Présidentielle : des années récentes catastrophiques pour la Bretagne. Il faut y mettre fin et peser pour une meilleure gouvernance.
J'ai été étonné de certains propos concernant le choix des Bretons pour le second tour de l'élection présidentielle, dimanche prochain. On ne peut se limiter à un seul critère de choix ou à une caricature des positions des uns ou des autres. Évidemment, peser les raisons et les arguments, c'est plus long et peu adapté aux habitudes du net, où l'on répond souvent plus vite que son ombre.
Au risque de ne pas être lu, je m'essaie à cette démarche sans a priori, uniquement mu par l'intérêt pour la Bretagne, c'est-à dire de ceux qui y habitent et des émigrés qui s'en réclament.
Je me limite à 5 arguments et une objection.
Jean Ollivro et Romain Pasquier l'ont bien expliqué depuis longtemps. Elle plafonne les budgets des régions et les fait dépendre entièrement des dotations d’État. C'est une perte de la toute petite autonomie gagnée depuis 1982. Elle ouvre la voie à une recentralisation sur le grand Paris et sur les grandes agglomérations au détriment de la plupart des territoires bretons.
Vous en doutez ? Lisez la préface de Jean Ollivro à l'excellent livre d'Yvon Ollivier « La désunion française » (L'Harmattan). Et notamment ce passage : « Alors que la France compte 8 millions de pauvres qui en 4 ans ont vu leurs revenus augmenter de 4 %, Paris concentre 63 % des Français les plus riches qui, dans le même laps de temps ont vu les leurs augmenter de 40 % ».
Il faut à tout prix que l'application de cette réforme centralisatrice soit différée et qu'une partie de son contenu soit modifié. Avec la majorité actuelle, qui l'a votée, c'est cuit.
On peut évoquer la suppression d'un grand nombre de tribunaux et autres services publics (plus en Bretagne que partout ailleurs : plus de tribunal de grande instance entre Saint-Brieuc et Brest ! les services hospitaliers ; les écoles, les accueils EDF, etc.).
La poussée du Front national dans une Bretagne d'habitude rétive à ce vote montre comment les territoires et une bonne partie de leur population ont été mis à mal.
Le seul moyen d'empêcher la poursuite de ce drame est de renvoyer la majorité actuelle dans l'opposition et de lutter pour être certain que la réforme territoriale soit repensée sur la base d'une égalité de territoires aux pouvoirs accrus.
Dans ce domaine, le choix semble plutôt facile :
- Hollande s'est engagé à maintenir les services publics de proximité, à ne plus réduire les moyens de l'enseignement (l'excellence bretonne est déjà en train de s'affaisser faute de moyens), à engager une nouvelle étape dans la décentralisation (voir son programme détaillé sur internet).
- Sarkozy a fustigé les errements de la décentralisation sans remettre en cause les privilèges financiers et décisionnels du pouvoir central et du grand Paris.
- Sarkozy s'est prononcé clairement contre la ratification de la Charte des langues régionales, alors que Hollande a annoncé qu'il la ferait ratifier.
Hormis quelques individus sympathiques et courageux (dont François de Rugy), elle n'a de partisans dans aucun appareil, quel que soit le vainqueur des élections. Il nous restera à la conquérir, en convainquant nos concitoyens bretons que la réunification, c'est plus de développement. Dans une Bretagne exsangue et aux finances pompées par le centralisme, ce sera encore plus difficile. Je ne manque pas une grande manif' depuis 29 ans. Tant que nous ne sommes pas capables d'être 40.000 dans les rues de Nantes (comme début 2000 après la catastrophe de l'Erika), le rapport de forces ne sera pas en notre faveur et il faudra y travailler sans relâche et dénoncer la politique de bourrage de crâne, type anciens pays de l'Est, menée depuis les années 1970 en Loire-Atlantique.
Dans une République fédérale où la Bretagne aurait son autonomie, le choix du président serait sans grande conséquence sur la vie des Bretons. Il se trouve que, durement touchés par la crise, combinée à la disparition de l'aménagement du territoire, la Bretagne connaît l'une des plus fortes hausses du chômage de l'hexagone. La réaction des Bretons sera de rejeter fortement le président actuel (à qui ils n'avaient accordé que 47 % de leurs suffrages en 2007). Si nous voulons redonner la parole à la Bretagne, contribuons à ce que le vote des 5 départements bretons soit aussi le vote de la France.
- Il est évident que Hollande n'est pas un militant breton mais il est beaucoup plus démocrate que Sarkozy, dont la façon de gouverner au profit des possédants hérisse une majorité de Bretons, qui vont d'ailleurs le démontrer massivement, qu'on le veuille ou non.
- À certains moments, il y a des choix à faire. Le non-choix est un soutien à un statu quo catastrophique (plus d'aménagement du territoire, concurrence des territoires, inégalités poussées à l'extrême). On est presque arrivé au seuil de non-retour où l'action pour le développement de la Bretagne sera impossible (au moins hors de l'axe Rennes-Vannes-Nantes).
