Jean-Jacques Monnier : pourquoi je voterai Hollande, les yeux bien ouverts

Tribune libre publié le 29/04/12 22:36 dans Elections 2012 par Jean-Jacques Monnier pour Jean-Jacques Monnier
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Présidentielle : des années récentes catastrophiques pour la Bretagne. Il faut y mettre fin et peser pour une meilleure gouvernance.

 

J'ai été étonné de certains propos concernant le choix des Bretons pour le second tour de l'élection présidentielle, dimanche prochain. On ne peut se limiter à un seul critère de choix ou à une caricature des positions des uns ou des autres. Évidemment, peser les raisons et les arguments, c'est plus long et peu adapté aux habitudes du net, où l'on répond souvent plus vite que son ombre.

Au risque de ne pas être lu, je m'essaie à cette démarche sans a priori, uniquement mu par l'intérêt pour la Bretagne, c'est-à dire de ceux qui y habitent et des émigrés qui s'en réclament.

Je me limite à 5 arguments et une objection. 

1) La réforme territoriale Sarkozy est une catastrophe pour la Bretagne

Jean Ollivro et Romain Pasquier l'ont bien expliqué depuis longtemps. Elle plafonne les budgets des régions et les fait dépendre entièrement des dotations d’État. C'est une perte de la toute petite autonomie gagnée depuis 1982. Elle ouvre la voie à une recentralisation sur le grand Paris et sur les grandes agglomérations au détriment de la plupart des  territoires bretons.

Vous en doutez ? Lisez la préface de Jean Ollivro à l'excellent livre d'Yvon Ollivier « La désunion française » (L'Harmattan). Et notamment ce passage : « Alors que la France compte 8 millions de pauvres qui en 4 ans ont vu leurs revenus augmenter de 4 %, Paris concentre 63 % des Français les plus riches qui, dans le  même laps de temps ont vu les leurs augmenter de 40 % ».

Il faut à tout prix que l'application de cette réforme centralisatrice soit différée et qu'une partie de son contenu soit modifié. Avec la majorité actuelle, qui l'a votée, c'est cuit.

 

2) La fin de l'aménagement du territoire et la mise en concurrence inégale des régions

On peut évoquer la suppression d'un grand nombre de tribunaux et autres services publics (plus en Bretagne que partout ailleurs : plus de tribunal de grande instance entre Saint-Brieuc et Brest ! les services hospitaliers ; les écoles, les accueils EDF, etc.).

La poussée du Front national dans une Bretagne d'habitude rétive à ce vote montre comment les territoires et une bonne partie de leur population ont été mis à mal.

Le seul moyen d'empêcher la poursuite de ce drame est de renvoyer la majorité actuelle dans l'opposition et de lutter pour être certain que la réforme territoriale soit repensée sur la base d'une égalité de territoires aux pouvoirs accrus.

Dans ce domaine, le choix semble plutôt facile :

- Hollande s'est engagé à maintenir les services publics de proximité, à ne plus réduire les moyens de l'enseignement (l'excellence bretonne est déjà en train de s'affaisser faute de moyens), à engager une nouvelle étape dans la décentralisation (voir son programme détaillé sur internet).

- Sarkozy a fustigé les errements de la décentralisation sans remettre en cause les privilèges financiers et décisionnels du pouvoir central et du grand Paris.

3) Langues régionales : un choix plutôt facile aussi

- Sarkozy s'est prononcé clairement contre la ratification de la Charte des langues régionales, alors que Hollande a annoncé qu'il la ferait ratifier.

4) Quant à la réunification de la Bretagne

Hormis quelques individus sympathiques et courageux (dont François de Rugy), elle n'a de partisans dans aucun appareil, quel que soit le vainqueur des élections. Il nous restera à la conquérir, en convainquant nos concitoyens bretons que la réunification, c'est plus de développement. Dans une Bretagne  exsangue et aux finances pompées par le centralisme, ce sera encore plus difficile. Je ne manque pas une grande manif' depuis 29 ans. Tant que nous ne sommes pas capables d'être 40.000 dans les rues de Nantes (comme début 2000 après la catastrophe de l'Erika), le rapport de forces ne sera pas en notre faveur et il faudra y travailler sans relâche et dénoncer la politique de bourrage de crâne, type anciens pays de l'Est, menée depuis les années 1970 en Loire-Atlantique.

5) Relayons la volonté de changements des Bretons

Dans une République fédérale où la Bretagne aurait son autonomie, le choix du président serait sans grande conséquence sur la vie des Bretons. Il se trouve que, durement touchés par la crise, combinée à la disparition de l'aménagement du territoire, la Bretagne connaît l'une des plus fortes hausses du chômage de l'hexagone. La réaction des Bretons sera de rejeter fortement le président actuel (à qui ils n'avaient accordé que 47 % de leurs suffrages en 2007). Si nous voulons redonner la parole à la Bretagne, contribuons à ce que le vote des 5 départements bretons soit aussi le vote de la France.

 

6) Refuser de choisir, c'est contribuer au statu quo

- Il est évident que Hollande n'est pas un militant breton mais il est beaucoup plus démocrate que Sarkozy, dont la façon de gouverner au profit des possédants hérisse une majorité de Bretons, qui vont d'ailleurs le démontrer massivement, qu'on le veuille ou non.

- À certains moments, il y a des choix à faire. Le non-choix est un soutien à un statu quo catastrophique (plus d'aménagement du territoire, concurrence des territoires, inégalités poussées à l'extrême). On est presque arrivé au seuil de non-retour où l'action pour le développement de la Bretagne sera impossible (au moins hors de l'axe Rennes-Vannes-Nantes).

- Je n'ai jamais ménagé mes critiques au PS local et jamais sollicité de strapontins. Mais devant le risque de voir se prolonger une politique qui ruine notre pays, je ne peux pas ne pas choisir.

Si Hollande est élu, tout ne sera pas rose. Il restera aux Bretons à arracher les moyens de la justice territoriale et de la diversité culturelle.

Si Sarkozy est élu, l'avenir du grand Paris est assuré mais la Bretagne sera encore plus abandonnée à son sort et l’État n'assurera plus de péréquation. Que l'on pense par exemple au sort actuel de l'enseignement du breton en collège et lycée, qui est en train de devenir anecdotique partout et ne va pas résister 5 ans (optionnel en voie de disparition).

- En 1940, il s'est trouvé des Bretons pour dire « ce n'est pas notre guerre ». Voire « on est contre la France parce qu'elle n'enseigne pas la langue bretonne ». On en paie encore aujourd'hui les conséquences.

Une grande majorité du peuple breton souffre et souhaite la fin de la politique de ruine et d'inégalité territoriale et sociale actuelle. Soyons à ses côtés pour mettre fin au pouvoir actuel et à la concentration destructrice de l'économie. Cela ne signifie aucune allégeance à qui que ce soit.

7) Une abstention patriotique ?

On ne voterait pas pour ne pas voter pour le candidat d'un « parti français ».

Pourtant, les Bretons vont subir directement la politique du vainqueur et de sa majorité. Dans le cas du président sortant, on en connaît les effets. Ne pas voter ou ne pas choisir, c'est choisir que ça continue, avec toutes les aggravations en cours.

- En 1981, la quasi totalité de l'emsav avait appelé à voter Mitterrand (Glenmor, Servat, Guel, Per Denez, Gwernig, Poilvet, Fouéré et j'en passe beaucoup d'autres). De fait, il y a eu des avancées. L'UDB s'était, elle, limitée à un appel à « battre la droite », pas forcément bien compris des Bretons.

Le choix « Hollande », c'est le choix de Christian Troadec d'un côté, de l'UDB de l'autre et sûrement d'une majorité de ceux qui ont la Bretagne au coeur. Si certains considèrent que l'un d'entre eux est « traître à la cause bretonne » (!), l'autre l'est aussi ! Tout le monde a vu le tract de Christian Troadec à côté de Hollande: « Hollande président, Troadec député ».

Il n'y a aucune contradiction entre les deux. On peut au moins reconnaître à Christian Troadec la qualité d'être proche de la population et de sentir ce qu'elle veut (cf. l'animation de la défense victorieuse de l'hôpital de Carhaix).

