Des manifestants pour le gallo au Conseil culturel de Bretagne

En Bref publié le 24/01/12 19:05 dans Politique par F. Lécuyer pour F. Lécuyer
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Dessin de Reg, un jeune caricaturiste


Vos commentaires :
Gwen
Vendredi 15 novembre 2024
Le Gallo et le Breton sont deux langues officielles en Bretagne, il est donc tout à fait légitime qu'elles soient traitées pareillement.

Erwann Denez
Vendredi 15 novembre 2024
Reizh eo ar stourm evit ar gallaoueg ken reizh hag hini - bet hag a zo c'hoazh diouti avat - evit ar brezhoneg.
Padal un tamm blaz ar re nebeud zo gant pennad ABP...piv, petra, pet...? Gortoz pell gortoz gwell ?

Fabien Lécuyer
Vendredi 15 novembre 2024
Ur pennad klokoc'h a arruo a-benn nemeur. 'benn àrchoazh pe diwezatoc'h, prometaet eo.

jean Landais
Vendredi 15 novembre 2024
Aux dernières nouvelles, il n'y a que le français qui soit langue officielle en Bretagne. Le Conseil régional n'a pas le pouvoir de déclarer telle ou telle langue, langue officielle en Bretagne. Ce qui avait été voté n'a qu'une valeur symbolique.

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Hubert Jestin

Vous vous trompez. C'est l'état français qui impose une unique langue officielle en Bretagne, mais d'après les textes internationnaux sur les libertés fondamentales, ce n'est pas à lui de prendre cette décision.

C'est aux Bretons de considérer ou pas, comme officielles les langues sur leur terrictoire.

(En Espagne, l'Occitant n'est pas officiel, mais il l'est en Catalogne... et cela peu importe l'avis de Madrid).

Sauf qu'un droit existe que si on l'exerce. Et c'est bien notre intention d'exercer ce droit fondamental!

Donc, il est normal que le Gallo soit également officielle en Bretagne.

Par contre, la langue bretonne reste la langue propre des bretons, de tous les bretons. Le gallo est en fait une richesse supplémentaire des bretons du sud-est.


Klet Ar C'haper
Vendredi 15 novembre 2024
Ar skeudennoù a c'heller gwelet war lec'hienn :
Les images de la manifestation sont visibles sur le site de France3
Voir le site

Yann
Vendredi 15 novembre 2024
Perak e weler e pep lec'h ar gallaoueg a-live gant ar brezhoneg ?
Ar Brezhoneg zo ur yezh, eben zo ur rannyezh…
Me 'gav din ez eus amañ palioù politikel a-dreñv o vont a-enep ar brezhoneg ! Ar pal zo sklaer : n'eo ket uhelaat ar gallaoueg a-live ur yezh hogen izelaat ar brezhoneg da live ur rannyezh gall…
Siwazh, n'on ket sur e vez merzhet kelo gant an holl…


A galon


jean Landais
Vendredi 15 novembre 2024
@Yann Le Bleiz Je ne parle pas de la théorie mais de la pratique et de la réalité quotidienne . En ce sens il n'y a qu'une langue actuellement officielle en Bretagne et c'est le français et c'est bien regrettable mais vu le peu de pression sociale pour que ça change, ce n'est pas demain la veille que l'on verra d'autres langues déclarées officielles en Bretagne . On préfère faire mumuse et s'étriper sur les décombres encore fumants de la langue bretonne et du gallo.....Y en a qui doivent bien rigoler.

Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
@ Yann
Attention Yann a ne pas opposer la langue bretonne au la langue gallese. C'est en faisant cela que l'on fait le jeu de nos opposants et cela ne permet pas aux milliers de Bretons de culture romane de se sentir bretons.
En Bretagne, il existe une langue parlée par l'ensemble de la population : c'est le français et cela ne fait de ces locuteurs des français dans le sens ethnique du terme. Le breton est une langue nationale mais qui actuellement reste sous utlisée et donc confinée à certaines catégories de la population bretonne. Cela ne veut ps dire qu'elle doit rester dans ce rôle, au contraire mais cela doit de faire sur la durée. Le gallo n'a pas encore de statut propre de langue du fait de sa trop grande proximté avec le français, mais cela n'empêche pas de faire d'elle une richesse pour la Bretagne et des locuteurs des bretons fièrs de l'être!

Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Ar Vran
Pour completer mon analyse.
Attention toutefois à ne pas entrer dans le jeu de nos opposants. Le fait de vouloir défendre le gallo ne doit pas se faire au dépend du breton et donc le gallo ne peut être considéré comme une langue commune à tous les Bretons et donc à l'égal du breton, non! Les 2 langues nationales de Bretagne en tant que pays sont le français et le breton avec une langue régionale, le gallo.
Effectivement comme certains interlocuteurs, je soupçonne de la manipulation politique derrière tout cela et certains défenseurs en toute bonne foi se font manipuler. Si ma mémoire est bonne, je me souviens d'une commune du pays gallo où le maire s'était opposé à la mise de panneaux bilingues (français/breton) à l'entrée de sa commune pour ne mettre que des panneaux français/gallo et après enquête qui était derrière cela : une certaine FM !!!!
Attention à ne pas se faire manipuler !!! Que des communes veuillent mettre le nom de leur commune en gallo, pourquoi pas mais cela ne doit pas se faire au dépend du breton. C'est différent !

Yann
Vendredi 15 novembre 2024
Da Ar Vran :

Trugarez evit ho respont.
Ne fell ket din enebiñ ar brezhoneg ouzh ar gallo.
C'hoant 'm eus lavarout d'an dud diwall nemetken eus palioù politikel kuzh un nebeud tud o klask izelaat ar brezhoneg. Ha dont a reont a-benn a-wechoù, siwazh, o lakaat ar brezhoneg a-live gant ur rannyezh. Evel-just ne savan ket a-enep ur gelennadurezh eus ar gallaoueg. Mar fell d'an dud deskiñ ar yezh-se, perak ket ! Met klaskomp chom hep meskañ an daou stourm.
Ne ran ket c'hoari hon enebourien. Met o lakaat ar brezhoneg hag ar gallaoueg war ar memes live ne reer ket vad ar brezhoneg er c'hontrol. E penn an dud neuze, e vo ar brezhoneg ur rannyezh…
O c'houzout dija an diaesterioù hon eus da ziskouez ez eo ar brezhoneg ouzhpenn ur yezh komzet - ha neuze ur yezh skrivet, kelennet hag ur yezh a studi (lennegel, prederourel, skiantel h.a.) - ha mar soñj d'an dud neuze eo ar brezhoneg ur rannyezh c'hoar d'ar gallaoueg hor bo kollet pep tra…
Perak d'ho soñj e teu c'hoant d'ar bolitikerien saveteiñ ar gallaoueg ? Evit mat ar pinvidigezhioù yezhel ? Pe evit lakaat ur rannyezh a-live gant ur yezh a zirenk anezho…
Ha deuet int a-benn. Pa c'houlenner d'an dud ped yezh zo komzet e Bro-C'hall, e vennegont ar galloueg evel mar mennegont an Euskareg pe an okitaneg… Tristaat stadadenn.

A galon,

Yann-Ildut.


Pierre Le Lostec
Vendredi 15 novembre 2024
Le gallo est le cheval de Troie de l'esprit français en Bretagne. D'ailleurs, quand je lis les articles en gallo de Fabien Lécuyer, je comprends tout (si ce n'est un mot par ci par là). Ce n'est pas le gallo qui fait rêver les gens, ce n'est pas lui qui nous permet d'être en communion avec notre âme celtique et de rendre notre esprit indépendant de l'esprit français...

Ce n'est que par conservatisme que certains défendent ce dialecte parce qu'il était «parlé» par des gens il y a deux cents ans en Haute-Bretagne. Ce conservatisme-là c'est le stade anal de la politique. «Areuh, je veux du gallo, parce que je ne veux pas grandir, parce que avant, quand j'étais petit, j'ai entendu deux mots de patois !» pourraient dire ces «militants»...

