-Bretagne, donc du partimoine culturel de la Bretagne.
En vertu de cela :
1) L'ensemble des bretons se doivent de donner les moyens aux gallaisants de protéger le Gallo.
2) Ils appartients aux seuls habitants de la Haute-Bretagne de décider des actions nécessaires à la protection de leurs langues (Breton et Gallo).
3) Le Gallo ayant un status actuel de dialecte de la Langue d'Oil, il appartient aux seuls habitants d'élever ce dialect à un status de langue.
Le problème est :
1) Selon les loies de l'Etat Français, ce n'est PAS aux bretons de décider du respect des Libertés Fondamentales en Bretagne,
2) En consécense, les bretons doivent SE PLIER aux décisions de l'Etat France, même si ces décisions sont contraires aux principes des Libertés Frondamentales.
Donc, si débat, cela devrait se faire pour que NOUS bretons ayant le droit exercer NOS Libertés Fondammentales (selon les principes des droits de l'homme).
Un petit point pour les tenants de la langue bretonne comme unique vecteur véritable de la Bretagne, la Bretagne a de tout temps eu 2 cultures, c’est à dire celte et romane. A dominante celtique dans sa partie occidentale et à dominante romane dans sa partie orientale. Attention romane ne veut pas dire française. Je le répète en raison des vicissitudes de l’histoire et de l’influence énorme du voisin d’à côté, la langue commune de la majorité des Bretons est maintenant le français. Cela est un état de fait même si on peut le déplorer. Toutefois ce n’est pas parce qu’on s’exprime en français que cela fait de nous des Français. Que dire alors de nos amis belges ou suisses qui parlent le français ? Se considèrent-ils pour autant comme Français, certainement pas ! De la même façon en Ecosse et au Pays de galles, même si la majorité des personnes parlent l’anglais cela n’en fait pas des Anglais !!! Nuance !
Enfin pour que les Bretons puissent revenir vers la langue bretonne, il faut développer son attrait et cela passe par la fierté de se sentir breton. Si cet évènement peut y contribuer tant mieux.
Donc oui à la Bretagne et oui à la langue bretonne et au gallo, terme qui regroupe les parlers francophones de Bretagne et non aux parlers « français » de Bretagne !
@ Émilie Le Berre, Ar Vran vous a répondu je crois. Ne pas mélanger politique et culture-histoire.
Dans le sujet : il serait bien d'obtenir enfin un timbre français à l'effigie d'Anne de Bretagne, qui compenserait ceux de Bécassine et d'Obélix ou l'autre...
J'espère que ce sera dans les buts du collectif. Il n'aura pas «servi à rien» (dixit Émilie !)
Voir Voir le site
Je prie tout le monde de garder son calme. Je ne suis aboslument pas contre une commémoration comme ANNA VREIZH 2014. Le nom lui-même a été mis en breton, et non dans une des 5 graphies des parlers gallo ou plus logiquement en français, ce qui pourtant aurait été compréhensible puisque sa langue était le français. Qu'on lise bien ce que j'ai écrit et que l'on ne me fassse pas dire ce que je n'ai pas écrit. Je respecte le fait qu'il existe une identité «gallèse» en Hte Bretagne mais je réfute l'existence d'une langue que l'on appellerait «le Gallo».
Il n'y a au mieux que des parlers, rien à voir avec la langue bretonne, certains l'ont reconnu et argumenté sur ce fil. C'est au moins une opinion, la mienne, point barre.
Je regrette aussi les excès de langage à mon égard en tout cas de M. Le Cunf président de ce collectif semble-t-il et membre ou président de plusieurs des assocs adhérentes. Je le mets en garde ici contre ce qui est de la pure provocation et de la diffamation. Non je ne suis pas anti démocrate et moi je le salue parce que je le respecte en tant que personne (toute personne doit être respectée, quelles que soient ses opinions).
Il se déshonore lui-même en précisant qu'il ne me saluait pas. On peut comprendre ses coups de sang contre moi (contestation sur le pseudo«gallo» et sur ce point le noyautage de fait de l'association Tudjentil Breizh qui risque de ne pas s'en, sur l'habitude bretonne un peu mortifère de commémorer, sur le fait qu'en effet je semble ne pas avoir les mêmes choix sur la Bretagne, etc etc )mais pourquoi ne pas se respecter pour autant, cela me dépasse.
Je propose, pour couper court à cet étalage public mon mail perso à ceux qui voudraient continuer le débat e galleg pe e brezhoneg en privé : tgwilhmod [at] orange.fr
La Bretagne que vous voulez serait-elle à ce point intolérante pour refuser ne serait-ce que ce que j'ai osé faire : émettre une opinion très bien étayée sur la gallomania à laquelle Anna Vreizh 2014 apporte son crédit ???!!!