Au-delà du subjectif, les critères que je propose sont l'intérêt des Bretons - notamment des plus modestes - et de la démocratie (qui ne nous laisse pas indifférents). Ne vivant pas du système, on me fera crédit d'agir  par conviction, en m'appuyant sur une connaissance approfondie et à jour des réalités bretonnes


Jean-Jacques Monnier

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PS (sic !): un petit mot encore pour tous ceux qui croient qu'être élu sur une base bretonne de gauche est une sinécure : c'est un combat de tous les instants, un investissement personnel énorme, et quelques résultats, ça et là, qui nous font chaud au coeur des Bretons que nous sommes. Que l'on soit d'accord ou non avec le choix qu'ont fait ces militants, ils ont au moins le droit, sinon à la reconnaissance, du moins au respect, même sur le web... Il est vrai que sur le clavier, tout est plus facile et ne prête guerre à conséquences...


Vos commentaires :
Ewen Corriou
Vendredi 15 novembre 2024
Vous faites ce que vous voulez.

Le président de la Bretagne sera bientôt à la tete de la défense française, et le maire de la capitale bretonne le simple collaborateur, comme aurait dit N.S., du président de la France.

Que notre intégration est réussie.


Yann ar Geleg
Vendredi 15 novembre 2024
Tout d'abord, je salue l'honnêteté d'un membre de l'UDB que j'apprécie pour tout son travail militant et d'historien .J espère bien sur l'élection de Hollande afin qu'adviennent des conditions nouvelles de lutte contre l'état jacobin et si cela peut aussi améliorer les conditions des plus faibles mais on peut en douter et comme sous Mitterand et son droit à la différence auquel des bretons avaient eu la faiblesse de croire, les grands aménagements resteront pour Paris et les miettes pour acheter les bretons . Je ne voterais donc pas par principe et j'espère que l'UDB après laquelle beaucoup de bretons attendent saura se montrer plus virulente .

Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
La Bretagne n'est pas victime de Nicolas Sarkozy ou de Marine le Pen. Elle l'est de tous les jacobins de gauche comme de droite, et peut-être davantage de gauche d'ailleurs... Par conséquent, mieux se portera la République jacobine et pire ce sera pour la Bretagne. Vous êtes comme un condamné à mort qui choisirait son bourreau... Un patriote breton ne peut que glisser un bulletin blanc dans l'urne, et mieux encore s'abstenir. celui qui se sent obligé de choisir en entre la peste et le choléra au nom de la République et en qualité de citoyen de cette même république, c'est le patriote français...

Arzh-bihan
Vendredi 15 novembre 2024
Jean-Jacques Monnier,


Vous êtes historien, admettez ceci :

Sans le Traité de Versailles, il est peu probable qu'un type comme Hitler soit arrivé au pouvoir ...

Ce Traité a été imposé par les Français à l'issue de la Grande Guerre (où un conscrit breton sur cinq est mort), malgré tous les efforts de leurs alliés afin de le rendre moins excessif et économiquement mortifère pour l'Allemagne, qui par la suite a connu famine et guerre civile, ce qui peut expliquer la faible résistance intellectuelle face à un torchon comme «Mein Kampf» ...

La Guerre de 14 est totalement liée à celle de 1870, que le gouvernement français a préféré perdre, en cédant l'Alsace et la Lorraine d'un côté pour mieux massacrer les Communards parisiens de l'autre ...

Au même moments, les Bretons « dont c'était aussi la Guerre » selon votre perception de la Bretagne, crevaient à petit feu du côté du Mans et du camp de Conlie !


Historiquement, du point de vue du Traité d'Union ( dont on peut aussi discuter ...), et, moralement parlant, les Bretons qui de TOUTE EPOQUE, pas seulement ceux des années 40, ont considéré que les guerres françaises n'étaient pas les leurs étaient du bon côté du Couesnon ...

Mais, tant qu'il y aura des « sots » Bretons et tant de Harkis ...


Michel Prigent
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis bien obligé d'approuver les rappels historiques d'Arzh-Bihan et notamment les humiliations subies par l'Allemagne suite au Traité de Versailles à cause de l'intransigence dela France qui firent dire à un diplomate anglais: «Ce traité nous prépare la prochaine guerre.»
L'Amiral Doenitz, désigné dauphin d'Hitler n'avait pas digéré les outrances de ce traité et le faisait savoir fréquemment.

iffig cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
A Jean-Jacques Monnier

J’ai lu avec beaucoup de curiosité ton appel pathétique :
Même si j’ai toujours apprécié tes interventions depuis que je te connais, et cela fait bien longtemps, je crois que tu te trompes de combat.
Continuer résolument à soutenir des mouvements qui s’acharnent en connaissance de cause à détruire ce qui reste encore de la volonté d’une petite partie de notre peuple pas encore contaminé, de retrouver un minimum de droits, droits reconnus par l’ensemble de la Communauté internationale. Je n’ai jamais réclamé a quel que parti français que ce soit de nous accorder des privilèges, mais seulement le respect . En 30 ans la Gauche française, en connaissance de cause, et j’insiste sur le terme, s’est comportée de façon inacceptable et est responsable de la situation dans la quelle nous sommes aujourd’hui, et je n’attendais rien de la droite.
81 , malgré les promesses, a été l’effondrement total d’un espoir de reconnaissance des droits.
Ce matin, je lisais dans OF avec tristesse la phrase de Hollande considérant qu’il fallait un consensus pour envisager la réunification : c’est vraiment de l’hypocrisie et un manque total de respect de la démocratie.
Je rejette SARKOZY , mais je ne rajouterai pas ma voix à un système dont la volonté est l’assimilation forcée du peuple breton, car c’est bien là le problème et pas seulement une petite lubie de quelques hurluberlus, comme voudraient le dire certains .
Que l’on ne vienne pas me dire que je suis irresponsable.
Quelque soit le résultat, le combat continuera
Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !

Je te rassure, s’il le fallait , ce n’est pas ton appel , ni ma modeste intervention qui changera les donnes de ce scrutin !
Ha mat pell ‘zo : les Bretons, en bon colonisés, seront encore une fois bien fiers d’avoir un ministre de la Défense parmi eux, et un nouveau premier ministre grandwestien


Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Arzh-Bihan. Tres vrai sans le «Versailles Vertrag» jamais A.HITLER ne serait venu au pouvoir , et il n' y aurait pas eu la WW2.La France en 1918 avait pris, pour le malheur de l'Europe , les choses en mains . Il n' en n' a pas ete de meme en 1945 . Ce sont les Americains qui ont pris les choses en mains .L' esprit de revanche est donc tres faible , dans l' Allemagne d' aujourdhui.
Ce n' etait pas le cas en 1933.
En 1918 , les Americains voulaient un referendum en Alsace /Moselle ( qui aurait ete ,peut etre , pro allemand - Le Kaiser n' etant pas Hitler , l'Alsace avait son parlement, depuis, je crois 1912).Apres le demembrement de l'Empire Austro Hongrois , l' Autriche avait ,apres ,1918 demande son rattachement a l'Allemagne , opposition des francais , donc l' Anschluss «enthousiaste»de 1938 etait a prevoir .

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Syndrôme de Stockholm :

«propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers».

Les bretons sont otages du système «démocratique*» français, étant donné que ce système leur interdit toute dévolution!

M.Le Monnier, vous y êtes en plein dedans!

* France, 31ème pays par le niveau de démocratie (classée démocratie imparfaite, source : The Economist)
* France, 44ème pays par la liberté de la presse (Source : Reporter sans frontière).


mikael JORD
Vendredi 15 novembre 2024
Une constatation: A la lecture de la plupart des commentaires,il existe une radicalisation des esprits sur la question Bretonne.Beaucoup attendent de l'UDB une autre politique que celle du strapontin.La France n'est pas un état Démocratique,il faut en tirer les conséquences.On ne peut pas passer sous silence,les promesses non tenues des Socialistes Francais en 1981.Dimanche prochain,le candidat Hollande sera élu président haut la main, avec ou sans les voix des Automistes et régionalistes de l'Hexagone.Mais aprés???Il faudra compter sous nos propres forces et notre propre imagination pour faire évoluer les tendances.A l'UDB ,de nous démontrer qu'ils peuvent étre le fer de lance de la revendication Bretonne.

