Le nouveau triomphe de Stivell à l'Olympia : Comment peut-on être Breton aujourd'hui ?

Chronique publié le 17/02/12 22:20 dans Cultures par Jean-Charles Perazzi pour Jean-Charles Perazzi

Suite du journal de campagne de Jean-Charles Perazzi


Donc, quarante ans après, Alan Stivell, en compagnie de son vieux compère Dan Ar Braz, de Nolwenn Leroy, du bagad de Saint-Malo et d'autres artistes vient de faire un nouveau triomphe à L'Olympia. Quarante ans après son fameux concert du 28 février 1972 dans la même salle. Le moins que l'on puisse dire est que ça fait chaud au cœur des Bretons. Surtout s'ils savent les tonnes d'âneries - le terme est faible - déversées à leur endroit durant deux ou trois siècles. Je ne résisterai pas au plaisir (?) d'y revenir dans une dans une prochaine chronique. Cela en vaut la peine.

On me permettra aujourd'hui d'évoquer quelques souvenirs et évènements personnels partagés avec le barde qui a contribué, comme d'autres artistes de chez nous, à faire le renom de notre pays.

Juin 1971. Rassemblés en congrès à Belle-Île-en-Mer, les jeunes du patronat breton débattent des « moyens de promouvoir l'entreprise bretonne ».

Pour animer leur première soirée, ils ont invité deux jeunes artistes qui commencent déjà à faire parler beaucoup d'eux : Alan Stivell et son guitariste Dan Ar Braz. En arrivant dans la salle, Alan découvre des invités en tenue de soirée. Il tourne les talons et remonte dans sa chambre. Yvonig Gicquel, directeur de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan, l'un des organisateurs du congrès, me demande alors de jouer les intermédiaires. Stivell finit par accepter de descendre, en me disant : « Ce sera trois morceaux de harpe, rien de plus. » Sans doute le plus bref concert de sa longue carrière.

A la fin de l'année 77, dans sa vieille demeure de Kerlazen Bihan, à Langonnet, il évoque pour moi et mon compère reporter-photographe Noël Guiriec, la « Symphonie celtique » qu'il pense avoir terminée à la fin de l'année suivante. Le public, parfois quelque peu déconcerté par le contenu des huit disques déjà enregistrés - je le suis moi-même -, le sera sans doute un peu plus. Son explication : « En essayant de faire quelque chose de différent à chaque fois, j'empêche les gens qui m'écoutent de se mettre en pantoufles. »

Le chantier dure plus que prévu. En 1980, il me parle d'accouchement « long et difficile. » et ajoute, évoquant les musiciens (soixante-quinze au total) des différents pays invités à la préparation du disque : « Il faut constater qu'une civilisation menacée de mort se rétracte sur des éléments artificiels, rejette, par réflexe, des influences extérieures. Or, pour la survie d'une culture, celles-ci sont bonnes à prendre. L'essentiel est alors de savoir les digérer. » Ce jour-là, il s'indignera aussi en ces termes : « On est, paraît-il dans la patrie des droits de l'homme. En fait la démonstration est faite que l'on se fiche du désir des gens (…). Par exemple, a-t-on demandé aux habitants de Loire-Atlantique s'ils ne voulaient plus être en Bretagne ? »

En 1993, le voilà « Breton de l'année. » Il n'en n'est pas peu fier et me confie : « Trop nombreux sont ceux qui me voient comme ils voient la Bretagne : en chupenn et en sabots. Je lis souvent leur surprise et leur intérêt quand ils commencent à nous connaître. » Il se sent alors résolument « Breton d'aujourd'hui et citoyen du monde. » Sa musique en témoigne qui se mêle à l'occasion à celle du Sénégalais Doudou N'Diaye Rose, de l'Argentin Uña Ramos, du Kabyle Idir et d'autres artistes de l'ancien et du nouveau monde.

« Comment peut-on être Breton aujourd'hui? ». Après Morvan Lebesque, Alan Stivell ne cesse de donner la (bonne) réponse à cette question existentielle.