Les parlers d'oïl ont trouvé leur langue standard, c'est le français. L'enseignement du français peut connaître des arrangements pour que le gallo survive. Ca ne mange pas de pain. Un francophone, en un mois de galloification de son français et par l'apprentissage d'un lexique de 100 ou 200 mots spécifiques, parle gallo.

N'oublions pas, notre combat révolutionnaire pour notre pays Breizh : le breton doit être parlé du Conquet à Savenay, de Fougères à Pont-L'Abbé. C'est notre langue nationale. Ne laissons pas ces militants nous mettre des bâtons dans les roues !

Si certains veulent rajouter le gallo, l'angevin ou le poitevin, c'est leur problème mais : «ar brezhoneg da gentañ !».

Evel se bezet graet !


Guillaume Douabin
Vendredi 15 novembre 2024
J'hallucine un peu en lisant des commentaires tels «le gallo est la langue des Bretons du sud-est» ou «il n'y a que deux langues nationales en Bretagne : le Français et le Breton». Je me demande si les gens qui prétendent ça sortent de chez eux et vont sur le terrain parler aux gens et leur demande ce qu'ils en pensent. Le Gallo ne se confinent pas qu'au sud-est de la Bretagne (c'est quoi d'ailleurs ?) et je ne savais pas qu'on parlait Breton dans toute la Bretagne où qu'on y ait parlé partout à une époque.
Bref beaucoup d'idéologies encore une fois mais peu de vérité.

Xavier Rivière
Vendredi 15 novembre 2024
Hé oui... La diversité culturelle et par conséquent linguistique est toujours aussi compliquée à comprendre, y compris par des défenseurs du breton qui reprochent à l'Etat de ne pas reconnaitre cette même diversité linguistique... C'est paradoxal, tout de même...

A moins que cela ne se situe ailleurs ? Une vision politique des choses ? Dans le genre : Un pays, un peuple, une langue .... ? Ah tiens... Cela me rappelle quelque chose...


Pertuz de Monderre
Vendredi 15 novembre 2024
Il y a vraiment des modérateurs sur ce site ?
Parce qu'en tant que gallo, je me sens offensé.
On peut interdire ce porte drapeau à petite moustache sur ce site. Le gallo est reconnu par l'unesco entre autres, je n'ai donc pas à me faire insulter pour la langue que je parle au quotidien. Est-ce qu'on pourrait interdire l'accès au site à cette personne.

Fabien Lécuyer
Vendredi 15 novembre 2024
Nena ,Pertuz de Monderre, chaq a le dret de dire son cai a son bada su l'ABP. Maï etout je së futae a leire paraille bacouaneriy meins dame faot ben qé les bobiats dizent lou seqences, pa !
Si qé tu vieus païssae d'ssus pour le Galo, t'as q'a d'ecrire su l'ABP, gn'a ene cartelle Galo

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Guillaume Douabin

Je vous le confirme, vous allucinez si vous avez lu «langue du sud-est».

Le sud-est vous pose un problème? Ok, la forme générale de la Bretagne est un triangle rectangle, rectangle dans l'angle nord-est. Le gallo est globalement présent dans le Sud et l'Est de ce triangle, ou d'autres?

Vous dites «confiné», mais c'est la part la plus grande de Bretagne! (C'est pas pour rien que les bandes noires sont plus nombreuses que les bandes blanches sur le Gwenn ha Du).

Si vous ne savez pas que l'on a parlé breton dans toute la Bretagne, alors vous ne savez pas grand chose.

Le breton a non seulement été parlé dans toute la Bretagne, mais aussi en Picardie (jusqu'au 9ème siècle) et dans la future Normandie, également le long de la Loire (jusqu'au 7-8 ème siècle). De même, il a été parlé en Galice, jusqu'au 10-11ème siècle.

Maintenant, si quelqu'un veut prendre un crayon et m'indiquer sur la carte une frontière linguistique au centimètre prêt, je suis preneur! Cela fera date dans l'histoire des langues!

D'ailleur, le gaulois, lui aussi a été parlé très tardivement dans de nombreuses régions de l'Empire Franc, et cela jusqu'au 8-9ème siècle également. Cela devrait inciter, les vrais français a un peu plus de respect des langues celtiques.