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Pourquoi je ne voterai ni l'un ni l'autre, les yeux bien ouverts :

1 - La première question à se poser est : qu'est ce que nous pouvons faire, nous Bretons, en faisant abstraction de celui qui est assis sur le trône elyséen. La réponse est : pas grand chose. A qui la faute ? A nous Bretons !

Pendant les 5 ans de règne du mari de la chanteuse, nous n'avons rien su faire, par notre faute, par la faute de «nos» politiciens. Nous n'avons pas su nous prendre en main et faire ce que nous avons à faire, ou si peu. Par incompétence et par refus de prendre en mains ce qui relève de notre compétence : nous mêmes.
Les mêms causes engendrant les mêmes effets, les mêmes Bretons avec le même troll elyséen aboutiront au mêm résultat : le néant !
2 - Alors, parier sur un nouveau troll élyséen, c'est un aveu d'impuissance, d'incompétence, de «servitude volontaire» renouvelée. Et c'est quelque part une infamie. Tresser des couronnes par avance au nouveau troll socialiste est une abjection.

Le mépris de la Bretagne, différent dans ses modalités, est également partagé par les deux trolls en présence.

3 - Etant donné l'incapacité de la Bretagne, des Bretons, à se prendre en charge, à s'autonomiser, à souhaiter la liberté, à penser par eux-mêmes, à agir par eux-mêmes, à créer par eux-mêmes, à être indépendant, à ignorer superbement ce qui se passe du côté du troll élyséen, force est d'admettre, la mort dans l'âme, que l'identité du troll élyséen n'est pas indiférent au futur de la Bretagne. Etant doné ce que sont les Bretons, et «leur» politiciens.

On ne peut donc que souhaiter un changement de troll, pour voire ce que «ça» donnera, pour voire en quoi ce sera «profitabl» ou pas pour la Bretagne. Faute de sa capacité à prendre son destin en main, toute seule, à cause de l'atonie des Bretons, des politiciens bretons.

Qu'est-ce qu'on a à perdre ? Rien
Qu'est-ce qu'on a à gagner ? L'avenir le dira.

On sait que les français changent systématiquemznt de troll élyséen à chaque élection. Ils n'ont pas besoin de militants bretons pour ça.
Et les électeurs bretons ne votent pas en fonction de ce que leur disent de voter les militants bretons.

Les militants bretons, de l'udb ou d'ailleurs, n'ont aucun poids dans cete élection. Le laisser croire est un mensonge. S'ils prennent position, c'est par tactique, ça peut se comprendre.
On verra ce qu'il en sortira.


P. Argouarch
Vendredi 15 novembre 2024
Je trouvais les arguments de Jean-Jacques Monnier bien présentés, voire étayés, jusqu'a ce que je lise cette phrase «En 1940, il s'est trouvé des Bretons pour dire «ce n'est pas notre guerre». Voire «on est contre la France parce qu'elle n'enseigne pas la langue bretonne». On en paie encore aujourd'hui les conséquences.»

Comparer les Bretons qui ne veulent pas choisir entre Sarkozy et Hollande à ceux, qui, en 1940, ne voulaient pas choisir entre l'Allemagne nazie et la France est tout à fait insupportable. C 'est outrageux et du même ordre que le maire socialiste qui a comparé Sarkozy à Hitler. C 'est tout à fait grotesque et venant d'un historien ça discrédite tout le reste.


ysyz
Vendredi 15 novembre 2024
@p.argouarc'h certes, ce n'est pas la meilleure phrase du texte. Elle est peut-être du niveau du titre voter hollande c'est voter contre la réunification....en effet, on sait que malheureusement, les 2 candidats restants sont à peu près sur la m^me ligne sur cet enjeu. MAIS sur la politique maritiume ou sur les langues régionales, il est évident que Sarkozy joue contre la Bretagne. Votre édito aurait pu être titré «voter Sarkozy, c'est voter contre les lagues régionales».

Bertrand Deléon
Vendredi 15 novembre 2024
J'étais MDR en lisant ces propos ! Ni Sarkozy, ni Hollande de mon côté.

Vincent Le Floc'h
Vendredi 15 novembre 2024
L'UDB préférera donc 150 à la chaloupe à la rame, plutôt que 10 au Galion moteur (électrique !) ? Front Breton ha pik echu.

Faut-il écrire un livre du genre «comment les socialistes vont **** terme censuré **** les autonomistes de l'UDB» pour que vous compreniez que votre stratégie est mauvaise et naïve ?


Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Ph Argouarch,

Le rôle du responsable, rédacteur en chef d'ABP, ne devrait-il pas être de rester «au-dessus» des contributions des uns et des autres ?

En l'occurrence, au minimum, si vous réagissez à cette phrase de Jean Jacques Monnier, vous auriez dû également le faire à celle d'Iffig Cochevelou : «Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !»

Mais non, là on dirait que vous ne trouvez pas ça «insupportable» ou «grotesque»...


Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Face à ce constat accablant de l'élection présidentielle de France, je vous invite à lire ma dernière intervention
Voir le site
A quand ce front breton et quelles seront les recommandations pour les élections locales qui hélas sont les seules où le vote «breton» peut encore représenter quelque chose.

iffig cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor
Il est bien difficile dans mes propos de comparer ce que j'ai dit au propos de JJ Monnier : mais on ne recommence pas deux fois la même chose , avec Mitterrand cela pouvait être un espoir vers la démocratie et les Droits de l'Homme, tout le monde s'est bien fait avoir, c'est bien terminé avec Hollande. Il faudra attendre l'effondrement du système ! Mais le temps presse, on ne tiendra pas longtemps , ni pour la réunification , vers ce Grandwest que nous promet Ayrault, ni pour notre langue dont la ratification de la Charte n'est qu'un moyen de calmer le jeu, sans réel moyen de changer les choses, de toute façon sans compter sur Mélanchon et les bons républicains pour barrer toute vélléité

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Bertrand Déléon,

A mon tour d'être MDR en vous lisant : «Ni Sarkozy, ni Hollande de mon côté».

En réalité, en ne votant ni pour l'un, ni pour l'autre, vous votez pour les deux, une demi voix à chacun. C'est mathématique et ça le restera tant que les votes blancs ne seront pas considérés comme des suffrages exprimés !!! MDR !


Kevin Briand
Vendredi 15 novembre 2024
Du pur UDB dans le texte, indécent, indigent, indigne... Avec un Hollande produit-type de l'énarchie jacobine, avec des JM Ayrault et autres B Poignant qui risquent de faire partie du gouvernement, et même peut-être à Matignon, cet appel est choquant pour tout Breton qui a gardé un minimum de conscience. Une dernière chose : il serait bon de ne pas présenter JJ Monnier comme un représentant de la société civile, c'est un élu UDB...

Laorañs GUILLAUMIE
Vendredi 15 novembre 2024
Sevel a ran a-du gant testen JJ Monnier

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Iffig Cochevelou,

Allons, allons... ne faites pas l'innocent, vous savez parfaitement ce que l'on lit derrière le mot «collaboration», mot chargé de sens s'il en est.

Bon voilà, vous attendez «l'effondrement du système» pour sauver la Bretagne. Je vous souhaite énormément de patience... Mais au fait, «système»... Ca aussi ça me rappelle quelque chose... Qui donc a parlé des «candidats du système» pendant toute la campagne du 1er tour...?

Plus sérieusement, quand vous parlez de Mélenchon, on croirait entendre Sarkozy... Le coup de l'épouvantail... On vous parle de Hollande, vous nous brandissez Mélenchon... Pas très honnête.


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor

1) «Bonne chance à l’UDB dans cette collaboration !»
«vous ne trouvez pas ça «insupportable» ou «grotesque»... »

Définition : Collaboration, action de travailler avec quelqu'un!

C'est bien ce que fait l'UDB avec le PSF?

Il est clair, que ce n'est pas avec votre collaboration jacobine que la liberté de la presse va évoluer. (44ème rang mondiale, je me répète...)

2) «En réalité, en ne votant ni pour l'un, ni pour l'autre, vous votez pour les deux!»

Si vous avez le choix entre Staline et Benito, vous voterez pour qui M.Joseph?

Ici, le choix donné aux bretons est de voter :
- soit pour un personnage de droite opposé à la dévolution bretonne,
- soit pour un personnage de gauche également opposé à la dévolution bretonne,

les deux personnages en question étant unis dans un même esprit contraire aux libertés fondammentales...!