Jean-Charles Perazzi


Vos commentaires :
Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Merci pour ces évocations.

Je n'ai pas trop compris le truc des «invités en tenue de soirée». Alan aurait voulu qu'ils soient en pyjama ?

Alan est quand même plus qu'un «Breton de l'année» !


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Est-on breton parce que l'on fait de la musique bretonne?

Dernièrement, l'humoriste «LaFesse» a clairement affirmer sa nationalité bretonne, son souhait de voir la Bretagne reprendre sa place dans le concert des nations, et devenir membre de l'Union-Européenne.

Mieux, il a su l'expliquer par une vision d'esprit ouverte sur son époque et en phase avec les valeurs actuelles des Européens.

Pourtant «Lafesse» n'exerce pas son métier autour de la matière «Bretagne»!

Certe nos artistes qui exercent sur la matière «Bretagne» contribuent avec succès au dynamisme culturel propre à notre pays, mais il est quand même rare de voir aussi peu d'artistes se «mouiller» quand «Bretagne»!

Pourtant, il y a de quoi s'impliquer : Séparation forcée de la Bretagne, freins à l'enseignement de la langue, freins économiques, freins énergétiques, freins écologiques, freins institutionnels, violation des libertés fondamentales!

Je pense qu'il est temps de sortir du stéréotype «BINIOU=BRETON», pour entrer dans la réalité européenne «BRETON=CITOYEN EUROPEEN AYANT LA MÊME AMBITION POUR SON PAYS QUE LES AUTRES CITOYENS EUROPEENS VIS A VIS DE LEUR PAYS RESPECTIF»!


Jean-Charles Perazzi
Vendredi 15 novembre 2024
Alwenn,

Disons que les femmes, en particulier, ce soir-là avaient des tenues plus proches de celles que l'on conçoit dans les ateliers de Dior que de celles que portent les paysannes de chez nous... même le dimanche.


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Alan Stivell est justement l'artiste breton qui dit le plus constamment et le plus ouvertement que la Bretagne doit avoir un «statut particulier» (autonomie, ou indépendance). Il l'a dit lors de son concert, avant de chanter le Bro Gozh : “la Bretagne a besoin d’un statut particulier.” Sachant que le concert va être diffuser à la télé !

Mais pour un artiste, s'engager politiquement, c'est risquer de voir se fermer les medias français, voir «bretons». Les artistes bretons sont d'ailleurs «persona non grata» sur les medias français, qu'ils soient engager politiquement ou pas, parce que pour ces media, chanter en breton ou être un artiste breton, c'est déjà implicitement être «engagé», et celà suffit pour eux à justifier leur boycott.

Jean-Yves Lafesse a fait des déclarations sur l'indépendance de la Bretagne qui sont tout à son honneur, mais à part les lecteurs d'ABP, qui les a entendus, et qui sait que Jean-Yves Lafesse est bretons ?
Il a fait le même genre de déclarations dans une émission sur la Cinq, mais ces déclarations ont été «coupées au montage» !!

Des artistes s'engagent dans la mesure de leurs moyens : Nolwenn Korbell, Dom Duff. Mais comme ils ont peu accès aux medias, ils ne sont guère entendus.

Le stéréotype «BINIOU=BRETON» est celui que les medias veulent entretenir, les media français, et parfois bretons aussi. C'est bien contre ça que c'est battu Alan Stivell, en particulier en réintroduisant la harpe dans la musique bretonne, mais aussi tous les instrument modernes.

Pour que les Bretons aient un désir d'un «statut particulier», encore faut-il qu'ils aient le sentiment d'une différence par rapport aux français, de n'être pas tout à fait des français comme les autres, voire pas tout à fait français. Et il faut que cette différence soit perçue par les Bretons comme étant «moderne», et non quelque chose de ringard.