C'est vous qui faite de l'idéologie, et votre vérité n'est que la votre. Ouvrez un peu les livres avant de nous lancer des affirmations aussi stéréotypées avec un tel aplomb!

Oui, il existe trois langues en Bretagne :
1) le breton langue propre à tous les bretons,
2) le dialecte gallo de la langue d'oil,
3) le dialect français de cette même langue d'oil (qui fait actuellement office de langue d'oil unifiée).

Maintenant, je ne me permettrais pas de répondre à la place des gallos, sur les différences entre le Gallo et le Français. C'est à eux de nous présenter cet aspect!


Marc Brunelo
Vendredi 15 novembre 2024
Sidérant de voir, lire les commentaires dont beaucoup en breton? pour parler du gallo??? C'est dire le mépris dans lequel ils tiennent les habitants de ce que l'on appelle la Haute Bretagne! Quand je vais dire à mes parents, et ma belle mère, galésants, que le breton, pour certains nationalistes délirants, est la langue NATIONALE de Bretagne,donc leur langue, ils vont être incrédules et révoltés avec raison!
NON, le breton n'est pas la langue des habitants de Haute Bretagne: c'est le français, et ce qui est devenu du français régional: le gallo!. C'est comme ça, qu'on le veuille ou non!
je rappelle que le britto-roman, mélange de gaulois et de latin était la langue parlée dans toute la péninsule armoricaine et dans l'hexagone avant la colonisation bretonne du 5 au 7 siècle! A suivre!

Louis Le Bras
Vendredi 15 novembre 2024
Moi je trouve que l'évolution logo du Conseil Culturel de Bretagne est très symptomatique(( Voir le site il y a avait la langue bretonne en gros, le français en petit en dessous, avec une carte stylisée.

Aujourd'hui on a une trace de patte de canard rose (la couleur du PS) avec le français bien lisibleen noir au milieu entouré par une écriture rose illisible par du breton et du gallo (dans une des 50 graphies de cette langue que tout le monde appelait «franczois» il y 4 siècles)...bref autant dire un Conseil de la francophonie en Région Administrative Socialiste de Bretagne (RASB).


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Yann ar Bleiz ha du ganeoc'h taol aman !!
Le peuple de basse Bretagne est le dépositaire d'une langue le kymrique qui a été parlé dans une bonne partie de l'Europe et une partie de la Grande Bretagne et si l'histoire n'avait pas été si fatale aux celtes elle aurait une place d'une autre dimension Maintenant les frontières linguistiques ne suivent pas forcément les frontières administratives et même naturelles comme la mer la preuve le kernew veur avait 85 % de similitude avec le breton donc on peut le considérer comme dialecte de notre langue .
Pour le gallo si quelqu'un a des renseignements je serais heureux savoir quelle place lui accorde les régions voisines de la Bretagne ou il est également parlé avec des quelques différences pour ne pas blesser Ar Vran !!!
Cette langue gallaise fait parti du patrimoine breton car elle a été le vecteur de l'héritage des institutions ducales pour moi c'est dans ce sens que le sentiment breton a été plus fort pendant longtemps en haute Bretagne qu'en basse Bretagne elle a également tranmise la tradition populaire très vivante et c'est une opportunité pour promouvoir le sentiment breton dans le territoire concerné
En ce qui concerne le breton sa promotion ne doit pas s'arrêter à la Bretagne et l'importance de notre diaspora est un atout et une base pour le promouvoir sur le plan international

Llaf
Vendredi 15 novembre 2024
Mezh ruz zo warnon o lenn soñjoù tud ken strizh o spered ha Jakobined... Ur sevenadur zo stag ouzh ar Gallo, hani Breizh Uhel! N'eo ket ar Brezhoneg yezh Breizh a-bezh, pell alese!

Ar Gallo zo unan deus ma yezhoù, ar Brezhoneg hag ar Galleg ivez! Ma ne blij ket da lod, kaoc'h gante!

Lennit labourioù bet graet gant sokioyezhourien a-vicher kentoc'h (e-giz Henriette Walter pe Thierry Bulot, da skouer) ha paouezit da sevel teoriennoù droch o tistummañ an istor evit reishañ ho soñjoù deoc'h c'hwi HOC'H UNAN... An dizesk zo enebour brasoc'h ar Frankiz!