Arzh-bihan
Vendredi 15 novembre 2024
Joseph Victor

Au passage, le fait de s'adresser à quelqu'un d'ABP, en lui posant une question, dont la formulation lui interdit d'avance toute réponse, ne paraît pas non plus «très honnête» à prime abord ... Où, simple maladresse d'un militant mordant ?


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Derrière la démagogie et le ton arrogant qu'il a encore employé hier pour stigmatiser de soi disant frontières ethniques venant se substituer celles de l'hexagone Sarkosy prouve une fois de plus qu'il a un problème et une crainte comme Mélenchon aussi avec les bretons et la Bretagne Hollande qui m'apparait malgré tout démocrate et c'est important par les temps qui courent va malheureusement avoir les poings liés par des obsédés du centralisme francilien d'autant plus que ce n'est pas une forte personnalité

Louis Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Je ne comprends pas bien en quoi la charte des les langues régionales serait forcément un progrès. Tout dépend la volonté des acteurs...or je ne vois aucune sympathie pour la cause bretonne dans la gauche plurielle. C'est comme cela qui compte, non ? Qu'a donc M. Hollande pour l'occitan en Corrèze ?

Cette charte, ce n'est pas une reconnaissance du breton en tant que langue officielle en Bretagne rappelons le, cela ne garantie pas le développement de Diwan, je dirais même bien au contraire...cela va pas contre renforcer le contrôle et la mainmise de l'Etat sur l'enseignement (ou son non-enseignement) du breton. De plus rien ne dit qu'elle sera instituée, en tout cas en totalité. On en reparle dans 5 ans ?

Sinon je réagirais pas au reste de la lettre, je trouve que l'on accorde beaucoup trop d'importance aux positions de l'UDB qui est fidèle à sa ligne de conduite depuis toujours, et qui fait que nous n'avons strictement rien de positif à en attendre.


Dr Jean Louis Le Mee
Vendredi 15 novembre 2024
J'aimerais que Jean Jacques Monnier prenne connaissance de ma réaction aux déclarations du député Urvoas parues sur ABP. En attendant les adhérents et les sympathisants de l'AFB-EKB sont reconnaissants à Ph. Argouarc'h d'avoir «mis le doigt où ça fait mal».
Nous transmettons à Jean Jacques Monnier notre positionnement pour le second tour.


o. Nicolas
Vendredi 15 novembre 2024
Je suis stupéfait par cette phrase de Mr Monnier : «..on est contre la france, parce qu'elle n'enseigne pas le breton..»..on en paie encore le prix aujourd'hui.
Cet Etat tente (et fini) d'éradiquer en conscience les langues de toutes les régions depuis 200 ans, et ce n'est pas à cause de ce que pensaient ou pas qq militants locaux à cette époque!
Dimanche pour moi, et ça me renforce dans l'idée, mon bulletin sera un "«gwen ha du» (copie papier), que beaucoup en fasse autant. Né à Paris (d'ancêtres Breton, moi c'est la bretagne qui me fait vibrer, pas son boureau.
Na ruz, Naz glaz..breizhad-Europenad.

michel Demion
Vendredi 15 novembre 2024
Je préfère être un borgne breton qu'un aveugle qui se prend pour un roi... de l'analyse. Jean Jacques a raison... élu d'une petite commune: Le bono, les avancées ne sont pas spectaculaire: Un prix litteraire en Breton doté de 700 euro, une signalétique en breton etc mais si les: il faut que il faut quoi en faisaient autant les choses changeraient un peu en Bretagne.
Ne pas choisir c'est être objectivement complice de la situation actuelle et de la suite.

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Ce qui est insupportable dans le discours de l'udb, c'est le «ce n'est pas de notre compétence», alors que le Conseil Régional possède une clause de «compétence générale» qui l'autorise à s'occuper de tout ce qui concerne la Bretagne.

Que le Conseil Régional se lave les mains en disant «ce n'est pas de notre compétence» avec l'approbation explicite de l'udb, qui répète : «ce n'est pas de notre compétence», en dit long sur le degré de volonté politique (d'absence de volonté) de «nos» gentils militants udbistes !

Et c'est en contradiction avec un propos de Le Drian lui-même : Le pouvoir, ça se prend !

Le Drian est au pouvoir, mais c'est pour ne pas le prendre et se réfugier derrière un «ce n'est pas de notre compétence».

Le problème n'est pas tant Sarkozy, ou bientôt Holande, que la pussilanimité de «nos» dirigeants-administrateurs.


Jean-Jacques Monnier
Vendredi 15 novembre 2024
Toujours le problème des mots et du sens qu'on leur donne. Je n'ai évidemment traité personne de collaborateur, le sarkozysme, fût-il très marqué à droite désormais, n'est pas le fascisme ou le nazisme.

J'ai seulement voulu dire: dans les circonstances importantes, voire graves, on ne peut se laver les mains et rester neutres (je ne parle pas de collaboration, simplement de neutralité). J'ai une sensibilité politique mais les propos que j'ai tenus n'engagent que moi et ne sont dictés par personne. Je vois cependant avec intérêt qu'ils correspondent à une analyse répandue.

Ils consistent à dire que ce n'est pas parce qu'on élit le président de la République française (et jacobine) que les Bretons ne sont pas concernés par la politique qui va être menée.

Il y a des enjeux très importants, et ne pas prendre position ne grandirait pas l'action bretonne auprès de la population. Qu'est ce qui est mieux pour le peuple breton?

J'ai donné une réponse et des arguments, dans lesquels l'injustice territoriale, la diversité culturelle et la démocratie occupent une place essentielle. Les deux départements de l'hexagone qui ont voté le plus à gauche sont le Finistère et les Côtes d'Armor (toutes tendances confondues), du jamais vu! Et le vote du Morbihan? Du jamais vu également. La poussée du FN? également du jamais vu. C'est le signe que les choses vont très mal. C'est en prenant en compte la situation actuelle de la Bretagne que j'ai fait le choix du vote Hollande.J'ai tenté d'expliciter mon choix avec le maximum de rigueur (les arguments sont énumérés plus haut).

Libre à d'autres de donner une autre réponse en fonction de leur propres valeurs.


Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
Ce qui est insupportable dans le discours d'Alwenn (et de quelques autres d'ailleurs) c'est qu'il parle sans savoir.

Avant d'écrire, il aurait dû se renseigner sur le sens des mots «compétence générale». Il se serait rendu compte que cela ne signifie pas du tout que la Région peut TOUT faire. Pas plus que le Département ou la commune qui ont également «compétence générale».

En particulier, les Régions n'ont pas ce pouvoir qui permettrait d'adapter les lois, et que l'on appelle pouvoir normatif ou réglementaire, compétence qu'Hollande se propose d'accorder aux régions...


Jak le Dreuzic
Vendredi 15 novembre 2024
@ M. Monnier : Ne vous échinez pas, de toute façon il y aura assez de booooooons français pour expédier Hollande à l'Elysée (54/46 pour lui d'après les derniers sondages). Les Bretons peuvent donc s'abstenir de faire un choix qui n'en est pas un et de voter qui plus est pour un candidat dont le logiciel politique et économique n'a pas changé depuis 1981 (tout comme celui de son parti) et qui n'a rien compris, ni au monde, ni à la mondialisation. Que les français aient des présidents comme cela montre bien leur incompréhension fondamentale du monde moderne et extérieur, qui transcende la vie républicaine depuis Méline (et même avant). Expatrié en France, je pleurerais les derniers vestiges de l'industrie et de la recherche qui m'environnent. Nationaliste breton, je me réjouirai de ce candidat qui finira le travail de la République depuis 1791 = envoyer la France dans le mur. Bevet Breizh !

Herri Gourmelen
Vendredi 15 novembre 2024
Si je ne devais avoir qu'une raison de voter Hollande ce serait parce qu'il va supprimer le conseiller territorial, au centre du projet de recentralisation de Sarkozy. Le conseiller territorial, conseiller général le matin, conseiller régional l'après-midi, c'est la négation de l'idée même de Région, de plus couplée avec la suppression de la clause de compétence générale sur laquelle s'est appuyée B4 pour aller au-delà des compétences strictes prévuezs par la loi ( transports, lycées ... ).Je préfère une avancée même insuffisante à une régression.De même dans le domaine social ... comme une majorité des Bretons des cinq départements d'ailleurs.

