Transat La Mondiale jour 5. À quelle sauce pour le passage de Madère ?
Communiqué du jeudi 26 avril 2012 à 14 h 45
Changement de rythme cette nuit sur la Transat La Mondiale. Terminées les conditions viriles qui ont bercé la flotte depuis le départ de Concarneau, place aux allures portantes !
Après le passage du front mercredi soir, le Figaro Banque Populaire était l'un des plus prompts à envoyer le spi. Une belle intuition puisque Jeanne Grégoire et Gérald Véniard remontaient de 4 places au classement. La mer s'est enfin assagie au large des côtes marocaines, tout comme la vie à bord du bateau, qui pointe à la 4e place à 11 h ce jeudi.
Un temps pour soi
L'info de la nuit, ce sont ces écarts qui se creusent, 20 milles entre les 8 premiers du classement. Jusque-là, cette transat s'apparentait plus à une étape de La Solitaire du Figaro tant les distances étaient infimes et les changements de leaders fréquents. Dans des conditions plus maniables, voilà l'occasion de faire un premier bilan. « On va prendre un peu de temps pour nous et pour le bateau, c'est nécessaire. On a constaté quelques usures prématurées de drisses et le téléphone ne fonctionne que quand il veut ! On va surtout manger un plat chaud, un luxe pour nous qui s'est fait rare ces trois derniers jours », raconte Gérald à la vacation de 5 h ce matin.
Des inconnues et Madère dans 24 heures
Ce jeudi pourrait s'avérer déterminant car s'il est difficile de faire des pronostics dans l'immédiat, les conditions après le passage de Palma ce week-end semblent ensuite plus claires et plus stables avec un flux de nord-nord-ouest bien installé. Il ne faut donc pas se louper ! « Les fichiers ne sont pas précis sur les prochaines 24 h », regrette Jeanne, « nous avons toujours ce front qui nous colle aux basques sans savoir précisément ce qu'il va devenir. C'est comme le fameux bout de scotch dont tu ne peux pas te débarrasser ! ».
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