Je soe tou tossë a lirr lés siens qi sonj qe le Galo n'éet pa ùnn langg... Q'is ouvr dés livr qeq fa, sa va pa lés biéssë... Couraj a tertous ét qe viv le Galo en Bertaeyn!

Le dessin est bien vu, si ça permet à certains de se remettre en questions, ça sera toujours ça de gagné... Pourquoi le Breton a aujourd'hui la place qui est la sienne en Bretagne? Car sa grande différence avec le Français et son statut universitaire (durement acquis, je l'accorde) lui donne une certaine «légitimité» mais si la langue gauloise, par un certain miracle, avait survéccu et se serait imposée comme langue de France à la chute de l'Empire Romain, c'est le Breton qui serait dans le cas du Gallo... on ne juge pas de la légitimité d'une langue sur sa proximité apparente à une autre langue... à méditer...

En Gallo, «blanc» se dit «bian», doit-on aussi dire que c'est un «patois» de l'Italien qui lui dit «bianco»?.. D'ailleurs, je n'ai aucun problème majeur à lire l'Italien : je le comprend plus ou moins (assez pour comprendre l'idée principale d'un article) alors que je n'ai jamais suivi de cours d'Italien, en revanche, le parler... je donne ma langue au chat... Les personnes qui jugent le Gallo comme un vulgaire «patois» sont-ils en mesure de parler cette langue?

Et puis le Breton, franchement... on est au XXIè siècle les gars! Faudrait arrêter les conneries! Certes, c'est une langue, mais pourquoi s'embarasser d'une langue à portée locale quand on a des langues internationales??? Ah oui... les racines, la culture... j'avai oublié... Mais alors, si on suit cette logique, le Gallo aussi aurait des racines et une culture? Biskoazh kem't all! Ce n'est pas une langue venue de nullepart memestra?! Qu'on ne mette pas ça encore sur le dos des extraterrestres, à la longue, ils ont bon dos les pauvres...


Pelot de Betton
Vendredi 15 novembre 2024
«Le gallo est le cheval de Troie de l'esprit français en Bretagne»

«N'oublions pas, notre combat révolutionnaire pour notre pays Breizh : le breton doit être parlé du Conquet à Savenay, de Fougères à Pont-L'Abbé. C'est notre langue nationale. Ne laissons pas ces militants nous mettre des bâtons dans les roues !»

«Les 2 langues nationales de Bretagne en tant que pays sont le français et le breton avec une langue régionale, le gallo»

«n'eo ket uhelaat ar gallaoueg a-live ur yezh hogen izelaat ar brezhoneg da live ur rannyezh gall…»

«Le breton a non seulement été parlé dans toute la Bretagne, mais aussi en Picardie (jusqu'au 9ème siècle) et dans la future Normandie, également le long de la Loire (jusqu'au 7-8 ème siècle). De même, il a été parlé en Galice, jusqu'au 10-11ème siècle»

«Le peuple de basse Bretagne est le dépositaire d'une langue le kymrique qui a été parlé dans une bonne partie de l'Europe et une partie de la Grande Bretagne»

Ca fait une belle brochette d’illuminés aux idées arrêtées et formatées en somme... et ça fait vraiment peur !
Mais c'est très révélateur de la manière dont est considéré le gallo par certains. Et après on va s'étonner que les militants du gallo finissent par dire basta et agir pour se faire respecter ? Et après certains vont pleurer à la division de la nation bretonne alors qu'ils mettent en place une ségrégation culturelle en son sein même ? Après on va parler de complot et de faire le jeu de l'ennemi ? Mais qui est l'ennemi de qui et de quoi en tenant de tels propos ?
Ceux qui tiennent de tels propos sont des jacobins bretons de la pire espèce. Ce sont eux qui tendent des perches et des arguments aux Françoise Morvan and co. Qu'on laisse donc les illuminés s'étriper entre eux.
La Bretagne ne mérite pas ça.

Pou un pti pu d'ghimant su samdi :
Voir le site


Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Les provocations à l'égard du gallo sont quand même inutiles ! Et n'engagent que leurs auteurs !