- Je n'ai jamais ménagé mes critiques au PS local et jamais sollicité de strapontins. Mais devant le risque de voir se prolonger une politique qui ruine notre pays, je ne peux pas ne pas choisir.
Si Hollande est élu, tout ne sera pas rose. Il restera aux Bretons à arracher les moyens de la justice territoriale et de la diversité culturelle.
Si Sarkozy est élu, l'avenir du grand Paris est assuré mais la Bretagne sera encore plus abandonnée à son sort et l’État n'assurera plus de péréquation. Que l'on pense par exemple au sort actuel de l'enseignement du breton en collège et lycée, qui est en train de devenir anecdotique partout et ne va pas résister 5 ans (optionnel en voie de disparition).
- En 1940, il s'est trouvé des Bretons pour dire « ce n'est pas notre guerre ». Voire « on est contre la France parce qu'elle n'enseigne pas la langue bretonne ». On en paie encore aujourd'hui les conséquences.
Une grande majorité du peuple breton souffre et souhaite la fin de la politique de ruine et d'inégalité territoriale et sociale actuelle. Soyons à ses côtés pour mettre fin au pouvoir actuel et à la concentration destructrice de l'économie. Cela ne signifie aucune allégeance à qui que ce soit.
On ne voterait pas pour ne pas voter pour le candidat d'un « parti français ».
Pourtant, les Bretons vont subir directement la politique du vainqueur et de sa majorité. Dans le cas du président sortant, on en connaît les effets. Ne pas voter ou ne pas choisir, c'est choisir que ça continue, avec toutes les aggravations en cours.
- En 1981, la quasi totalité de l'emsav avait appelé à voter Mitterrand (Glenmor, Servat, Guel, Per Denez, Gwernig, Poilvet, Fouéré et j'en passe beaucoup d'autres). De fait, il y a eu des avancées. L'UDB s'était, elle, limitée à un appel à « battre la droite », pas forcément bien compris des Bretons.
Le choix « Hollande », c'est le choix de Christian Troadec d'un côté, de l'UDB de l'autre et sûrement d'une majorité de ceux qui ont la Bretagne au coeur. Si certains considèrent que l'un d'entre eux est « traître à la cause bretonne » (!), l'autre l'est aussi ! Tout le monde a vu le tract de Christian Troadec à côté de Hollande: « Hollande président, Troadec député ».
Il n'y a aucune contradiction entre les deux. On peut au moins reconnaître à Christian Troadec la qualité d'être proche de la population et de sentir ce qu'elle veut (cf. l'animation de la défense victorieuse de l'hôpital de Carhaix).
Au-delà du subjectif, les critères que je propose sont l'intérêt des Bretons - notamment des plus modestes - et de la démocratie (qui ne nous laisse pas indifférents). Ne vivant pas du système, on me fera crédit d'agir par conviction, en m'appuyant sur une connaissance approfondie et à jour des réalités bretonnes
Jean-Jacques Monnier
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PS (sic !): un petit mot encore pour tous ceux qui croient qu'être élu sur une base bretonne de gauche est une sinécure : c'est un combat de tous les instants, un investissement personnel énorme, et quelques résultats, ça et là, qui nous font chaud au coeur des Bretons que nous sommes. Que l'on soit d'accord ou non avec le choix qu'ont fait ces militants, ils ont au moins le droit, sinon à la reconnaissance, du moins au respect, même sur le web... Il est vrai que sur le clavier, tout est plus facile et ne prête guerre à conséquences...
■Le président de la Bretagne sera bientôt à la tete de la défense française, et le maire de la capitale bretonne le simple collaborateur, comme aurait dit N.S., du président de la France.
Que notre intégration est réussie.
Vous êtes historien, admettez ceci :
Sans le Traité de Versailles, il est peu probable qu'un type comme Hitler soit arrivé au pouvoir ...
Ce Traité a été imposé par les Français à l'issue de la Grande Guerre (où un conscrit breton sur cinq est mort), malgré tous les efforts de leurs alliés afin de le rendre moins excessif et économiquement mortifère pour l'Allemagne, qui par la suite a connu famine et guerre civile, ce qui peut expliquer la faible résistance intellectuelle face à un torchon comme «Mein Kampf» ...
La Guerre de 14 est totalement liée à celle de 1870, que le gouvernement français a préféré perdre, en cédant l'Alsace et la Lorraine d'un côté pour mieux massacrer les Communards parisiens de l'autre ...
Au même moments, les Bretons « dont c'était aussi la Guerre » selon votre perception de la Bretagne, crevaient à petit feu du côté du Mans et du camp de Conlie !
Historiquement, du point de vue du Traité d'Union ( dont on peut aussi discuter ...), et, moralement parlant, les Bretons qui de TOUTE EPOQUE, pas seulement ceux des années 40, ont considéré que les guerres françaises n'étaient pas les leurs étaient du bon côté du Couesnon ...
Mais, tant qu'il y aura des « sots » Bretons et tant de Harkis ...