à M. Le Cunf
Evit kas da benn ur raktres evel Anna Vreizh 2014 e vefe furoc'h deoc'h lakaat traoù 'zo a gostez, klask an unvaniezh, ha n'eo ket komz dwb ar gallaouegoù. War ar poent-se ouzhpenn-se, peogwir e rit anv a zemokratiezh, ma vefe lakaet an dud da votiñ da c'houzout hag eñ ez eo ar brezhoneg ar memeztra hag ar gallaouegoù evit o identelezh, ez on sur -marteze fazïan met ne gredan ket - e vefe trec'h ar brezhoneg a bell. Komz eus gallouegoù eta en ho kemennoù n'eo ket klask ar muiañ niver.
a wir galon,
Tepod Gwilhmod
Je connais un site en français qui devant ce problème donne liberté au journaliste de fermer les commentaires. Souvent ce n'est pas plus mal.
La moitié des sabotages de projets bretons sont du fait des jacobins, bien sûr, (j'en sais quelque chose...)mais l'autre moitié est due à l'inertie cynique de ceux qui appellent de leurs voeux tel projet, sans rien faire, puis critiquent le projet naissant de ceux qui font, parce que ce projet ne correspond pas au détail prés à leur idéal...
Un de mes amis m'a dit un jour que cela provenait peut-être du fait que les bretons n'ont plus l'habitude d'avoir des chefs bretons depuis plus de 500 ans... et que déjà soumis de force au pouvoir colonisateur français, en bon celtes individualistes, ils ne supportaient pas l'idée de reconnaître un des leurs pour «chef» ou simple initiateur et porteur de projet fédératif... Du coup chacun y va de son contre-projet, de sa scission, de son coupe de gueule destructeur... Voulant sans doute être chef lui-même... Et c'est la guerre des chefs permanente, la zizanie sans fin digne du village d'Astérix! A ceci prés que nous n'avons pas Panoramix et sa potion magique, et que du coup nos «romains» peuvent dormir (pour l'instant!) sur leurs deux oreilles...
Pour revenir au Collectif Anna Vreizh 2014, il n'y a justement aucun chef dans ce projet, aucun président! (Tout au plus des coordinateurs!) Chaque représentant d'association est l'égal des autres autour d'une table ronde... certes sans Arthur, ou plutôt l'esprit d'Arthur étant l'égrégore général du Collectif...
La perche reste tendue à ceux qui acceptent de la saisir... après, les boudeurs acerbes, arrêtez de nous remplir les bottes! Elles sont déjà pleines... Je pense même que par commodité, nous allons devoir faire nos réunions en sandales!
Mieux vaut en rire au final!
Certains commentaires, rédigés seulement « e brezhoneg » n'ont pas été acceptés, puisqu'ils concernaient un article ou un communiqué rédigé en langue française et ce, même si les propos tenus restaient dans le cadre fixé par ABP et rappelé ici:
Aucune injure ni provocation outrageuse, respect de la Loi portant sur le racisme, le sexisme, l'antisémitisme et le négationnisme ...
Les textes doivent être en outre cohérents et respectueux, autant que possible, de l'orthographe et des règles grammaticales essentielles .
Les «trolls» sont quant à eux interdits sur le site .
Il n'est pas facile de «modérer», nous devons favoriser le dialogue et la liberté d'expression de tous, sans pour autant nous comporter en censeurs frileux dès que la passion l'emporte sur le logos et la raison ...
Merci d'en prendre bonne note et de contribuer à ce qu'ABP reste un lieu de rencontre et d'échanges constructifs, au plus grand profit de la Bretagne ...
Avec le temps et la mort des langues qui n'avaeint pas un Etat pour les défendre, le paysage a changé.
Le breton est une langue en grand danger. Une longue tradition ininterrompue et un réveil culturel dans lequel les grammairiens et écrivains de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle ont joué un rôle codificateur essentiel (Le Joubioux, Inisan, Bris, Guillevic et Le Goff, L. Le Clerc...), que l'Emsav a su faire fructifier jusque vers 1970, a permis l'expression du breton comme langue potentiellement nationale et bien commun de tous les bretons (déjà revendiqué par nombre de communes des Marches au cours de la campagne d''Ar brezoneg er Skol' jadis. S'il n'y avait pas de freins à l'enseignement du breton, la récupération de la langue serait possible, comme elle l'est en Irlande avec le mouvement des Gaelscoileannai après des décennies de stagnation étatique (malgré l'indépendance).
Le gallo, version ouest des parlers neustriens (l'excellente étude de Skol Vreiz et de Chauveau) est une langue de milieu, i. e. liée à un milieu social. Ce n'est pas infamant ni dévalorisant. Elle fait partie du patrimoine breton. Il est évident que ces langues seront ce que les intéresés en feront (c'est une quasi-lapalissade !). Ne pas se diviser là-dessus (là-dessus 'aussi').
Du point de vue de la défense de la Bretagne, il y a des cercles complémentaires. Chaque usage linguistique doit être adapté au cercle correspondant.
Il semble qu'aujourd'hui le français règne massivement partout. À ceci près que l'anglais et l'allemand sont les deux langues les plus utilisées sur Internet.