Voici un site sur les langues d'oïls :
Voir le site

Le breton est composé de dialectes, comme l'occitan est composé de dialectes, comme les langues d'oïl sont un ensemble de dialectes.
Les locuteurs des langues d'oc et des langues d'oïl qualifient parfois (souvent) le dialecte qu'ils parlent de «patois» : pour eux ce n'est pas forcément un terme péjoratif, mais c'est quand même une façon de mettre à un niveau inférieur cette langue par rapport au français. Le breton ou le basque n'ont pas ce problème.

Les langues d'oïl (comme l'occitan) ne sont pas spécifiques à la france. On les parle au Luxembourg, en Belgique, dans les îles anglo-normandse, à la cour du roi d'Angleterre (dans le temps !), peut-être même au Québec ?

Si il y a des revendications pour le gallo, c'est peut-être un peu grâce au breton, non ? Parce que du côté de la Normandie, de la Mayenne, de l'Anjou, ... je n'ai pas l'impression que ça se bouscule beaucoup pour sauver leurs langues.


Spastik Lullaby
Vendredi 15 novembre 2024
Le breton «du Conquet à Fougères». Si c'est pas de l'impérialisme c'est bien le gant retourné de l'unification française. Entre parenthèses Ouessant parlera américain ? De tels comportements monomaniaques montrent qu'on doit atteindre les limites du dernier emsav nationaliste. Sans oublier ceux qui accusent les partisans du gallo ou des graphies alternatives de vouloir diviser une prétendue nation bretonne... Malheureusement ces ultra nationalistes (souvent francophones on ne le dira jamais assez) ne font qu'amplifier dans leur coin ce qui se dit en coulisse depuis longtemps : il faut tuer les variantes linguistiques car elles sont la résultante d'une pensée de colonisés, il faut rincer le gallo car c'est une sous-langue romane. Ces gens-là ne se rendent pas compte qu'ils tuent ce qui fait nos différences aux yeux de leurs alliés objectifs. L'amicale gauloise de l'Elysée et son chef de meute ne veulent voir qu'une seule tête. Ce sera un beau petit caniche épuré, chas ar vro war o berniad teil glep !

Bref de quoi accréditer la thèse d'une infiltration jacobine au sein de l'emsav nationaliste depuis l'après-guerre. Même instrumentalisation d'une langue à des fins unificatrices.


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Pelot le fait que vous faites une lecture sélective de mes propos me blesse profondément vous employez justement les mêmes méthodes que le GRIB et compagnie ce qui met en doute votre sincérité Par ailleurs je partage pas du tout le concept jacobin une langue une nation d'autant plus que certaines idéologies ayant repris ce idée ont ajouté la race avec toutes les conséquences dramatiques qui ont suivies Vos amalgames sont vraiment douteux car je ne supporte pas par rapport à mes convictions d'être associé à des courants politique extrémistes

Jonathan
Vendredi 15 novembre 2024
Ca manque d'explications c'est sûr. Ce que je ne comprend en tant qeu défenseur du gallo, c'est d'avoir visé le conseil culturel, et que ce soit même de smembres de ce conseil qui est mené cette action.

En effet le président du Conseil culturel de bretagne a fait de sprises de paroles en gallo, ce qui ne s'est jamais vu ailleurs.

Demandé autant d'argent que pour le breton, pourquoi pas..; mais il faut des bases solides pour le faire. en effet la formation de trois mois initiée par le conseil culturel a dû semble s'arrête du fait qu'elle souffrait d'une absence d'inscription. Des gens vivant du galo aujourd'hui, ne le parle pas.

Il est demandé de privélégier le gallo dans la signalisation des communes de haute bretagne. Mais ce n'est pas du ressort du conseil culturel

malheureusement (?) les hauts bretons considèrent le breton comme «leur langue régionale» à 85% selon un sondage TMO de 2003 je crois. En 44 une vingtaine de communs au moins optent pour une entrée ville en breton, aucune ne l'a encore fait en gallo... et c pas a cause du CCB selon moi.