J’ai lu avec beaucoup de curiosité ton appel pathétique :
Même si j’ai toujours apprécié tes interventions depuis que je te connais, et cela fait bien longtemps, je crois que tu te trompes de combat.
Continuer résolument à soutenir des mouvements qui s’acharnent en connaissance de cause à détruire ce qui reste encore de la volonté d’une petite partie de notre peuple pas encore contaminé, de retrouver un minimum de droits, droits reconnus par l’ensemble de la Communauté internationale. Je n’ai jamais réclamé a quel que parti français que ce soit de nous accorder des privilèges, mais seulement le respect . En 30 ans la Gauche française, en connaissance de cause, et j’insiste sur le terme, s’est comportée de façon inacceptable et est responsable de la situation dans la quelle nous sommes aujourd’hui, et je n’attendais rien de la droite.
81 , malgré les promesses, a été l’effondrement total d’un espoir de reconnaissance des droits.
Ce matin, je lisais dans OF avec tristesse la phrase de Hollande considérant qu’il fallait un consensus pour envisager la réunification : c’est vraiment de l’hypocrisie et un manque total de respect de la démocratie.
Je rejette SARKOZY , mais je ne rajouterai pas ma voix à un système dont la volonté est l’assimilation forcée du peuple breton, car c’est bien là le problème et pas seulement une petite lubie de quelques hurluberlus, comme voudraient le dire certains .
Que l’on ne vienne pas me dire que je suis irresponsable.
Quelque soit le résultat, le combat continuera
Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !
Je te rassure, s’il le fallait , ce n’est pas ton appel , ni ma modeste intervention qui changera les donnes de ce scrutin !
Ha mat pell ‘zo : les Bretons, en bon colonisés, seront encore une fois bien fiers d’avoir un ministre de la Défense parmi eux, et un nouveau premier ministre grandwestien
«propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers».
Les bretons sont otages du système «démocratique*» français, étant donné que ce système leur interdit toute dévolution!
M.Le Monnier, vous y êtes en plein dedans!
* France, 31ème pays par le niveau de démocratie (classée démocratie imparfaite, source : The Economist)
* France, 44ème pays par la liberté de la presse (Source : Reporter sans frontière).
1 - La première question à se poser est : qu'est ce que nous pouvons faire, nous Bretons, en faisant abstraction de celui qui est assis sur le trône elyséen. La réponse est : pas grand chose. A qui la faute ? A nous Bretons !
Pendant les 5 ans de règne du mari de la chanteuse, nous n'avons rien su faire, par notre faute, par la faute de «nos» politiciens. Nous n'avons pas su nous prendre en main et faire ce que nous avons à faire, ou si peu. Par incompétence et par refus de prendre en mains ce qui relève de notre compétence : nous mêmes.
Les mêms causes engendrant les mêmes effets, les mêmes Bretons avec le même troll elyséen aboutiront au mêm résultat : le néant !
2 - Alors, parier sur un nouveau troll élyséen, c'est un aveu d'impuissance, d'incompétence, de «servitude volontaire» renouvelée. Et c'est quelque part une infamie. Tresser des couronnes par avance au nouveau troll socialiste est une abjection.
Le mépris de la Bretagne, différent dans ses modalités, est également partagé par les deux trolls en présence.
3 - Etant donné l'incapacité de la Bretagne, des Bretons, à se prendre en charge, à s'autonomiser, à souhaiter la liberté, à penser par eux-mêmes, à agir par eux-mêmes, à créer par eux-mêmes, à être indépendant, à ignorer superbement ce qui se passe du côté du troll élyséen, force est d'admettre, la mort dans l'âme, que l'identité du troll élyséen n'est pas indiférent au futur de la Bretagne. Etant doné ce que sont les Bretons, et «leur» politiciens.
On ne peut donc que souhaiter un changement de troll, pour voire ce que «ça» donnera, pour voire en quoi ce sera «profitabl» ou pas pour la Bretagne. Faute de sa capacité à prendre son destin en main, toute seule, à cause de l'atonie des Bretons, des politiciens bretons.
Qu'est-ce qu'on a à perdre ? Rien
Qu'est-ce qu'on a à gagner ? L'avenir le dira.
On sait que les français changent systématiquemznt de troll élyséen à chaque élection. Ils n'ont pas besoin de militants bretons pour ça.
Et les électeurs bretons ne votent pas en fonction de ce que leur disent de voter les militants bretons.
Les militants bretons, de l'udb ou d'ailleurs, n'ont aucun poids dans cete élection. Le laisser croire est un mensonge. S'ils prennent position, c'est par tactique, ça peut se comprendre.
On verra ce qu'il en sortira.
Comparer les Bretons qui ne veulent pas choisir entre Sarkozy et Hollande à ceux, qui, en 1940, ne voulaient pas choisir entre l'Allemagne nazie et la France est tout à fait insupportable. C 'est outrageux et du même ordre que le maire socialiste qui a comparé Sarkozy à Hitler. C 'est tout à fait grotesque et venant d'un historien ça discrédite tout le reste.