Jaklin FULUP
Vendredi 15 novembre 2024
Je vais voter Hollande sans hésiter. D'abord pour la parité hommes-femmes dans son gouvernement et ailleurs; Ensuite pour l'attention portée à la situation précaire de beaucoup de jeunes, situation à laquelle mes enfants sont confrontés; Enfin et surtout pour plus de justice sociale. Assez d'enrichissement éhonté pour certains et de difficultés pour les moins bien lotis. S'il y a des ministres bretons avec Hollande c'est tant mieux. Bien sûr que signer la charte est une avancée, elle reconnaît des droits. Pour la réunification, il faudra l'arracher de toute façon.

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor

Herri Gourmelen vient de vous contredire, pas de chance :

«couplée avec la suppression de la clause de compétence générale sur laquelle s'est appuyée B4 pour aller au-delà des compétences strictes prévuezs par la loi ( transports, lycées ... )»

Si vous attendez que l'Etat français vous donne la permission de faire les choses, alors ...


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Au sujet des résultats des élections il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué et un coup de théâtre n'est pas impossible d'autant qu'il y un ankou qui a fait un retour rocambolesque DSK!!! Mais de toute façon quel que soit le résultat ce sera bien plus serré que les prévisions des sondages

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn,

Aucune contradiction. Renseignez-vous, vous verrez. Il y a bien les compétences prévues par la loi, celles que cite Herri Gourmelen et aussi la formation, par exemple. Et la clause de compétence générale, qui permet d'intervenir avec d'autres contributeurs dans d'autres domaines, tels que certains projets routiers à dimension régionale, la culture, l'énergie ou ...le Mont St Michel...

Mais elle ne permet pas TOUT. Elle ne permet pas, par exemple la redistribution des aides de la PAC, l'expérimentation pour la gestion des ressources en eau, la prise en charge de la compétence enseignement du breton etc. Elle ne permet pas non plus l'adaptation des lois au territoire breton, ni le droit d'intervenir sur les limites de la Région.

Ceci dit, la perte de la clause de compétence générale que prévoit la réforme territoriale de Sarkozy serait en effet une très forte régression en matière de décentralisation.


Raymond COANTIC
Vendredi 15 novembre 2024
Mieux vaut SARKOZY que le socialo-communisme, je le dis tout net !!!
Le socialo-communisme est la pire des choses !!
Je n'ai sans doute pas une grande culture politique, mais je sais faire la différence entre le bien et le mal. Et je suis militant BRETON ! Et j'aime ma BRETAGNE par dessus tout.
La Bretagne était plus belle lorsqu'elle était chrétienne démocrate.
Elle a régressé depuis qu'elle est devenue rose toute. Elle n'est qu'une succursale de l'internationale socialiste que je hais .

Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
@ Raymond COANTIC...
vous allez voter pour quelqu'un (Sarkozy) qui n'aime vraiment ni la Bretagne , ni les Bretons et de qui nous n'avons rien à attendre sinon du négatif. Cela tout simplement parce que vous «haïssez» ( d'après votre commentaire)un système ayant une certaine proximité «théorique» avec celui dont se réclame le concurrent(Hollande) du premier.

Hollande comme Sarkozy vont continuer, voire accélérer la dissolution, la disparition de la Bretagne . Le pays des BRETONS, qui développera de moins en moins de perspectives... Condamné à jamais à la dépendance envers un état oligarchique qui stérilise depuis des siècles les anciens pays qui ont formé la France, dont bien entendu surtout la Bretagne! «VOTRE» Bretagne que «VOUS AIMEZ» tant???...

Dites-nous que vous ne l'aimez pas cette Bretagne,je préfèrerai...Comme tous ceux qui BZH au cul et chapeaux ronds, tous ceux qui depuis tant d'années exaltent l'autonomie, la dévolution, les réformes de l'agriculture et le développement des énergies nouvelles et renouvelables...

...Et qui vont aller voter Sarko ou Flamby. (:0))

NB: Pierre CAMARET, vous m'inquiétez! Vous aussi...


Rémi BEAUTO
Vendredi 15 novembre 2024
C'est sans hésiter que je voterai HOLLANDE face à une droite qui nous pompe des impôts pour ceux qui n'en ont pas besoin. Quant à la Bretagne, nous avons vu ce qu'a donné 5 ans de Sarkosysme et la façon dont il nous traite, nous les Bretons.
Mais ne tombons pas dans le piège de la haine ... Certains se reconnaitront. Nous ne sommes pas en dictature quand même.
Comme dit Herri GOURMELEN : «Si je ne devais avoir qu'une raison de voter Hollande ce serait parce qu'il va supprimer le conseiller territorial, au centre du projet de recentralisation de Sarkozy.» Je suis entièrement d'accord.


Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Vous avez tort de vous inquieter.
SARKO est plus apte a ( mal gouverner ) que Flanby qui n' est pas apte dutout .
Les Bretons , mais c' est a nous la faute , depuis 50 ans je bats le pave . Nous n' avons meme pas ete capables de construire une force , qui aurait permis d' imposer certaines choses . Les 2 candidats ne nous meprisent pas , pire, ils nous ignorent.... et vous voulez que je danse . Dans 50 ans , nous en serons au meme point . ABP n'existera plus , l' UDB oui bien sur . cela sera la 4 eme generation , car on se passera le job de pere au fils .Pour l' instant , helas , nous sommes francais , dans le systeme francais , et nous n'avons pas fait grand chose pour y echapper , alors je vote pour le moins nuisible .

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Pierre et Raymond je suis bien d'accord qu'il 'y arien à attendre des deux seulement il y a un qui méprise et craint de surcroit bel et bien les bretons et le Bretagne c'est Sarkosy et je le dit sans haine car je respecte toutes les opinions sauf les têtes brulées dont les les partis dit extrémistes n'ont d'ailleurs pas forcément le monopole
Maintenant Raymond admettons que je serais de votre point de vue il ne faut pas avoir la mémoire courte car en 2007 Sarko s'est compromis avec des socialo communistes dont le très jacobin chevènementiste Max Gallo comme quoi au sein de l'oligarchie politique parisiennes les interconnexions gauche droite existent à notre détriment

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ - Joseph Victor

Ce que vous ne semblez pas comprendre, ou ne voulez pas comprendre, c'est que la politique est un rapport de force, et que refuser ce rapport de force, comme le fait Le Drian, avec l'assentiment de l'UDB, est une abdication.

La clause de «compétence générale», comme le «droit à l'expérimentation» de Rafarin sont pourtant des «outils» a exploiter au maximum, ce qui n'a pas été fait, en tout cas pour la deuxième.

La clause de «compétence générale» a été utilisée pour instaurer un début de «politique linguistique». Ce qui est bien, et encore heureux que la Région l'ait fait. Mais il aurait fallu aller plus loin, en prenant à témoin les Bretons de la «mauvaise» volonté de l'Etat et en se servant de la légitimité que confère le fait d'être élu par les Bretons.

Cette légitimité (avoir été élu par les Bretons à la tête du Conseil Régional) devrait d'ailleurs suffir pour engager n'importe quel rapport de force avec l'Etat, qui lui ne représente pas les Bretons, d'autant moins que les Bretons n'ont pas voté majoritairement pour le mari de la chanteuse.

C'est cette incapacité à instaurer un rapport de force avec l'Etat que je fustige, alors qu'on est à la place idéal pour le faire dans le cas de Le Drian.
La politique, c'est exactement cela : instaurer un rapport de force en sa faveur, en s'appuyant sur l'opinion publique, ici celle des Bretons.
En cela , Le Drian n'est pas un politique. et c'est de cela que la Bretagne souffre : de l'incapacité politique de ceux qui prétendent représenter les Bretons.

On le voit aussi avec l'Alsace, qui a fait la démarche de créer une région unique en supprimant les départememnts. A défaut peut-être d'y arriver, ils ont au moins entreprit la démarche.

Même des choses qui sont possibles ne sont pas faites :
- pour Diwan, il faut attendre 5 ans pour que les enseignants soient pris en charge, au Pays Basque, ils sont tout de suite pris en charge par l'Etat.