Il y a une vingtaine de cours de breton pour adulte en 44, mais seulement un seul de gallo... A ce porpos il était significatif de voir une demi page dans le OF Chateaubriant d'il y a deux semaines, sur le «patois» parlé par une petite dame de Petit Mars... sans que ne soit mentionné une seule fois le mot «gallo», le domaine linguistique auquel appartenait ce «patois», il y avait même une ethnologue de l'université de Nantes interrogée, qui n'en faisait aucune mention.... alors même que le suel cour de gallo du département se trouve à .... Petit Mars ....

Je ne dit pas que les manifestants ont tort, mais je ne pense pas que ce soit la bonne cible ....


Marc Brunelo
Vendredi 15 novembre 2024
Amusant de voir le compte rendu de la manif, que je soutiens, pour le gallo sur France 3 BREIZH, il commente une action gallèse... EN BRETON!!!Cela montre à quel point la «Haute Bretagne» est colonisée par le lobby bas-breton qui voudrait faire de chaque habitant de territoires n'ayant jamais parlé le Brezhoneg,... un bretonnant!C'est nier gravement des réalités linguistiques, humaines...!Grand défenseur du Gallo, Gilles Morin se battait déjà avec son Asso. contre ce nationalisme breton prônant «UN PAYS, UNE LANGUE, UN TERRITOIRE !», il le disait souvent avec raison! Lui, Françoise Morvan ensuite et d'autres ont vu clair! Et cela ne va pas changer! Je me souviens avoir entendu Léna Louarn réclamer avec insistance à une patronne d'une petite entreprise de bières artisanales de Dinan une étiquette en BRETON sur ses bouteilles!!!Du n'importe quoi!Je me souviens avoir entendu aussi un Président du Conseil culturel, dire en parlant des danses de «Haute Bretagne »qu'elles n'avaient aucun intérêt parce que bourgeoises et françaises«, en les comparant aux danses »PURES« du pays breton!!!
On le voit bien le respect des populations, de leur propre culture, le respect des diversités n'est pas le fort des »
Breizhous"!


Pierre-Yves Pétillon
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn : Je pense qu'il y a une erreur dans votre écrit : « Les langues d'oïl (comme l'occitan) ne sont pas spécifiques à la france.» Vous parlez de langue d'oïl donc plutôt Picard, Gallo, etc... Pas d'occitant qui est une langue d'Oc.

D'ar re all, awalac'h ! Aux autres assé !

Diviser pour règner, dit le dicton, ici c'est un cas d'école... Siwazh c'hoazh ! hélas ! FM & Co doivent bien rigoler à voir autant de monde s'étriper alors que l'on est si loin d'une quelconque autonomie linguistique en Bzh... Tant pour les langues gallèse (terme utilisé à dessein) que bretonne...

En Bzh nous avons la chance d'avoir une histoire linguistique riche dont les traces sont toujours visibles (n'en déplaise à certain). A partir du bas Moyen-Age deux langues se cotoient sur un territoire dominé par les bretons. Langue bretonne à l'Ouest de la péninsule et romane à l'Est, plus une langue administrative et religieuse le latin. Pendant des siècles cette dernière et utilisée par les lettrés, puis vient l'invasion et l'annexion. La langue de l'administration devient ce que nous appelons aujourd'hui le français (qui est le dialecte d'Oïl (d'Ile-de-France) qui a réussi). Cette langue administrative est imposée à l'ensemble des peuples sous domination française et ce jusqu'à la fin du 20ème siècle au moins (voire au-delà, cf Mayotte). L'instruction publique prend le relais (surtout à partir de la fin XIXème), d'abord pour former de futurs soldats capablent de manoeuvrer sous les ordres de leurs officiers donnés en français et en parallèle pour du personnel administratif devant appliquer les lois sur le territoire dit «national» (colonies comprises).

En Bzh, nous vivons donc avec ces différents héritages (plus ceux à venir), et nous devons faire avec sans rejeter ceux qui non pas eu la chance, ou l'occasion, ou la volonté, de s'épanouir lingistiquement.
Quant aux apôtres du monolinguisme, qu'ils restent dans leur fange ! Controns leurs arguments, mais par pitié ne leurs donnons pas le bâton pour nous battre...


