Déconstruction des navires : l'UDB veut une véritable filière en Bretagne

Communiqué de presse publié le 27/01/12 16:59 dans Politique par Frank Bodenes pour Frank Bodenes

Plus d'un mois après le naufrage du TK Bremen sur la côte sud de la Bretagne, l'UDB entend aller au-delà d'un débat sur la sécurité en mer. Février 2012 est le moment qu'ont choisi les élus de l'Union démocratique Bretonne pour interroger le président Jean-Yves Le Drian sur la mise en place d'une filière de déconstruction-recyclage des navires en fin de vie. Christian Guyonvarc'h se déclare pour la mise en place d'une filière exemplaire en Bretagne, «tant du point de vue social qu'au plan environnemental».

L'UDB se réjouit de constater que des entreprises bretonnes ont oeuvré activement à la vidange du TK Bremen, à l'évacuation, au transport et au recyclage des déchets ainsi qu'à la sécurisation du site. Christian Guyonvarc'h déplore que la déconstruction ne soit opérationnelle qu'à une échelle hyper-localisée. Ainsi en Bretagne seuls les navires de pêche et de plaisance sont pris en charge en fin de vie par des entreprises du cru. Et de poursuivre en rappelant l'épisode du Clemenceau qui avait pris ses derniers quartiers à Hartlepool pour des coûts exorbitants avoisinant notamment 20 milions d'euros pour la fameuse coque Q 970.

C'est aussi le principe de «l'océanisation» des bateaux qui est remis en cause par l'UDB, ce sinistre procédé auquel l'Union Européenne donne son blanc-seing consiste à condamner les fières embarcations au statut d'épave au large de nos côtes ou pire encore, aux concessions de cimetière marin comme à Landevennec.

Si on sait contruire alors on saura déconstruire, c'est ce que prône en tout cas l'UDB en évoquant entre autres les activités à venir de la SOBRENA à Brest : «La Bretagne, Brest en premier lieu, dispose d'infrastructures, de ports, capables d'accueillir des activités de déconstruction». Reste à se demander si une telle déclaration est de nature à donner de l'écho aux «assises pour la filière industrielle de déconstruction des navires» qui s'étaient tenues en avril 2011 dans le cadre du conseil régional, à l'initiative de la CGT. C'est ce qu'espère pour le moins l'Union Démocratique Bretonne.


Vos commentaires :
De St Hubert à L'aise
Vendredi 15 novembre 2024
Pour l'instant c'est une société hollandaise qui a déconstruit le «TK Brémen» sur la plage, proprement je suppose, dans la mesure où des informations contraires ne remontent pas du secteurs!

Et c'est encore une société hollandaise qui s'affaire autour du «Costa Concordia» en Italie!Et qui sans doute le déconstruira!

Ce sont des société étrangères qui vont construire nos hydros et éoliennes, qui décident de l'implantation géographique de ces «parcs» en fonctions de critères qui semblent nous/vous échapper!Des parcs qu'elles vont gérer et empocher les dividendes sur nos factures, ainsi comme d'habitude notre argent ira faire de l'économie...ailleurs.

Tant de sujets sur lesquels être non seulement vigilants et quémandeurs en Bretagne sera insuffisant, tout comme pour la «matérialisation» de cette affaire de déconstruction de «tas de ferraille» ! Une demande volontaire désorganisée(je veux et j'exige!) de l'UDB ou d'autres, sans unité et «détermination» des Bretons acteurs économiques, industriels, politiques et des populations est nettement inutile.

Votre article pouvait parfaitement être intégré à celui du Parti Breton...

Léon-Paul Creton


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