- Même chose pour l'ouverture de classes : en Bretagne il faut 15 élèves, au Pays Basque 7 élèves seulement.

En fait Le Drian comme l'UDB sont tellement «déconnectés» des Bretons, qui savent à peine qui ils sont et ce qu'ils font, qu'ils ont «peur» d'entreprendre quoi que ce soit de peur que le «peuple» ne suive pas ou ne comprenne pas.

C'est en cela que je parle de «degré zéro» de la politique.


Reun Allain
Vendredi 15 novembre 2024
Il n’y a pas de choix politique proposé à la Bretagne et aux Bretons.

Manifestement, votre article M JJ Monnier ne laisse pas indifférents les lecteurs d’ABP et comme j’en fais partie, je me permets aussi d’apporter mon de vue, non pas à l’historien pour lequel j’ai le plus profond respect mais au citoyen qui nous mets à égalité de souveraineté dans nos choix.
Ce qui nous est proposé, n’est absolument pas celui d’une politique mais celui d’un candidat et rien de plus. Il me semble en effet important de faire la nuance entre ces deux notions. La constitution française donnant quasiment l’essentiel des pouvoirs au président (sauf majorité contraire au parlement), elle ne permet pas véritablement de faire un choix politique. Le citoyen français ne vote pas pour la politique de l’un des candidats mais contre celle de son adversaire et une fois l’acte accompli, il faudrait accepter tout l’ensemble comme un package avec ce qu’il a de bon comme ce qu’il a de néfaste selon notre conception de la politique.

Notre point de vue et nos intérêts de Bretons, ne sont pas forcément miscibles avec ceux des Franciliens ou des Marseillais. Le candidat de l’UMP nous a prouvé combien il nous détestait dans sa fonction de monarque républicain dans la mesure où nous n’oublions pas que nous sommes Bretons. Il avait cependant deux possibilités de s’amender: mettre en œuvre un processus permettant d’envisager la réunification et respecter notre langue en ratifiant la charte des européenne des langues régionales et minoritaires. Allant dans la direction contraire, les seules promesses du candidat vont vers toujours plus de jacobinisme, alors que pourrait-on en attendre ?
F Hollande avait une voie royale non pas pour être élu, il semble bien que ce soit gagné d’avance, mais pour laisser un nom dans l’histoire. Au-delà de la promesse de ratification de la charte européenne, il avait l’opportunité de proposer une véritable réforme des collectivités territoriales avec une dévolution différentiée de pouvoirs règlementaires aux régions qui souhaitent dans un esprit de subsidiarité acquérir des compétences assumées jusque là par l’état central.
Bien évidemment comme cela devrait s’accompagner d’une réforme des limites régionales, des dispositions aurait pu être proposées pour permettre aux régions de l’Ouest (dont la Bretagne) d’être leader dans un processus de reconstruction en échange d’une dévolution de pouvoirs et de moyens règlementaires.

Au lieu de cela, le candidat réaffirme le principe d’une France aussi « éternelle » que sa république est proclamée « une et indivisible». Il reste fidèle au mythe.

On le sait pourquoi, il s’agit de préserver les baronnies locales et avec un premier ministre pressenti en la personne de JM Ayrault nous sommes certains que le spectre de la réunification bretonne ne peut que s’éloigner.

Quand on est à la recherche des moyens de redonner du dynamisme à nos territoires et à l’économie en général, tout le monde convient que l’empilement des strates administratives est un frein au développement et à la croissance. Ce n’est apparemment pas la voie qui sera choisie par les candidats qui n’ont rien d’autre à proposer que le refuge dans l’incantation des principes jacobins hérités d’un passé révolu.

Pour ce qui me concerne j’affirmerai la seule souveraineté qui m’est octroyée, n’ayant pas à céder à une forme de chantage qui m’obligerais à voter pour le moins pire je mettrai un bulletin nul. Je pressens que nous serons très nombreux à affirmer ce choix par défaut.


Arzh-bihan
Vendredi 15 novembre 2024
Reun Allain,

« On le sait pourquoi, il s’agit de préserver les baronnies locales »

Vous êtes-là en effet au coeur même du problème, tout comme @ Alween qui écrit que « La politique, c'est exactement cela : instaurer un rapport de force en sa faveur » ...

On parle tout de même de gens qui du haut de leur état-major «nominent» des types comme Jack Lang dans les Vosges !

Ou des DSK à la présidentielle ...

Comment peut-on encore croire, ou vouloir faire croire aux autres, à un seul semblant d'idéalisme ou du moindre sens de l'engagement et de la parole donnée, chez ces gens placés au sommet des partis jacobins à structure pyramidale ?

A-t-on déjà vu un seul gouvernement de cette république accorder quoique ce soit de notable à l'issue d'un dialogue démocrate et courtois de Plogoff à Nouméa ?

Voyons !!!


Dominig Le Roux
Vendredi 15 novembre 2024
dimanche prochain, votons Hollande, car de Sarkozy il n\'y a vraiment rien à attendre pour la Bretagne!!! Le seul espoir réside dans le fait que Hollande est un homme nouveau et qu\'il saura peut-être trouvé une route pour plus de pouvoir pour les régions, quand bien même il ne semble pas favorable à la réunification (mais qui sait???) Je voterai donc le moins pire pour la Bretagne et la majorité des bretons c\'est à dire pour F.Hollande!!!
Je voterai aussi contre l\'austérité excessive qui ne mènera nulle part et risque de ruiner complètement la Bretagne, la France et bien sûr l\'Europe...L\'argumentaire de JJ Monnier m\'a semblé très juste et très proche de mes convictions!!! Bevet ar Vretoned ha Bevet Breizh emrenn!!!

Claude Thomas
Vendredi 15 novembre 2024
Jean-Jacques, je partage totalement ta position: il est évident que les bretons ne peuvent se cantonner dans le ni-ni: même si ce que l'on peut espérer de Hollande est relatif, c'est toujours mieux que ce que l'on peut attendre de Sarko. Donc, pas d'hésitation: il faut voter et faire voter Hollande!

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn,

Créer le rapport de force, c'est exactement ce que je dis, ici (et ailleurs) depuis longtemps. Après, on diverge sans doute sur la façon d'y arriver. Si quelqu'un a la solution miracle, surtout qu'il ne se gêne pas : qu'il la mette en oeuvre, et rapidement !

Vous citez l'exemple de l'Alsace ? A ma connaissance, ils en sont toujours au même point, avec un Bas Rhin et un Haut Rhin. Leur voeu d'une collectivité territoriale unique ressemble fort, au bout du compte, au voeu de réunification voté à la fois par la Région Bretagne et le Département de Loire Atlantique, sur proposition de l'UDB...

Je maintiens ce que j'ai dit :

La clause de compétence générale permet à la Région d'instituer une bourse (substantielle) pour les étudiants qui souhaitent se former en breton et (notamment) devenir enseignants. C'est important, il en manque.

Mais ce n'est pas tout : cette clause ne permet pas de se substituer à l'Education Nationale, d'intervenir sur les programmes, d'entrer dans les écoles, collèges ou lycées (sauf pour les travaux...), de nommer et payer les profs etc

A Pays Basque, le rapport de force qui permet les avancées dont vous parlez est créé par les Basques eux-mêmes, les électeurs... Quand les Bretons feront de même, on avancera ici aussi. L'occasion va bientôt se présenter avec les législatives qui arrivent. Il y aura des candidats se réclamant de la Bretagne dans de nombreuses circonscriptions. On verra bien ce que cela va donner...


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor

Le Drian n'a jamais «exploité» médiatiquement les divers refus qui lui ont été fait par l'Etat, sur l'eau, la charte des langues, etc. Il s'est tout simplement écrasé ! On se construit pourtant une «stature» politique en utilisant les media, surtout quand on a de faibles pouvoirs. Avec Le Drian on a rien vu, rien de rien. Au bout d'un mandat (6 ans), seul 30% des Bretons était capable de citer son nom ! Alors, savoir ce qu'est l'UDB !
Vous avez déjà fait une enquête sur le niveau de votre «notoriété» ? 15 % ? 20 % ?

Quand je pense que Le Drian avait dit en 2004 qu'il ferait respecter la Bretagne à Paris, à Bruxelles et, je crois, à Genève ! Tu parles !
Il a dit aussi que le pouvoir ne se donnait pas mais se prenait. Il ne l'a jamais pris !!
Et il se donne comme prédécesseur Nominoë, rien de moins !