Faut-il écrire un livre du genre «comment les socialistes vont **** terme censuré **** les autonomistes de l'UDB» pour que vous compreniez que votre stratégie est mauvaise et naïve ?
Le rôle du responsable, rédacteur en chef d'ABP, ne devrait-il pas être de rester «au-dessus» des contributions des uns et des autres ?
En l'occurrence, au minimum, si vous réagissez à cette phrase de Jean Jacques Monnier, vous auriez dû également le faire à celle d'Iffig Cochevelou : «Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !»
Mais non, là on dirait que vous ne trouvez pas ça «insupportable» ou «grotesque»...
A mon tour d'être MDR en vous lisant : «Ni Sarkozy, ni Hollande de mon côté».
En réalité, en ne votant ni pour l'un, ni pour l'autre, vous votez pour les deux, une demi voix à chacun. C'est mathématique et ça le restera tant que les votes blancs ne seront pas considérés comme des suffrages exprimés !!! MDR !
Allons, allons... ne faites pas l'innocent, vous savez parfaitement ce que l'on lit derrière le mot «collaboration», mot chargé de sens s'il en est.
Bon voilà, vous attendez «l'effondrement du système» pour sauver la Bretagne. Je vous souhaite énormément de patience... Mais au fait, «système»... Ca aussi ça me rappelle quelque chose... Qui donc a parlé des «candidats du système» pendant toute la campagne du 1er tour...?
Plus sérieusement, quand vous parlez de Mélenchon, on croirait entendre Sarkozy... Le coup de l'épouvantail... On vous parle de Hollande, vous nous brandissez Mélenchon... Pas très honnête.
1) «Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !»
«vous ne trouvez pas ça «insupportable» ou «grotesque»... »
Définition : Collaboration, action de travailler avec quelqu'un!
C'est bien ce que fait l'UDB avec le PSF?
Il est clair, que ce n'est pas avec votre collaboration jacobine que la liberté de la presse va évoluer. (44ème rang mondiale, je me répète...)
2) «En réalité, en ne votant ni pour l'un, ni pour l'autre, vous votez pour les deux!»
Si vous avez le choix entre Staline et Benito, vous voterez pour qui M.Joseph?
Ici, le choix donné aux bretons est de voter :
- soit pour un personnage de droite opposé à la dévolution bretonne,
- soit pour un personnage de gauche également opposé à la dévolution bretonne,
les deux personnages en question étant unis dans un même esprit contraire aux libertés fondammentales...!
Au passage, le fait de s'adresser à quelqu'un d'ABP, en lui posant une question, dont la formulation lui interdit d'avance toute réponse, ne paraît pas non plus «très honnête» à prime abord ... Où, simple maladresse d'un militant mordant ?
Cette charte, ce n'est pas une reconnaissance du breton en tant que langue officielle en Bretagne rappelons le, cela ne garantie pas le développement de Diwan, je dirais même bien au contraire...cela va pas contre renforcer le contrôle et la mainmise de l'Etat sur l'enseignement (ou son non-enseignement) du breton. De plus rien ne dit qu'elle sera instituée, en tout cas en totalité. On en reparle dans 5 ans ?
Sinon je réagirais pas au reste de la lettre, je trouve que l'on accorde beaucoup trop d'importance aux positions de l'UDB qui est fidèle à sa ligne de conduite depuis toujours, et qui fait que nous n'avons strictement rien de positif à en attendre.
Que le Conseil Régional se lave les mains en disant «ce n'est pas de notre compétence» avec l'approbation explicite de l'udb, qui répète : «ce n'est pas de notre compétence», en dit long sur le degré de volonté politique (d'absence de volonté) de «nos» gentils militants udbistes !
Et c'est en contradiction avec un propos de Le Drian lui-même : Le pouvoir, ça se prend !
Le Drian est au pouvoir, mais c'est pour ne pas le prendre et se réfugier derrière un «ce n'est pas de notre compétence».
Le problème n'est pas tant Sarkozy, ou bientôt Holande, que la pussilanimité de «nos» dirigeants-administrateurs.
J'ai seulement voulu dire: dans les circonstances importantes, voire graves, on ne peut se laver les mains et rester neutres (je ne parle pas de collaboration, simplement de neutralité). J'ai une sensibilité politique mais les propos que j'ai tenus n'engagent que moi et ne sont dictés par personne. Je vois cependant avec intérêt qu'ils correspondent à une analyse répandue.
Ils consistent à dire que ce n'est pas parce qu'on élit le président de la République française (et jacobine) que les Bretons ne sont pas concernés par la politique qui va être menée.
Il y a des enjeux très importants, et ne pas prendre position ne grandirait pas l'action bretonne auprès de la population. Qu'est ce qui est mieux pour le peuple breton?
J'ai donné une réponse et des arguments, dans lesquels l'injustice territoriale, la diversité culturelle et la démocratie occupent une place essentielle. Les deux départements de l'hexagone qui ont voté le plus à gauche sont le Finistère et les Côtes d'Armor (toutes tendances confondues), du jamais vu! Et le vote du Morbihan? Du jamais vu également. La poussée du FN? également du jamais vu. C'est le signe que les choses vont très mal. C'est en prenant en compte la situation actuelle de la Bretagne que j'ai fait le choix du vote Hollande.J'ai tenté d'expliciter mon choix avec le maximum de rigueur (les arguments sont énumérés plus haut).
