Cars, covoiturage, courriels, appels se multiplient..
Comme les jeunes de Setu ou du lycée Diwan, convaincus de la nécessité de manifester à Quimper, les militants se rassemblent pour sonner l'appel à défiler samedi derrière les bagadoù de la capitale de la Cornouaille. Contexte certes difficile avec des luttes internes qu'il faudra oublier samedi car pour tous le but de cette manif, c'est la reconnaissance des droits des langues minoritaires sur le territoire français, qu'elles soient bretonne, corse, catalane, basque, alsacienne qui doit effacer pour la journée toutes les dernières tensions (suppression des subventions du Conseil général, panneaux Ai'ta exposés qui ne font pas l'unanimité...).
En ces temps d'élections présidentielles, le nombre de manifestants aura un poids considérable dans la prise en compte des réalités linguistiques de la Bretagne. A chacun, le jour venu, «la découverte ou l'ignorance».
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