Alors que 83 % des Bretons sont allés voter au premier tour de l'élection présidentielle, « Breizh-ImPacte » invite tous les électeurs (satisfaits ou déçus) à se prendre en charge sans attendre des lendemains qui chanteraient.
« Breizh-ImPacte » « Pacte de reconnaissance des besoins vitaux de la société bretonne » a établi un programme en 12 points pour construire la Bretagne de demain sans attendre.
« Breizh-ImPacte » invite tous les Bretons et amis de la Bretagne à soutenir ce programme et à participer aux projets qui sont en voie de concrétisation :
« Small Business Act breton ». À travers la revendication de réserver une part des marchés publics aux PME locales, l'objectif est de faire passer l'idée qu'il existe une responsabilité sociétale pour les entreprises mais aussi pour les acteurs publics en ce qui concerne l'emploi en Bretagne.
Et à tous les autres projets à mettre en place dans le cadre proposé. Pour plus d'informations sur tous les sujets, pour y participer si vous le souhaitez : voir le site breizhimpacte.org
« Breizh-ImPacte » n'a pas vocation à donner des consignes de vote.
Pour les Bretons qui seraient tentés par l'abstention ou le vote blanc mais qui, plutôt qu'un rejet voudraient exprimer un projet, nous proposons une solution simple : Le vote blanc et noir. Il leur suffit de glisser dans l'urne un bulletin gwenn ha du, qui peut-être imprimé à partir du document joint et découpé au format règlementaire 105 X 148 mm.
Ce bulletin sera comptabilisé comme nul. Mais plutôt que d'exprimer une désespérance ou un désintérêt pour la politique, il affirmera un projet de société qui n'est, pour celle ou celui qui s'exprime ainsi, porté par aucun candidat, mais qu'il souhaite réaliser.
L'équipe de Breizh-ImPacte
Tient, mais pourquoi pas parler aux bretons, d'économie, de droits de l'homme, de leur histoire, de démocratie!!!
Le pipot télévisé, serait-il le seul niveau accessible aux bretons?
Actuellement, on ne trouve des SBA nationaux qu'en dehors des frontières européennes. Ainsi on trouve des clauses de préférence nationale dans le droit de la commande publique de la pluspart des pays émergents, en Afrique notamment.
En Europe ils ont mis en place un SBA qui n'a rien de local. En effet le SBA actuel a été créé pour faciliter l'accès des PME européennes aux marchés publics européens.
Pour faire un SBA breton, il faudrait qu'on se mette en porte à faux par rapport aux institutions européennes. Celà nécessiterait d'avoir des acheteurs publics qui osent rompre avec les principes actuels, issus de l'OMC.
Car dans l'état actuel des choses, il est plus que risqué d'insérer des clauses de préférence locale dans les contrats publics. L'élu local qui le ferait aujourd'hui serait aussitôt traité de magouilleur, voire serait condamné pour délit de favoritisme par l'action d'entreprises non-bretonnes écartées des marchés Bretons.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
En dessous de 15000 Euros ça peut se faire sans problème ;
Entre 15000 et 90000 Euros il faut faire une publicité «adaptée», c'est à dire souvent mettre une pub sur internet (accessible outre-Couesnon).
Au dessus de 90000 Euros c'est obligatoirement dématérialisé, avec en plus une annonce dans un journal d'annonces légales : soit le bulletin officiel français, soit dans un journal agréé par la préfecture (Paysan Breton, Courrier du Léon...) les deux leaders du marché étant le «Ouste France» et le Télébramm, qui sont en réseau en dehors de la Bretagne (Medialex et Viamédia).
Il faudrait donc sortir la Bretagne de l'Europe libérale pour ce faire.
2 - Création d'une Télévision musicale bretonne : on peut commencer par une tv musicale, mais on a besoin d'autres tv, du genre ViaStella en Corse. Coment expliquer que les Corse ont déjà un tv, pour 300 000 habitants, et que la Bretagne n'en a pas !!
3 - Création d'une Université populaire de philosophie bretonne. Une telle université devrait être instalée sur ... internet, en plus d'être présente sur le ... «terrain». Et associer les ... universités déjà existante, même si très peu ... bretonnes. Le savoir est confisqué, il faut se le réapproprié. Excelente initiative.
En Bretagne, à l'heure actuelle, on fait ce qui est possible légalement pour favoriser l'achat local. Mais avec la crainte de recours pour discrimination (vous ne pouvez imaginer comment les gens sont soupçonneux, voire procéduriers dès qu'on touche à l'achat public), ça ne va pas bien loin. En théorie l'article 6 du code des marchés publics interdit la préférence locale. Le mieux qu'on puisse faire, c'est donc de relocaliser la publicité des marchés publics, de simplifier l'accès à la commande publique, mais toujours en se gardant de favoriser telle ou telle entreprise.
Au niveau régional de la Bretagne croupion, ça se traduit par des évolutions en matière de centralisation de la publicité.
Ainsi, les collectivités ont quasiment toutes la même salle des marchés (E-MEGALIS BRETAGNE) qui est bâtie sur le modèle de la plateforme interministérielle de nos voisins français. Un jour j'espère qu'on pourra traduire cette plateforme en Breton.
Autrement, la cellule économique de Bretagne-croupion, via son observatoire de la commande publique, recense chaque année les projets de travaux BTP des collectivités territoriales à l'horizon année N+4. A noter que c'est une initiative qui n'est pas spécifique à notre pays et se fait sous le patronage de l'occupant français.