Un film sur le génocide britto-vendéen va sortir en DVD
Le premier film grand public sur le génocide britto-vendéen est en janvier 2012, et va être suivi d'un DVD en anglais début février.
Le réalisateur de ce film intitulé The War of the Vendee, Jim Morlino, catholique fervent, dirige la maison de production cinématographique Navis Pictures basée à Dambury dans le Connecticut, spécialisée dans le film religieux (par exemple l'émouvant St. Bernadette of Lourdes en 2009). Cette maison prépare un film sur l'assassinat – prétendue éxécution suite à un jugement expéditif – de Louis XVI par les révolutionnaires le 21 janvier 1793.
D'après le site Riposte Catholique (voir le site) les 250 acteurs et figurants du film sont des enfants et adolescents issus de paroisses catholiques américaines. L'on constate que le producteur, conseillé sur le plan historique par Reynald Sècher, historien mondialement reconnu du génocide britto-vendéen, a pris le risque de faire un film jeune et grand public, afin que le message soit perçu par l'ensemble des publics et qu'il aie une valeur émotionnelle plus importante.
Le DVD sera disponible auprès de Navis Pictures au prix de 8€ (voir le site) et ce tant que la maison de production ne trouve pas un distributeur sur le Vieux Continent.
Parce que la Vendée, dont la Convention révolutionnaire et régicide a par deux fois prévu l'extermination (décrets du 1er août et du 1er octobre 1793) était perçue non comme un peuple, mais comme une vague entité géographique hostile à la Révolution.
Les colonnes infernales de Cordelier et de Turreau ont ainsi dévasté toute la partie de la Loire-Atlantique située au sud de la Loire, la plus grande partie du département actuel de la Vendée détaché du Bas-Poitou, et des écarts dans le Haut-Poitou (Deux Sèvres) et en Anjou (Mauges). C'est donc un génocide qui a touché des populations à la fois bretonnes et vendéennes : les appellations « Guerre de Vendée » et « génocide vendéen » sont des mensonges par omission (voir notre article)
Jean-Pierre Le Mat rappelle dans son Histoire de Bretagne éditée par Coop Breizh en 2000 l'existence d'un plan de la Convention de 1794 qui prévoyait l'extermination de la Bretagne toute entière. Pour Robespierre et les autres sinistres bourreaux de la France royale, semer la mort en Loire-Atlantique et en Vendée, de Savenay à Luçon et de Noirmoutier à Cholet, n'était qu'un sinistre entraînement.
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