Libre à d'autres de donner une autre réponse en fonction de leur propres valeurs.
Avant d'écrire, il aurait dû se renseigner sur le sens des mots «compétence générale». Il se serait rendu compte que cela ne signifie pas du tout que la Région peut TOUT faire. Pas plus que le Département ou la commune qui ont également «compétence générale».
En particulier, les Régions n'ont pas ce pouvoir qui permettrait d'adapter les lois, et que l'on appelle pouvoir normatif ou réglementaire, compétence qu'Hollande se propose d'accorder aux régions...
Herri Gourmelen vient de vous contredire, pas de chance :
«couplée avec la suppression de la clause de compétence générale sur laquelle s'est appuyée B4 pour aller au-delà des compétences strictes prévuezs par la loi ( transports, lycées ... )»
Si vous attendez que l'Etat français vous donne la permission de faire les choses, alors ...
Aucune contradiction. Renseignez-vous, vous verrez. Il y a bien les compétences prévues par la loi, celles que cite Herri Gourmelen et aussi la formation, par exemple. Et la clause de compétence générale, qui permet d'intervenir avec d'autres contributeurs dans d'autres domaines, tels que certains projets routiers à dimension régionale, la culture, l'énergie ou ...le Mont St Michel...
Mais elle ne permet pas TOUT. Elle ne permet pas, par exemple la redistribution des aides de la PAC, l'expérimentation pour la gestion des ressources en eau, la prise en charge de la compétence enseignement du breton etc. Elle ne permet pas non plus l'adaptation des lois au territoire breton, ni le droit d'intervenir sur les limites de la Région.
Ceci dit, la perte de la clause de compétence générale que prévoit la réforme territoriale de Sarkozy serait en effet une très forte régression en matière de décentralisation.
Hollande comme Sarkozy vont continuer, voire accélérer la dissolution, la disparition de la Bretagne . Le pays des BRETONS, qui développera de moins en moins de perspectives... Condamné à jamais à la dépendance envers un état oligarchique qui stérilise depuis des siècles les anciens pays qui ont formé la France, dont bien entendu surtout la Bretagne! «VOTRE» Bretagne que «VOUS AIMEZ» tant???...
Dites-nous que vous ne l'aimez pas cette Bretagne,je préfèrerai...Comme tous ceux qui BZH au cul et chapeaux ronds, tous ceux qui depuis tant d'années exaltent l'autonomie, la dévolution, les réformes de l'agriculture et le développement des énergies nouvelles et renouvelables...
...Et qui vont aller voter Sarko ou Flamby. (:0))
NB: Pierre CAMARET, vous m'inquiétez! Vous aussi...
Ce que vous ne semblez pas comprendre, ou ne voulez pas comprendre, c'est que la politique est un rapport de force, et que refuser ce rapport de force, comme le fait Le Drian, avec l'assentiment de l'UDB, est une abdication.
La clause de «compétence générale», comme le «droit à l'expérimentation» de Rafarin sont pourtant des «outils» a exploiter au maximum, ce qui n'a pas été fait, en tout cas pour la deuxième.
La clause de «compétence générale» a été utilisée pour instaurer un début de «politique linguistique». Ce qui est bien, et encore heureux que la Région l'ait fait. Mais il aurait fallu aller plus loin, en prenant à témoin les Bretons de la «mauvaise» volonté de l'Etat et en se servant de la légitimité que confère le fait d'être élu par les Bretons.
Cette légitimité (avoir été élu par les Bretons à la tête du Conseil Régional) devrait d'ailleurs suffir pour engager n'importe quel rapport de force avec l'Etat, qui lui ne représente pas les Bretons, d'autant moins que les Bretons n'ont pas voté majoritairement pour le mari de la chanteuse.
C'est cette incapacité à instaurer un rapport de force avec l'Etat que je fustige, alors qu'on est à la place idéal pour le faire dans le cas de Le Drian.
La politique, c'est exactement cela : instaurer un rapport de force en sa faveur, en s'appuyant sur l'opinion publique, ici celle des Bretons.
En cela , Le Drian n'est pas un politique. et c'est de cela que la Bretagne souffre : de l'incapacité politique de ceux qui prétendent représenter les Bretons.
On le voit aussi avec l'Alsace, qui a fait la démarche de créer une région unique en supprimant les départememnts. A défaut peut-être d'y arriver, ils ont au moins entreprit la démarche.
Même des choses qui sont possibles ne sont pas faites :
- pour Diwan, il faut attendre 5 ans pour que les enseignants soient pris en charge, au Pays Basque, ils sont tout de suite pris en charge par l'Etat.
- Même chose pour l'ouverture de classes : en Bretagne il faut 15 élèves, au Pays Basque 7 élèves seulement.