Qu'est-ce qui fait que les Bretons peuvent ressentir cette «différence» par rapport aux «français» ? Ce n'est pas l'humour de LaFesse, et ce n'est pas quelques déclarations, fussent-elles bienvenue, sur son désir d'indépendance pour la Bretagne qui vont changer la donne, et faire évoluer considérablement les choses.
Sauf à utiliser sa notoriété pour faire avancer cette idée d'autonomie ou d'indépendance chez les Bretons. Mais il faudra un peu plus qu'une interview sur ABP. On attend de voir


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn

J'aime beaucoup vos interventions, mais là je suis surpris.

Vous dites une chose, puis sont contraire. Les artistes bretons ne s'engagement de peur d'un boycotte, mais vous dites qu'ils sont de toutes manières boycottés...!

Ma remarque n'allait pas à Allan Stivel, mais au titre de l'article qui à mon sens est rétrograde!

Imaginerait-on le même titre : Comment peut-on être écossais, allemands, slovène, aujourd'hui...?!!!

Ben, non! Pour les autres un tel titre serait tout simplement ridicule!

Le sentiment de différence dont vous parler, c'est quand même généralement les artistes qui contribuent à le promouvoir.

Les bretons ont tous ce sentiment, sauf que l'exprimer est présenter comme un sentiment sale, honteux, coupable!

Il n'y a QUE ceux qui osent et ceux qui osent moins!

Je connais même des personnes pour qui affirmer haut et fort «la plouquitude» de se dire breton (non français) est perçu comme une preuve absolue de leur «modernisme» moderne!

Et puis, un jour ces mêmes personnes vous parle de la Bretagne d'une manière très contrasté avec leur habitude!

D'où, ras le bol de voir associé la nationalité bretonne, à un biniou, une coiffe, un bateau, un menhir ou tout autre stéréotype!

A faire une étude, on trouverait peut-être plus de bretons décomplexés de leur nationalité au Hellfest de Clisson qu'au concert d'Allan Stivel à l'Olympia!


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Yann LeBleiz

«Vous dites une chose, puis sont contraire. Les artistes bretons ne s'engagement de peur d'un boycotte, mais vous dites qu'ils sont de toutes manières boycottés...!»

Je ne sais pas si c'est une chose et son contraire, mais de fait, les artistes bretons, qu'ils soient engagés politiquement ou non, sont boycottés par les medias parisiens.
Bon, je me relis, et effectivement, il y a un manque de cohérence dans ce que j'ai dis :
«Mais pour un artiste, s'engager politiquement, c'est risquer de voir se fermer les medias français, voir «bretons».»
Comme de toute façon les medias français leur sont fermés !!

Pour être précis j'aurais dû dire que les medias français leur sont fermés pour deux raisons :
1 - Parce que les medias français ne veulent pas de revendications bretones sur leurs «ondes» (ni bretonne, ni basque, etc.) - Ils sont plus ouverts aux revendications tibétaines, mais point trop n'en faut !
2 - Parce qu'ils pensent que la musique bretonne ca ennuie tout le monde et c'est ringard, et donc mauvais pour l'audience.

Quand on voit le traitement médiatique des 40 ans de l'Olympia d'Alan Stivell, on voit bien qu'il y a boycott de la plupart des media parisiens et français. Que peuvent faire les artistes face à cela ? Exprimer des idées si elles ne sont entendues par personne, ne mène pas loin.
Il faudrait de leur part une action commune, et je me suis demandé pourquoi il n'y en avait pas. Mais je n'ai pas la réponse. Seuls ils ne peuvent pas faire grand chose à mon avis.

Sur le titre de l'article : je n'y avais pas trop fait attention. A relire la fin de l'article, je vois ce que Jean-Charles Perazzi a voulu dire :

«« Trop nombreux sont ceux qui me voient comme ils voient la Bretagne : en chupenn et en sabots. Je lis souvent leur surprise et leur intérêt quand ils commencent à nous connaître. » Il se sent alors résolument « Breton d'aujourd'hui et citoyen du monde. » Sa musique en témoigne qui se mêle à l'occasion à celle du Sénégalais Doudou N'Diaye Rose, de l'Argentin Uña Ramos, du Kabyle Idir et d'autres artistes de l'ancien et du nouveau monde.