On sait que l'Education nationale et les médias nationaux (et régionaux) sont des fabriques d' «assimilés», on est tous passé par là et c'est par un effort personnel qu'on s'en est sorti et qu'on a pris «concience». Mais l'ensemble des Bretons ne fera pas cette démarche spontanément.

Donc penser que les Bretons vont se mettre un jour spontanément à voter «breton» est une illusion.

Tant qu'il n'y aura pas un parti politique capable d'attirer leur attention et donc leur suffrage, rien ne changera.


Sebgir35
Vendredi 15 novembre 2024
il n 'y a rien à espérer dans la droite ou la gauche jacobine pour la Bretagne. François Hollande fera peut être un peu plus que Nicolas Sarkozy mais ce sera à la marge. Il faut, et je suis d'accord avec JJ Monnier que nous pesions plus pour obtenir la réunification. Le système démocratique français est à bout de souffle, nous avons une constitution monarchique qui ne permet aucune évolution. Sarkozy, comme Hollande seront une catastrophe pour le peuple breton . Nous devons donc nous renforcer, proposer des programmes politiques modernes,avoir une communication claire. C'est comme cela que nous gagnerons la confiance des bretonnes et des Bretons. La France est irréformable et ne sera jamais fédéral.

JBB
Vendredi 15 novembre 2024
Votez blanc, votez blanc ! Il en restera toujours... rien ! les quelques dizaines qui se décideront à voter blanc ne feront que le jeu du candidat qui sera élu «in fine» ! Dois-je vous rappeler que les votes «blancs» ne sont toujours pas pris en compte ? Alors autant rester chez vous ce dimanche là ! (un peu moins de pollution si un peu moins de déplacements... toujours ça de pris !)Pour ma part, je voterais Hollande pour (à peu de chose près) les mêmes raisons que Jean Jacques... et surtout pour «la manière» (comprenne qui pourra) qui malgré tout, compte !

jean-jacques Monnier
Vendredi 15 novembre 2024
info complémentaire: la réforme territoriale annule la toute petite autonomie fiscale des régions et la clause de compétence générale. L'interview du candidat Sarkozy dans Ouest-France d'aujourd'hui (p.3) traduit sa volonté expresse de recentraliser l'action n matière de formation professionnelle, dans un domaine où il est évident que l'action doit être adaptée aux réalités régionales et non nationales, sinon «travailler en Bretagne» sera définitivement impossible.

A ajouter au dossier, donc au débat...


Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
Ça ne suffit pas d'ouvrir grand les yeux. Il faut aussi serrer les fesses...

Les conditions sine que non pour un mouvement breton:

- un rassemblement nationaliste / souverainiste au delà des clivages gauche-droite, religieux-laïque etc. (Na Ruz Na Gwenn)

- l'indépendance/indifférence vis à vis de la politique française (Breiz hebken)

- L'intransigeance et la determination (mennerez) quant aux objectifs ultimes: la souveraineté du peuple breton (auto-détermination) et l'officialisation de la langue bretonne.


Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn,

Vous n'êtes pas fatigué d'enfoncer des portes ouvertes ?

Vous dites que les médias (télés, radios, journaux...) ne sont pas favorables aux idées bretonnes. Quel «scoop» ! Maintenant, dîtes-moi, votre super «parti politique capable d'attirer l'attention et les suffrages» des Bretons, lesdits Bretons, comment sauront-ils qu'il existe ?

Au fait, et le niveau de notoriété de Nomimoë, à l'époque où il mettait la pâtée aux Francs, vous avez aussi des infos là-dessus ? Un sondage BVA de derrière les fagots ?


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor

Je n'enfonce pas des portes ouvertes, je constate !

Une question «pratique» aux «opposants» de l'UDB au Conseil Régional : Pourquoi les écoles Diwan doivent attendre 5 ans pour que les enseignants soient pris en charge par le Ministère alors que les enseignants des écoles associatives basques sont pris en charge dès la première année ?

Voir le site

«Réponse à la question d’Alwenn : ce que je voulais simplement dire dans le contexte du débat de Quimper (réunissant donc des représentants des candidats à la présidentielle et aux législatives), c’est qu’il ne me semble pas que la question de la prise en charge par l’État des nouveaux postes d’enseignants dès l’ouverture d’une nouvelle école Diwan doive faire l’objet, par exemple, du vote d’une nouvelle loi par le Parlement. Puisqu’une mesure équivalente a pu être mise en œuvre dans l’Académie de Bordeaux au bénéfice des écoles immersives en basque, cela veut dire que ce doit être possible en l’état actuel de la législation et de la réglementation dans d’autres académies.»
F. Broudic


Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@Alwenn,

Vous constatez, mais de travers.

Ces postes ne sont pas financés par la Région, mais par l'Education Nationale. Que les règles appliquées par celle-ci soient différentes d'une région à l'autre confirme simplement que la République n'est pas aussi égalitaire qu'elle le prétend.

Pour la même raison la Corse bénéficie d'un statut particulier, alors que cela est refusé ailleurs.

La République s'adapte aux rapports de force. Aux Bretons de le créer en donnant du poids aux partis bretons.


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor
«Ces postes ne sont pas financés par la Région, mais par l'Education Nationale.»

Je le sais bien !! Au Pays Basque aussi !!!

Pourquoi personne à l'UDB ne dénonce ce deux poids deux mesures, et qu'il faile que j'aille sur le blog de F. Broudig pour l'apprendre ?

Il y a d'ailleurs autre chose : toujours au Pays Basque, il suffit de 7 élèves pour ouvrir une classe, en Bretagne : 15 élèves !

Vous dites constamment que le Conseil Régional n'a pas la «compétence» pour telle ou telle chose. Il ne s'agit pas de «compétence» ici. Puisque d'autres n'ayant pas plus de «compétence» obtiennent des choses que le Conseil Régional n'obtient pas.

Je n'ai jamais entendu l'UDB reprocher au PS (à Le Drian) son manque de «combativité», son absence totale de «combativité», ... à en pleurer. mais toujours répondre, comme vous le faites régulièrement : «ce n'est pas de notre compétence», «on n'y peut rien».

«Aux Bretons de le créer en donnant du poids aux partis bretons.»
On sait bien que l'UDB restera au même niveau avec les chefs de fil actuels. et que ça ne va pas changer de sitôt quand on voit que sur son blog, un «jeune» de l'udb, bien placé, «traite» les électeurs qui ne votent pas pour lui de «couillons» et d'«idiots».

Les Bretons ne sont manifestement pas assez intelligents pour les «intellectuels» de l'UDB !


Y.P.
Vendredi 15 novembre 2024
J'avoue que j'avais l'intention de m'abstenir mais les arguments évoqués dans la lettre de Jacques Monnier m'incitent à la réflexion ... Si les ultimes sondages prévoyaient l'élection quasi certaine du candidat du Parti Socialiste avec une différence considérable, je maintiendrai ma position mais dans le cas contraire, ils évoqueraient plutôt une élection incertaine, l'écart se réduisant à l'approche de dimanche, je voterai pour que le président actuel ne soit pas réélu.

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Joseph Victor

Questions complémentaires :

1 - Quand (et eventuelement combien de fois) le Conseil Régional a t-il fait la demande pour que les enseignants de Diwan soient pris en charge selon les mêmes conditions qu'au Pays Basque

2 - Quelle a été la réponse (motivée !) de l'Etat ?

3 - Quelle a été la réaction du Ps, et de l'UDB, et où peut-on avoir un aperçu de ces réponses ?

4 - Qui s'occupe plus particulièrement de la langue bretonne à l'UDB et où peut-on voir un ... suivi de son ... «suivi» ?