J'ai beaucoup d'estime pour Anne de Bretagne, mais elle est devenue un symbole de l'union franco-bretonne, mariage d'amour comme chacun sait, et cliché culturel («duchesse en sabots» qui n'attendit que ses mariages pour avoir enfin chaud aux pieds). Ne serait-il pas plus avantageux (emsavusoc'h) de célébrer enfin une indomptée comme Jeanne de Flandre, Jeanne la Flamme, pour contrer «leur» Jeanne d'Arc ? Ce serait sans doute moins consensuel, aze ema an dalc'h.
Non, parce que tout simplement Anne de Bretagne est grosso modo la seule personne que connaissent tous les Bretons et que son image a encore un a-priori positif en Bretagne. (les autres personnages marquant de l'histoire bretonne ne sont hélas pas connus des Bretons, par exemple allez leur parler de Nominoé, Alain Barbe Torte, Jean IV... La réponse que vous allez avoir : Kezako, comment vous dites ? Nomané, Momie-Noé,... Concernant les seuls personnes connues, vous allez avoir en première place Anne de Bretagne et en 2 : duguesclin. Vous en conviendrez, ce dernier personnage prête à confusion.)
Donc même si je suis d'accord dans l'absolu avec ce que vous dites, je trouve le nom de cet évènement bien trouvé.
La perte de l'indépendance a eu des effets indirects extrêmement graves sur la Bretagne. En voici quelques-uns :
- les élites ont regardé vers Paris, ce qui les préparait à une assimilation politique définitive au siècle suivant.
- la politique maritime de la Bretagne dépendit de plus en plus des intérêts du Centre français.
- la tradition architecturale bretonne perdura puis s'affaiblit avec la spécificité artistique bretonne (e Goueled-Breizh).
- L'historiographie nationale fut balayée. L'écriture de l'histoire sera soumise au 'politiquement conforme' des historiens royaux puis de l'université. Avec les nouveaux historiens l'histoire de Conan Mériadec devint une «fable». Il faudra attendre Nora Chadwick et Léon Fleuriot pour lui restituer sa pleine signification et rendre toute sa valeur au haut Moyen Age brittonique (encore largement ignoré des universités françaises aujourd'hui). Nous devons à ce gommage favorable à l'historiographie franque la promotion de Nevenoe, qui avait l'avantage d'être bien postérieur à nos Gerent, Maxime et Aurélien. On la doit largement à La Borderie, patriote mais aussi monarchiste français... Sans Etat breton, pas d'histoire de Bretagne possible en dehors des vues géopolitiques françaises.
- l'Eglise de France a parfait sa maîtrise sur le (haut) clergé. C'est peu après l'indépendance que les saints bretons sont refoulés. Les campagnes de rééducation morale du père Maunoir mettront au pas les campagnes.
- c'est peu après l'indépendance que le système graphique cohérent du moyen-breton s'efface devant les graphies locales. Réforme certes nécessaire mais qui consacrait aussi la disparition de l'art poétique correspondant. On peut penser que ceux qui cultivaient en Bretagne l'art poétique breton traditionnel ont été passablement découragés par la perte de l'indépendance et le prestige croissant du Centre.
- les intérêts matériels bretons s'orientèrent de plus en plus vers l'Est.
Le bas clergé de Bretagne bretonnante résista à sa façon en restant fidèle au latin jusqu'au XVIIe siècle (A. Croix) tandis que le français s'imposait partout.
Je ne crois donc pas, Naunnt, que le breton serait dans le même état (même s'il faut se garder des simulations a posteriori). Le bloc bretonnant est resté solide jusque vers 1930, malgré le traitement que l'on sait. Un Etat breton n'aurait pas fait plus mal ni combattu un revivalisme linguistique qui se serait manifesté de toute façon avec l'essor de l'imprimerie et le Romantisme. Quand on compare la situation des langues de l'Hexagonie avec celles des Etats voisins, on mesure la spécificité française. Bien sûr, c'est une chose dont on pourrait discuter à l'infini puisque l'histoire de Bretagne est acquise.
Rêvons un peu : on peut concevoir que la Bretagne aurait trouvé sa place dans le Royaume-Uni, soit par victoire anglaise à la fin du M-A, soit en 1815 si la France eût été redistribuée. Ca n'aurait pas été pire.
Il fut un temps où les fondateurs et les féodaux étaient bretonnants comme le peuple. La pratique générale du breton a duré peu ou prou, malgré la pénétration du français, jusque vers 1920 (à dix ou vingt ans près selon les lieux). Ce n'est plus le cas. Les catastophes de l'histoire bretonne ont fait pencher la balance vers le roman.
Anne de Bretagne gérait son bien. Mais les politiques féodales engagent inévitablement les peuples. Sur le fond, ce n'est pas la ruine de François II qui importe, c'est que la livraison de Saint-Malo et la défaite de Saint-Aubin aient eu tant de poids sur l'avenir de Bretons en tant que peuple.
Je crois que la figure de Jeanne la Flamme, quelle qu'ait été la réalité de ce que les historiens envisagent (souvent de façon très réductrice) a un contenu symbolique que nous pourrions opposer au culte de Jeanne d'Arc, qui a surtout servi a préparer le miracle sanglant de 1914.
Excusez, c'est un peu décousu.