Affaire Edouard Leclerc contre le journaliste Bertrand Gobin

Article publié le 1/02/12 12:28 dans Justice et injustices par Louis Gildas pour ABP
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Bertrand Gobin

On n'en entendait plus parler mais voilà que cette affaire qui oppose Édouard Leclerc, l'épicier de Landerneau, au journaliste rennais Bertrand Gobin refait surface.

Plus exactement elle suivait son cours à la vitesse de l'instruction judiciaire.

Sans revenir sur le fond on se souvient néanmoins que l'affaire a éclaté au sujet de l'attribution de la Légion d'honneur à E. Leclerc. D'après des sources autorisées dont Pascal Mailhos, préfet du Finistère de l'époque, Édouard Leclerc, eu égard à son attitude durant le dernier conflit mondial, ne pouvait prétendre à cette décoration. Bertrand Gobin va dévoiler l'affaire et subir les foudres de l'épicier landernéen qui va le traîner au banc de l'infamie.

Mardi prochain la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris - celle qui juge les ''délits'' de presse- se réunit en audience technique pour déterminer les dates et la durée du procès.

On apprend que la défense va faire citer en qualité de témoins Madame Christine Lagarde, à l'époque Ministre des finances, c'est sur son quota que Édouard Leclerc a été décoré, le Général Jean-Pierre Kelch, à l'époque Grand chancelier de la Légion d'honneur, ainsi de Pascal Mailhos, également à l'époque préfet du Finistère.

Un comité de soutien à Bertrand Gobin s'est constitué : il est parrainé par Stéphane Hessel, Pierre Péan et Michel Onfray, www.soutienbertrandgobin.com


Vos commentaires :
Jeudi 2 mai 2024
Affaire complexe effectivement, et toute mon estime va à Edouard Leclerc malgré la qualité des indignés.
Je me demande si les autres régions connaissent une même chasse aux sorcières, où s’il s’agit seulement de distraire les Français de leur quotidien merdique.
Une petite guerre en Bretagne, voir Polig Montjaret et autres, ferait-elle oublier la crise ?
Lors de ma première journée sous les drapeaux près de Rennes en 1958, un Parisien assis par terre à côté de moi me disait :
« Veux-tu t’amuser ? Tu subtilises la couverture d’un Breton et, s’il la cherche, tu désignes un autre Breton comme auteur de la disparition. Tu auras cinq minutes de spectacle gratuit… »
En sommes-nous encore là ?
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