En fait Le Drian comme l'UDB sont tellement «déconnectés» des Bretons, qui savent à peine qui ils sont et ce qu'ils font, qu'ils ont «peur» d'entreprendre quoi que ce soit de peur que le «peuple» ne suive pas ou ne comprenne pas.
C'est en cela que je parle de «degré zéro» de la politique.
Manifestement, votre article M JJ Monnier ne laisse pas indifférents les lecteurs d’ABP et comme j’en fais partie, je me permets aussi d’apporter mon de vue, non pas à l’historien pour lequel j’ai le plus profond respect mais au citoyen qui nous mets à égalité de souveraineté dans nos choix.
Ce qui nous est proposé, n’est absolument pas celui d’une politique mais celui d’un candidat et rien de plus. Il me semble en effet important de faire la nuance entre ces deux notions. La constitution française donnant quasiment l’essentiel des pouvoirs au président (sauf majorité contraire au parlement), elle ne permet pas véritablement de faire un choix politique. Le citoyen français ne vote pas pour la politique de l’un des candidats mais contre celle de son adversaire et une fois l’acte accompli, il faudrait accepter tout l’ensemble comme un package avec ce qu’il a de bon comme ce qu’il a de néfaste selon notre conception de la politique.
Notre point de vue et nos intérêts de Bretons, ne sont pas forcément miscibles avec ceux des Franciliens ou des Marseillais. Le candidat de l’UMP nous a prouvé combien il nous détestait dans sa fonction de monarque républicain dans la mesure où nous n’oublions pas que nous sommes Bretons. Il avait cependant deux possibilités de s’amender: mettre en œuvre un processus permettant d’envisager la réunification et respecter notre langue en ratifiant la charte des européenne des langues régionales et minoritaires. Allant dans la direction contraire, les seules promesses du candidat vont vers toujours plus de jacobinisme, alors que pourrait-on en attendre ?
F Hollande avait une voie royale non pas pour être élu, il semble bien que ce soit gagné d’avance, mais pour laisser un nom dans l’histoire. Au-delà de la promesse de ratification de la charte européenne, il avait l’opportunité de proposer une véritable réforme des collectivités territoriales avec une dévolution différentiée de pouvoirs règlementaires aux régions qui souhaitent dans un esprit de subsidiarité acquérir des compétences assumées jusque là par l’état central.
Bien évidemment comme cela devrait s’accompagner d’une réforme des limites régionales, des dispositions aurait pu être proposées pour permettre aux régions de l’Ouest (dont la Bretagne) d’être leader dans un processus de reconstruction en échange d’une dévolution de pouvoirs et de moyens règlementaires.
Au lieu de cela, le candidat réaffirme le principe d’une France aussi « éternelle » que sa république est proclamée « une et indivisible». Il reste fidèle au mythe.
On le sait pourquoi, il s’agit de préserver les baronnies locales et avec un premier ministre pressenti en la personne de JM Ayrault nous sommes certains que le spectre de la réunification bretonne ne peut que s’éloigner.
Quand on est à la recherche des moyens de redonner du dynamisme à nos territoires et à l’économie en général, tout le monde convient que l’empilement des strates administratives est un frein au développement et à la croissance. Ce n’est apparemment pas la voie qui sera choisie par les candidats qui n’ont rien d’autre à proposer que le refuge dans l’incantation des principes jacobins hérités d’un passé révolu.
Pour ce qui me concerne j’affirmerai la seule souveraineté qui m’est octroyée, n’ayant pas à céder à une forme de chantage qui m’obligerais à voter pour le moins pire je mettrai un bulletin nul. Je pressens que nous serons très nombreux à affirmer ce choix par défaut.
« On le sait pourquoi, il s’agit de préserver les baronnies locales »
Vous êtes-là en effet au coeur même du problème, tout comme @ Alween qui écrit que « La politique, c'est exactement cela : instaurer un rapport de force en sa faveur » ...
On parle tout de même de gens qui du haut de leur état-major «nominent» des types comme Jack Lang dans les Vosges !
Ou des DSK à la présidentielle ...
Comment peut-on encore croire, ou vouloir faire croire aux autres, à un seul semblant d'idéalisme ou du moindre sens de l'engagement et de la parole donnée, chez ces gens placés au sommet des partis jacobins à structure pyramidale ?
A-t-on déjà vu un seul gouvernement de cette république accorder quoique ce soit de notable à l'issue d'un dialogue démocrate et courtois de Plogoff à Nouméa ?
Voyons !!!
Créer le rapport de force, c'est exactement ce que je dis, ici (et ailleurs) depuis longtemps. Après, on diverge sans doute sur la façon d'y arriver. Si quelqu'un a la solution miracle, surtout qu'il ne se gêne pas : qu'il la mette en oeuvre, et rapidement !
Vous citez l'exemple de l'Alsace ? A ma connaissance, ils en sont toujours au même point, avec un Bas Rhin et un Haut Rhin. Leur voeu d'une collectivité territoriale unique ressemble fort, au bout du compte, au voeu de réunification voté à la fois par la Région Bretagne et le Département de Loire Atlantique, sur proposition de l'UDB...