« Comment peut-on être Breton aujourd'hui? ». Après Morvan Lebesque, Alan Stivell ne cesse de donner la (bonne) réponse à cette question existentielle.»

Je suis en parfait accord avec ça.
Le problème de la plupart des Bretons c'est qu'ils ignorent à la fois la Bretagne et le Monde, et regardent presqu'exclusivement vers Paris. Ah !, Paris !
Ce qui est le meileur moyen de rester dans un état d'esprit de soumission et de dépréciation de soi.
Ce qu'il faut que chaque Breton parvienne à faire, c'est à la fois d'avoir une conscience positive de soi en tant que Breton, conjugué à une connaissance et une conscience du Monde (de l'Europe et du Monde)
Or, actuellement, Paris, par son école, par ses media, par ses institutions (y compris littéraires(Montherlant, ...),footbalistique, rugbytisque, ...) empêche les Bretons d'avoir a la fois cette conscience de soi et cette conscience du Monde.
Pour sortir de la «fascination» française, qui guette même les militants bretons, il faut la dépasser par le Monde, tout en ayant une conscience bretonne qui ait un contenu.
C'est en cela qu'Alan Stivell est un modèle, et c'est je crois ce qu'a voulu dire Jean-Charles Perazzi en reprenant l'expression « Comment peut-on être Breton aujourd'hui ?»

«Les bretons ont tous ce sentiment, sauf que l'exprimer est présenter comme un sentiment sale, honteux, coupable!»
Je ne crois pas que ce soit beaucoup le cas aujourd'hui, à une époque les gens avait honte de dire qu'ils étaient Bretons, quand ils se retrouvaient à paris par exemple, mais le travail qui a été fait ces dernière décennies a quand même changer ce sentiment négatif en un sentiment positif et plutôt une fierté.
Le problème, c'est quel contenu on met dans le fait d'être Breton, parce que si c'est uniquement une déclaration orale, ça ne mène pas loin.

«D'où, ras le bol de voir associé la nationalité bretonne, à un biniou, une coiffe, un bateau, un menhir ou tout autre stéréotype!»
Ce n'est pas je crois ce qu'à voulu faire Jean-Charles Perazzi.

«A faire une étude, on trouverait peut-être plus de bretons décomplexés de leur nationalité au Hellfest de Clisson qu'au concert d'Allan Stivel à l'Olympia!»

Peut-être, mais peut-être pas. Faisons une étude !
Je ne vois pas pourquoi les Bretons qui ont été à un concert d'Alan Stivell serait des Bretons complexé. Au contraire, à mon avis. Il est l'un de ceux qui ont le plus contribué à cette «décomplexion», et à mon avis, Nolwenn Leroy poursuit ce travail, qui est sans cesse à refaire, d'une certaine façon (mais là aussi je me contredis puisqu'il n'y a plus de Bretons complexés !).

Je ne vois pas très bien ce que peux apporter le Hellfest de Clisson sur cette question.


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alween

Je crois que sur le fond on est d'accord, mais il y a des points de divergence.

Je refuse que voir dans les amateurs de musique bretonne des bretons décomplexés.

D'ailleurs, l'affirmation actuelle de «breton», s'il est vrai qu'elle se fait, elle est majoritairement accompagnée d'une précision sur le fait qu'il s'agit d'un attachement «régional», et que l'on est «bon républicain français»...

Les bretons étant un peuple européen et non une particularité régionnale française, les affirmations de nos concitoyens reflétent bien que j'appelle un complexe.

On affirme oui, mais on reste dans le cadre du «politiquement français acceptable», quitte à être ridicule vis à vis des autres européens!

Il n'y a pas longtemps, j'ai eu le droit a une affirmation d'une amie qui disait haut et fort «fière d'être bretonne», mais qui disait aussi : «les bretons ne sont en rien un peuple à la grande différence des écossais, donc il est normal que les écossais évoquent l'indépendance mais que pour nous bretons cela n'avait aucun sens!»

Alors cette amie, bretonne ou pas bretonne? Complexée ou décomplexée?

