Les avenues F. Mitterrand et R. Marcellin deviennent l'avenue des Francisques
L'association Bemdez a débaptisé les avenues Raymond Marcellin et François Mitterrand, constituant une même voie entre Séné et Vannes : photos en pièces jointes.
Nous avons créé “une avenue des Francisques”, fixé des francisques aux panneaux de rue (symbole de la France maréchaliste sous l'occupation allemande), et apposé les indications suivantes :
Raymond Marcellin
Surnommé “Raymond La Matraque”,
Maire de Vannes, président du Conseil général et ministre,
Décoré de la Francisque (Pétain – Allemagne nazie),
Chasseur d'immigrés sauf pour sa bonne péruvienne, sans papiers et maltraitée,
Mentor de la droite française.
François Mitterrand
Ministre et président,
Décoré de la Francisque (Pétain – Allemagne nazie),
Ami de plusieurs collaborateurs notoires du nazisme,
Tortionnaire en Algérie,
Manipulateur et escroc,
Mentor de la gauche plurielle française.
Ce mouvement de débaptisations (cette nouvelle double action après Henry de Montherlant et les Frères Lumières ; un courrier aux 24 municipalités de Vannes Agglo auquel seule la commune de Monterblanc a daigné répondre pour l'heure ; une lettre à M. Mélenchon suite aux propos communs du Front de Gauche et de la Libre Pensée) se veut une réponse aux rumeurs colportées par un conseiller municipal de Plescop et un secrétaire de la Libre Pensée du Morbihan concernant l'attribution du nom de Polig Monjarret au futur collège de Plescop. La polémique a ensuite été alimentée dans le but de salir le passé d'un homme dont l'oeuvre est immense pour la Bretagne, aussi bien sur le plan culturel qu'économique. Ainsi, le conseil municipal de Plescop et les passionnés de culture bretonne ont dû céder à la polémique en abandonnant le projet.
Il est odieux de refaire le procès d'un homme qui a été déjà acquitté, de surcroît par un tribunal de guerre, réputé très peu clément. Nous invitons tout un chacun à consulter la biographie de Polig Monjarret dans nos précédents communiqués. La Bretagne doit beaucoup à Polig Monjarret, les accusations qui lui sont portées sont fausses ; elles tendent à atteindre la Bretagne en son coeur.
En effet, si Polig Monjarret est irréprochable et a oeuvré positivement pour la Bretagne, est-il normal d'avoir des rues, places et bâtiments publics portant les noms “François Mitterrand” ou “Raymond Marcellin” dans nos agglomérations ?
Est-il naturel que parce qu'un homme est breton, sa mémoire, sa vie et son oeuvre peuvent être déshonorées en toute impunité ?
Pour cette raison, l'association Bemdez entend poursuivre ses actions de retraits de noms attribués à des lieux publics et appelle toutes les organisations, associations et individus à faire de même.
Le collège public de Plescop s'appellera Polig Monjarret.
Pour Bemdez, Bertrand Deléon.
La France donneuse de leçon aux autres nations devrait balayer devant sa porte
Que valent les prétendues collaborations de quelques dizaines de bretons pendant 39-45 au regard des déportés juifs de Drancy, des collabos zélés de Vichy, les milliers de membre de la milice, «les 30 000 français ayant revètus l'uniforme nazi» dont les engagés de la division Charlemagne, derniers défenseurs du bunker d'Hitler.
Bref...«Les collabos bretons»...combien de morts ?
L'heure de l'auto-culpalbilisation des bretons est révolue.
Certes, le citoyen n'en est pas encore a imiter le «printemps arabe», mais il s'autorise enfin à exercer son sens critique et à défier les oukases historiques du cathéchisme républicain.
L'exagération porte tort à ceux qui la profèrent et nuit à leur propre cause; ou alors ... c'est de la provocation de nos adversaires !
Celui là même qui allait jusqu'à imposer ses thèses nauséabondes aux manuels scolaires : Voir le site
Il y a peut-être un travail d'information a effectuer sur Rennes aussi ?
Mon Grand Oncle l'Abbe H.CAMARET etait aumonier a l'Armee de Bretagne .Il a laisse quelques ecrits .
Il faut se remettre dans le contexte! Incompétences et incurie n'étaient pas réservées aux seuls Bretons.
Le 15e Corps ( Armée d'Afrique)fut acheminé de la Loire vers l'est en train par une température de -18°. Le trajet prévu pour 36 heures, chaque homme reçu 2 jours de vivres et en réalité ils restèrent 2 semaines dans leurs wagons!
Question matériel une division de Bretons ( 15 000 hommes )quitta Conlie pour se battre avec 1 400 fusils et 600 cartouches ) les marins durent traîner à bras sur 22 kms des pièces d'artillerie ... 40 000 fusils étaient stockés à Rennes!
Officiellement il y eut 143 morts à Conlie ( de variole pour la plupart ).
2 000 Bretons furent incorporés dans le régiment de la Légion étrangère et se battirent fort bien une fois équipés malgré les rigueurs du terrible hiver.
Quant à Kératry ... sa démission la veille de l'envoi des Bretons à la bataille et son passé de préfet de police de Paris ne plaident guère en sa faveur ...
Sources: Philippe Le Moing-Kerrand « Le camp de Conlie»(2000)
Jean Sibener «Conlie» Ed. Cheminements( 2008);
Tony Geraghty « La légion» Ed. Pygmalion( p. 84-87) ; Erwan Bergot « la légion» Ed. Livre de Poche n°3980 ( p. 106-111)
Revue «L 'Amateur d'Armes » N° 110 Janv 1991( p.10-13), 122 Fév.1992.(p. 22-26).