Je maintiens ce que j'ai dit :
La clause de compétence générale permet à la Région d'instituer une bourse (substantielle) pour les étudiants qui souhaitent se former en breton et (notamment) devenir enseignants. C'est important, il en manque.
Mais ce n'est pas tout : cette clause ne permet pas de se substituer à l'Education Nationale, d'intervenir sur les programmes, d'entrer dans les écoles, collèges ou lycées (sauf pour les travaux...), de nommer et payer les profs etc
A Pays Basque, le rapport de force qui permet les avancées dont vous parlez est créé par les Basques eux-mêmes, les électeurs... Quand les Bretons feront de même, on avancera ici aussi. L'occasion va bientôt se présenter avec les législatives qui arrivent. Il y aura des candidats se réclamant de la Bretagne dans de nombreuses circonscriptions. On verra bien ce que cela va donner...
Le Drian n'a jamais «exploité» médiatiquement les divers refus qui lui ont été fait par l'Etat, sur l'eau, la charte des langues, etc. Il s'est tout simplement écrasé ! On se construit pourtant une «stature» politique en utilisant les media, surtout quand on a de faibles pouvoirs. Avec Le Drian on a rien vu, rien de rien. Au bout d'un mandat (6 ans), seul 30% des Bretons était capable de citer son nom ! Alors, savoir ce qu'est l'UDB !
Vous avez déjà fait une enquête sur le niveau de votre «notoriété» ? 15 % ? 20 % ?
Quand je pense que Le Drian avait dit en 2004 qu'il ferait respecter la Bretagne à Paris, à Bruxelles et, je crois, à Genève ! Tu parles !
Il a dit aussi que le pouvoir ne se donnait pas mais se prenait. Il ne l'a jamais pris !!
Et il se donne comme prédécesseur Nominoë, rien de moins !
On sait que l'Education nationale et les médias nationaux (et régionaux) sont des fabriques d' «assimilés», on est tous passé par là et c'est par un effort personnel qu'on s'en est sorti et qu'on a pris «concience». Mais l'ensemble des Bretons ne fera pas cette démarche spontanément.
Donc penser que les Bretons vont se mettre un jour spontanément à voter «breton» est une illusion.
Tant qu'il n'y aura pas un parti politique capable d'attirer leur attention et donc leur suffrage, rien ne changera.
A ajouter au dossier, donc au débat...
Les conditions sine que non pour un mouvement breton:
- un rassemblement nationaliste / souverainiste au delà des clivages gauche-droite, religieux-laïque etc. (Na Ruz Na Gwenn)
- l'indépendance/indifférence vis à vis de la politique française (Breiz hebken)
- L'intransigeance et la determination (mennerez) quant aux objectifs ultimes: la souveraineté du peuple breton (auto-détermination) et l'officialisation de la langue bretonne.
Vous n'êtes pas fatigué d'enfoncer des portes ouvertes ?
Vous dites que les médias (télés, radios, journaux...) ne sont pas favorables aux idées bretonnes. Quel «scoop» ! Maintenant, dîtes-moi, votre super «parti politique capable d'attirer l'attention et les suffrages» des Bretons, lesdits Bretons, comment sauront-ils qu'il existe ?
Au fait, et le niveau de notoriété de Nomimoë, à l'époque où il mettait la pâtée aux Francs, vous avez aussi des infos là-dessus ? Un sondage BVA de derrière les fagots ?
Je n'enfonce pas des portes ouvertes, je constate !
Une question «pratique» aux «opposants» de l'UDB au Conseil Régional : Pourquoi les écoles Diwan doivent attendre 5 ans pour que les enseignants soient pris en charge par le Ministère alors que les enseignants des écoles associatives basques sont pris en charge dès la première année ?
«Réponse à la question d’Alwenn : ce que je voulais simplement dire dans le contexte du débat de Quimper (réunissant donc des représentants des candidats à la présidentielle et aux législatives), c’est qu’il ne me semble pas que la question de la prise en charge par l’État des nouveaux postes d’enseignants dès l’ouverture d’une nouvelle école Diwan doive faire l’objet, par exemple, du vote d’une nouvelle loi par le Parlement. Puisqu’une mesure équivalente a pu être mise en œuvre dans l’Académie de Bordeaux au bénéfice des écoles immersives en basque, cela veut dire que ce doit être possible en l’état actuel de la législation et de la réglementation dans d’autres académies.»
F. Broudic
Vous constatez, mais de travers.
Ces postes ne sont pas financés par la Région, mais par l'Education Nationale. Que les règles appliquées par celle-ci soient différentes d'une région à l'autre confirme simplement que la République n'est pas aussi égalitaire qu'elle le prétend.
Pour la même raison la Corse bénéficie d'un statut particulier, alors que cela est refusé ailleurs.
La République s'adapte aux rapports de force. Aux Bretons de le créer en donnant du poids aux partis bretons.