Le cas méritent réflexion!

Par mon exemple du Hellfest, je veux dire que ce n'est pas obligatoirement dans le fameau «milieu breton» que l'on trouve des bretons décomplexés sur leur nationalité. On peut en trouver certainement autant, dans d'autres milieux de la société bretonne!

Et nos artistes sont là pour le confirmer.

C'est pour cela j'aime bien «Nolwenn le roi», car elle était catalogué «variété française», on lui a interdit de droit à se présendre comme «artiste bretonne»...

Mais cette «non artiste bretonne», elle au-moins elle a mis l'hymne nationnal dans son CD (un événement rare chez les artistes bretons) et s'est prononcée de manière simple et normale pour la réunification (là aussi un événement rare chez nos fameux artistes)....!!!

Et pourtant, elle continue à vendre des disques en Bretagne et en France!

Pourquoi? Parce quelle agit de manière normale et naturelle! J'ai envie de dire... «En bretonne d'aujourd'hui!»


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Yann LeBleiz

«Les bretons étant un peuple européen et non une particularité régionnale française, les affirmations de nos concitoyens reflétent bien que j'appelle un complexe.»

Je pense que le complexe, c'était avant, un complexe qui a amené les Bretons à vouloir s'assimiler, à devenir «français». Et maintenant, on a le résultat de cette assimilation.

«Il n'y a pas longtemps, j'ai eu le droit a une affirmation d'une amie qui disait haut et fort «fière d'être bretonne», mais qui disait aussi : «les bretons ne sont en rien un peuple à la grande différence des écossais, donc il est normal que les écossais évoquent l'indépendance mais que pour nous bretons cela n'avait aucun sens!»
Alors cette amie, bretonne ou pas bretonne? Complexée ou décomplexée?»

Je dirais ... assimilée !
Mais il reste quelque chose sur lequel travailler : le fait qu'elle soit fière d'être bretonne.

L'Etat français est une machine à assimiler redoutablement eficace, et il aurait assimiler la terre entière si on l'avait laissé faire.
La Bretagne a quand même réussit à ne pas être totalement assimilée, ce qui n'est pas le cas de la Normandie, de la Bourgogne, etc.

Le travail qu'on a à faire c'est de «défaire» cette assimilation, et de faire en sorte que les Bretons se sentent Bretons et Européens, voisins des français, comme c'était le cas avant l'annexion par la france. C'est plus difficile que pour les Ecossais, et ça demandera plus de temps, mais existe en Bretagne les «fondamentaux» pour y arriver. Nolwenn Leroy vient de mettre en évidence que ces fondamentaux existe. Ce qu'elle vient de réaliser est impensable ailleurs.

Ce qui est marrant, c'est que j'avais entendu une «journaliste» caroline fourrest, dans une emission qui commentait le succès de «Bretonne» dire qu'elle aimerait surement le disque si elle l'écoutait mais qu'elle ne l'aimait pas (donc sans l'avoir écouter !) précisant que la Bretagne était l'exemple d'une résistance au modèle jacobin. (Elle ne jugeait donc le disque que comme un «outil» politique. Et elle n'est pas la seule).

Alors, il faut faire plus que résister, il faut s'en affranchir totalement.


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alween

Nous sommes d'accord!

Pour «caroline fourrest», je pense que l'exemple est mal choisi.

Cette personne est une jacobine française bien identifiée (branche anti-cléricale)!
Ce qui est intéressant, c'est que ce genre de personne s'auto-revendique «défenseur des droits de l'homme» (à la mode de l'Etat Français, evel-just)!

Sa phrase montre bien la limitation d'esprit d'une telle personne, et sa pensée profonde sur sa vision du respect entre les hommes!

Plus vite la définition de «breton» sera tout simplement en relation avec la nationalité (comme partout dans le monde), et que toutes les réalisations produites par les personnes de cette nationnalité seront considérées comme «bretonnes» (même si pas traditionnel), alors à ce moment là nous feront avancer la Bretagne!

En fait, c'est en ça que j'ai réagit au titre de cet article!


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