Riwal ar Garff
Vendredi 15 novembre 2024
En ce qui concerne la ratification de la Charte, attendons de voir... je n'y crois guère, il n'est que de voir comment Flanby a valorisé l'occitan en Corrèze! Le Conseil Constitutionnel s'en mêlera bien pour tout bloquer!Au fait les socialos au pouvoir en 1981 pourquoi ne l'avaient-ils pas déjà signée et ratifiée? Je n'ai aucune confiance en ces Jacobins de gauche comme de droite. Je voterai Gwenn-ha-Du

ysyz
Vendredi 15 novembre 2024
si j'entend certains arguments, s'il y a des raisons évidentes pour lesquelles je ne suis pas au ps, je ferais comme jj monnier dimanche. A ceux qui ici parlent de vote blanc, je leur donne un élément de réflexion, qui ne vole pas haut, mais mérite néanmoins attention: dimanche soir, la hausse du vote blanc d'un tour à l'autre sera mit au crédit, à tort ou à raison, par les commentateurs, du FN. si c'est à ces commentaires là que vous voulez êtres associés.....

iffig cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
@ysyz
Yann,
Restons dans l'humour, puisque selon certains on va préparer un «rassemblement pour l'avenir» , est-ce qu'en Bretagne on pourra dire que le vote Hollande «sera mis au crédit, à tort ou a raison par les commentateurs» du vote Adsav ?

Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
Tous les Bretons ont la nationalité française (sauf ceux qui en ont changé mais ils ne doivent pas être légion). Parmi eux, certains ne le sont que par défaut et c'est à eux qu'imcombe de relever la nation bretonne. Ce que fait ou ne fait pas le gouvernement français ne les concerne pas. Ce qui les intéresse, c'est ce qu'eux peuvent faire pour leur pays. Qu'ils se regroupent autour de cet objectif et ils seront invincibles.

Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
J' ai la double Nationalite : Francaise et Neo Zelandaise. Ce qui me permet de resider en Australie sans probleme ( double accord entre NZ et Australie ).

ysyz
Vendredi 15 novembre 2024
@ iffig : là je suis battu à plate couture!!!!
(:----

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn,

Pour commencer, je ne suis ni le porte parole de l'UDB, ni celui du Conseil Régional...

S'agissant de ce dernier, je vous invite à suivre au plus près ses débats, qui sont publics (comme pour toutes les collectivités territoriales). Si vous consultez les délibérations depuis 2004 (année de l'élection de Le Drian), vous constaterez que des avancées ont bien eut lieu, que des moyens supplémentaires importants ont été alloués à la politique linguistique, que de nombreux voeux, motions ont été votés (sauf par l'UMP), souvent sur proposition de l'UDB, pour demander l'expérimentation en termes de compétence culturelle et linguistique... Que tout cela soit insuffisant, qu'il faille faire plus... on est d'accord. Je vous rappelle que Le Drian n'est pas un autonomiste breton, que l'UDB ne dispose que de 4 sièges sur 83 au Conseil régional et que cela ne fait pas une majorité... L'UDB n'est d'ailleurs plus dans la majorité depuis 2010.

Je vous rappelle aussi qu'il y a à la Région une Vice-présidente en charge de la politique linguistique. Elle s'appelle Léna Louarn, elle a été élue sur la liste de Jean Yves Le Drian (contrairement aux élus UDB) et elle est par ailleurs Présidente de l'Office de la Langue Bretonne. Interrogez la, elle est sûrement plus compétente que moi pour vous apporter toutes les précisions que vous souhaitez.

A part ça, je ne peux que confirmer ce que je vous ai déjà répondu : si les avancées sont plus importantes au Pays Basque (ou d'ailleurs en Corse) c'est que la pression des électeurs basques (ou corse) est plus importante que celle des électeurs bretons. Il y a des législatives bientôt, à bon entendeur...

PS : on peut discuter de tout sans doute, même en tournant en rond comme ici, mais pourquoi déformer la vérité ?

Quand vous écrivez «un jeune de l'udb traite les électeurs qui ne votent pas pour lui de «couillons»», ce n'est pas exact.
Sur le blog de ce «jeune», ce qualificatif (avec lequel on peut être d'accord ...ou pas) s'adressait aux électeurs du FN, et non à tous les électeurs qui ne votent pas pour l'UDB... Ajoutons qu'il s'agit d'un blog perso, où ce militant, qui n'est pas plus que moi porte parole de l'UDB, s'exprime à titre perso et non au nom de l'UDB. Il ne s'agit en aucun cas d'un blog officiel de l'UDB. Ne mélangeons pas tout...


Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai du mal à voir à quoi servent les partis dits bretons sinon à faire le jeu de la politique parigote-hexagonale...

Il est temps de ressuciter le Parti Nationaliste Breton de 1912 (ne pas confondre avec le PNB parti national breton qui correspond à la dérive fasciste), lequel regroupait toute les tendances de gauche et de droite confondues, autonomiste, fédéraliste, libertaire, nationaliste etc... Il me semble qu'aujourd'hui, ce qui n'était pas possible à l'époque le serait... Le clivage gauche-droite, les partis français jacobins, le racisme et la xénophobie y seraient proscrits, sans pour autant tomber dans la pensée unique du politiquement correct...


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Patrick oui c'est vraiment dommage d'avoir oublié de patriotes du genre Louis napoléon Le Roux tué dans les bombardements de Londres en en 1944 auparavant il avait assisté au soulèvement irlandais de 1916 Cependant, mais il faut relativiser par rapport à l'époque dans le manifeste du parti nationaliste breton il était dit que c'était le peuple français qui opprimait le peuple breton
Au fait quelle avait été la position du pnb suite à la partition de la Bretagne de 1941 ???? Je dit bien 1941 car auparavant il y avait eu déjà ce genre de projet qui avait entrainé des ré&actions virulentes et justifiées du marquis de l'Estourbillon

Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
Je ne saurais pas te répondre sur cet épisode de 1941. Le PNB auquel je me réfère n'a vécu que deux ans de 1912 à 1914. Et nous sommes en 2012, donc deux ans pour faire mieux!

Joseph Victor
Vendredi 15 novembre 2024
@ Patrick Chevin,

Je me demande à quoi servent certains commentaires, et les vôtres en particulier. Un parti breton qui a duré 2 ans, vous parlez d'une référence ! !


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Joseph Victor de toute façon il a duré plus de deux ans et oui c'est une référence même si on ne partage pas son manifeste renseignez vous un peu

Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
Il ne s'agit pas de ressusciter une époque, ni un parti et encore moins ceux qui en furent à l'origine. Il s'agit de préconiser le nationalisme comme dépassement des clivages idéologiques, religieux ou raciaux... Ce qui fait que les Bretons existent, c'est le pays et la langue. Ce qui fera qu'ils échapperont à l'ethnocide, c'est leur capaciter de s'emanciper et de se constituer en état souverain... Au lieu de ça, le soi-disant «mouvement breton» joue les seconds couteaux de la politique hexagonale...

Galaan
Vendredi 15 novembre 2024
Le désastre politique made in France place le pays dans une situation de non retour. Les risques de déséquilibre de la société hexagonale vont s'accélérer dans les prochaines années avec ou sans sarkozy et davantage avec Hollande. Il est grand temps que la Bretagne s'émancipe politiquement pour éviter de couler corps et âme dans ce bourbier qu'on ne mesure les conséquences. Il est urgent de s'équiper d'une bouée de sauvetage synonyme d'émancipation politique. Les 5 prochaines années vont être désastreuses à tous les niveaux. Nous allons vivre dans une société d'insécurité totale et d'un effondrement généralisé de l'économie et de toutes les valeurs. Le peuple breton va avoir du mal à se retrouver dans cet environnement insurrectionnel. J'espère que la Bretagne ne sera le bouc émissaire dans ce type de descente aux enfers. Le vote Hollande massif en Bretagne ne sert strictement à rien voire d'un ridicule absolu.

Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Le desequilibre de la Societe Hexagonale . C'est ce que j' ai le plus remarque au cours de cette campagne .J' avais remarque cela lors de mon sejour force, de 3 mois , en Hexagone fin de l' annee passee.Il y a un accroissement de haine , de frustration , de complaisance dans le ressentiment , de jalousie bref quelque chose qui maintient une pression constante . On ne parle plus , on aboie Les rapports entre individus sont tendus .L' humour existe de moins en moins et n'est pas compris , car ne rentre plus dans le cadre du dialogue .Pas bon tout cela.

Patrick Chevin
Vendredi 15 novembre 2024
Cette crise va se prolonger jusqu'à la fin de la décennie. D'ici là, si les Bretons ne réagissent pas dès maintenant, plus personne ne parlera de la Bretagne, ni du breton, et encore moins en breton!...

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