Je le sais bien !! Au Pays Basque aussi !!!
Pourquoi personne à l'UDB ne dénonce ce deux poids deux mesures, et qu'il faile que j'aille sur le blog de F. Broudig pour l'apprendre ?
Il y a d'ailleurs autre chose : toujours au Pays Basque, il suffit de 7 élèves pour ouvrir une classe, en Bretagne : 15 élèves !
Vous dites constamment que le Conseil Régional n'a pas la «compétence» pour telle ou telle chose. Il ne s'agit pas de «compétence» ici. Puisque d'autres n'ayant pas plus de «compétence» obtiennent des choses que le Conseil Régional n'obtient pas.
Je n'ai jamais entendu l'UDB reprocher au PS (à Le Drian) son manque de «combativité», son absence totale de «combativité», ... à en pleurer. mais toujours répondre, comme vous le faites régulièrement : «ce n'est pas de notre compétence», «on n'y peut rien».
«Aux Bretons de le créer en donnant du poids aux partis bretons.»
On sait bien que l'UDB restera au même niveau avec les chefs de fil actuels. et que ça ne va pas changer de sitôt quand on voit que sur son blog, un «jeune» de l'udb, bien placé, «traite» les électeurs qui ne votent pas pour lui de «couillons» et d'«idiots».
Les Bretons ne sont manifestement pas assez intelligents pour les «intellectuels» de l'UDB !
Questions complémentaires :
1 - Quand (et eventuelement combien de fois) le Conseil Régional a t-il fait la demande pour que les enseignants de Diwan soient pris en charge selon les mêmes conditions qu'au Pays Basque
2 - Quelle a été la réponse (motivée !) de l'Etat ?
3 - Quelle a été la réaction du Ps, et de l'UDB, et où peut-on avoir un aperçu de ces réponses ?
4 - Qui s'occupe plus particulièrement de la langue bretonne à l'UDB et où peut-on voir un ... suivi de son ... «suivi» ?
Pour commencer, je ne suis ni le porte parole de l'UDB, ni celui du Conseil Régional...
S'agissant de ce dernier, je vous invite à suivre au plus près ses débats, qui sont publics (comme pour toutes les collectivités territoriales). Si vous consultez les délibérations depuis 2004 (année de l'élection de Le Drian), vous constaterez que des avancées ont bien eut lieu, que des moyens supplémentaires importants ont été alloués à la politique linguistique, que de nombreux voeux, motions ont été votés (sauf par l'UMP), souvent sur proposition de l'UDB, pour demander l'expérimentation en termes de compétence culturelle et linguistique... Que tout cela soit insuffisant, qu'il faille faire plus... on est d'accord. Je vous rappelle que Le Drian n'est pas un autonomiste breton, que l'UDB ne dispose que de 4 sièges sur 83 au Conseil régional et que cela ne fait pas une majorité... L'UDB n'est d'ailleurs plus dans la majorité depuis 2010.
Je vous rappelle aussi qu'il y a à la Région une Vice-présidente en charge de la politique linguistique. Elle s'appelle Léna Louarn, elle a été élue sur la liste de Jean Yves Le Drian (contrairement aux élus UDB) et elle est par ailleurs Présidente de l'Office de la Langue Bretonne. Interrogez la, elle est sûrement plus compétente que moi pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaitez.
A part ça, je ne peux que confirmer ce que je vous ai déjà répondu : si les avancées sont plus importantes au Pays Basque (ou d'ailleurs en Corse) c'est que la pression des électeurs basques (ou corse) est plus importante que celle des électeurs bretons. Il y a des législatives bientôt, à bon entendeur...
PS : on peut discuter de tout sans doute, même en tournant en rond comme ici, mais pourquoi déformer la vérité ?
Quand vous écrivez «un jeune de l'udb traite les électeurs qui ne votent pas pour lui de «couillons»», ce n'est pas exact.
Sur le blog de ce «jeune», ce qualificatif (avec lequel on peut être d'accord ...ou pas) s'adressait aux électeurs du FN, et non à tous les électeurs qui ne votent pas pour l'UDB... Ajoutons qu'il s'agit d'un blog perso, où ce militant, qui n'est pas plus que moi porte parole de l'UDB, s'exprime à titre perso et non au nom de l'UDB. Il ne s'agit en aucun cas d'un blog officiel de l'UDB. Ne mélangeons pas tout...
Il est temps de ressuciter le Parti Nationaliste Breton de 1912 (ne pas confondre avec le PNB parti national breton qui correspond à la dérive fasciste), lequel regroupait toute les tendances de gauche et de droite confondues, autonomiste, fédéraliste, libertaire, nationaliste etc... Il me semble qu'aujourd'hui, ce qui n'était pas possible à l'époque le serait... Le clivage gauche-droite, les partis français jacobins, le racisme et la xénophobie y seraient proscrits, sans pour autant tomber dans la pensée unique du politiquement correct...
Je me demande à quoi servent certains commentaires, et les vôtres en particulier. Un parti breton qui a duré 2 ans, vous parlez d'une référence ! !