«Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille», a osé déclarer le président-candidat Nicolas Sarkozy , celui-là même dont les politiques ont augmenté le nombre des chômeurs de plus d' 1 million, celui qui refuse de revaloriser le SMIC alors que le coût de la vie ne cesse d'augmenter, celui qui a détricoté méthodiquement les acquis sociaux . Celui-là même qui devrait être le garant de la cohésion sociale déclare la guerre aux travailleurs, aux retraités, aux chômeurs, aux étudiants, aux intermittents du spectacles, aux RMistes.
L'UDB dit stop au mépris et à la démagogie. Il n'y a pas d'un côté les «vrais travailleurs» et de l'autre des «sous citoyens profiteurs». Par contre, il y a plus de 4 millions de chômeurs ou travailleurs précaires, 150.000 jeunes qui quittent l'école chaque année sans diplôme et sans formation, des seniors de plus de 50 ans usés ou jugés trop vieux, des personnes handicapées ou malades qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus travailler... Cette situation sociale dramatique demande une action politique volontariste et le 6 mai un changement de président de la République.
Le 1er Mai 2012, l'UDB appelle à la mobilisation dans l'unité pour la défense de nos droits sociaux, pour montrer que nous refusons le jeu de division et de haine de Sarkozy, pour affirmer tous ensemble que nous voulons une République solidaire et fraternelle.
Pour l'UDB,
la porte-parole Mona BRAS
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La Suisse s'en tirera peut-être, pas la France, et surtout pas la France de Hollande-Gambetta.
Quant à la Bretagne, elle suivra les directives du Centre, avec dix ou trente ans de retard, comme d'habitude. Ca tient de la religion.
Reviens, Mitterrand ! reviens Jack lang, reviens Strauss-Kahn, reviens Pierre Berger, reviens Chevènement. Ayrault vous attend, Mélanchon vous convoite, «les travailleurs» vous pardonnent d'avance, Amen.
Deux ou trois chiffres bretons, c'est quand même pas grand chose ...
Quant-au fond, la comédie électorale passée, la carte des menus présentée par les deux cuistots sera la même dans les deux auberges .
Ayant les mêmes fournisseurs, seuls les noms de plats changeront ...
Le premier pizzaiolo venu y verrait plus clair que nos grands chefs bretons.