Langues régionales, culture et pouvoir régional : le peuple breton se fait entendre

Communiqué de presse publié le 6/04/12 16:57 dans Politique par Nil Caouissin pour Nil Caouissin

Le 11 mars 2012, plus de 60.000 personnes se mobilisaient dans toute la France pour dire non au nucléaire civil et militaire.

Le 31 mars, c'est bien plus de 60.000 personnes qui ont manifesté dans les Régions pour y défendre leurs langues et cultures et le pouvoir régional, pour demander aux candidats aux élections présidentielle et législative de tenir compte de leurs droits et de leur poids social : 30.000 manifestants à Tolosa-Toulouse, 12.000 à Kemper-Quimper, 7.000 à Baiona-Bayonne, 6.000 à Perpinya-Perpignan, 3.000 à Strassburg-Strasbourg, et des milliers d'autres entre Aiacciu-Ajaccio, Lille, Poitiers, Annecy, Metz et les «territoires d'Outre-Mer».

Ces manifestations de masse, populaires et citoyennes, font des questions de l'énergie, des identités culturelles et du pouvoir régional, des thèmes majeurs des élections de 2012. Pour l'UDB, seule la reconnaissance du fait régional dans le cadre de la République, en clair l'acte I de la régionalisation avec pouvoir normatif et budget permettant la mise en œuvre des politiques publiques au service des populations, permettra d'allier démocratie et efficacité dans une République rénovée.

L'UDB demande que les candidats à la présidentielle et aux législatives entendent l'appel des dizaines de milliers de personnes qui réclament pacifiquement leurs droits et le pouvoir et les moyens de les exercer. La Bretagne et ses habitants doivent pouvoir vivre leur destinée de communauté humaine sur les cinq départements, doivent pouvoir utiliser et développer leurs langues dans la vie quotidienne, scolaire, sociale, publique et médiatique.


Pour l'UDB, la porte-parole, Mona Bras


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