Iffig Cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
Dans ce contexte il ne faudrait pas que certains défenseurs du Gallo se trompent de cible, et continuer à répéter que les défenseurs du Breton se comportent comme les Français
Je pense qu’il faudrait un peu plus de sérénité et de vision objective : si des classes bilingues Breton-Français se sont mis en place en Haute Bretagne , c’est bien qu’il y a une volonté de la part d’habitants de cette région, car personne n’empêche les défenseurs du Gallo d’en faire autant si c’est leur souhait et suivre le modèle de Diwan (je ne sais pas comment on dit diwan en gallo) depuis 35 ans cela aurait du créer des vocations ! Par contre au grand dam de certains , je ne pense pas qu’on puisse imaginer l’éventualité de classe bilingue Gallo-Français à Lesneven, Douarnenez ou Gourin……
C’est peut-être triste de le dire mais si cela n’intéresse personne !
Alors je pose quelques questions :
Des dizaines d’études et sondages ont été faites sur la désir des Bretons de se voir réapproprier leur langue , le breton , qu’attend-t- on pour faire la même chose sur le gallo.
Va-t-on voir des chasses aux sorcières, avec la traduction des noms bretons de haute Bretagne en gallo, ce que les Français n’ont pas réussi à faire?
Pourquoi n’organiseriez vous pas une grande manifestation le 31 mars à Loudéac ou Saint Ouen des Alleux au lieu de vous joindre au diable?
Est-ce que bientôt nous allons voir des manifestants devant des projets d’ouverture de nouvelles classes bilingues Breton-Français en Haute Bretagne ? Ou bien demander que le gallo remplace systématiquement le breton dans les classes actuelles.
Est on prêt à demander l’enseignement du gallo-poitevin langue du sud Loire breton ?
Tiens, une proposition, pourquoi pas un service de traduction à la frontière car à Bréal-sous-Vitré on parle le gallo et à La Gravelle le patois de la Mayenne (digarezit ac’hanon, je voulais dire le dialecte d’oil) ?
Et pour terminer, va-t-on voir les défenseurs du Gallo, demander de l’aide à la Puissance Franco- romane voisine, par l’intermédiaire de leurs fidèles serviteurs du Conseil Régional, de leur venir en aide pour bouter ces infâmes bretonnants à la mer (puisque pour certains ce sont de dangereux envahisseurs) ?
A ce que je lis, on n’en est pas loin !
Ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre le gallo.

Iffig Cochevelou,
je prends peut-être des risques , ce n'est pas un pseudo!


Bezhin Troc\'h
Vendredi 15 novembre 2024
«Le gallo est le cheval de Troie de l'esprit français en Bretagne - être en communion avec notre âme celtique et de rendre notre esprit indépendant de l'esprit français» . 'blam d'an dra-se e teu e galleg ganeoc'h, kredapl ? Ganin eo gwelloc'h ober g'ar brezhoneg, hag e lâran hag e lavarin eo ken reizh ar gallaoueg hag ar brezhoneg e Breizh. Bez'am bez plijadur o lenn pennadoù gallaouek pe ve gant ABP peotramant ga' Ya!, ha me brezhoneger koulskoude. Ganto e teskan traoù mareat, ha diwar-benn ar brezhoneg memes ! 'M eus ket santimant tamm tout «mont war gil» o lenn traoù ga' F. Lecuyer pe Régis Ayffray, kontrol eo. Ha pase mat ar jeu gant va «ene keltiek» en desped da gement-se, paour-kaezh den ma 'z on !

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Anecdote souvent certains évoquent l'hégémonie du breton sur le gallo mais le contraire peut être vrai aussi notamment lors des festiou noz en basse Bretagne ou les groupes francophiles ont tendance à se mettre en position dominante et c'est vrai que leur tâche est facilitée par la perte d'influence du breton
....Parfois je me dit l'instruction publique obligatoire a eu paradoxalement quelque chose de bénéfique à ce niveau , dans le sens ou elle a stoppée la progression du gallo qui avait tendance à repousser le breton vers l'ouest

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
@ Pierre-Yves Pétillon
«Je pense qu'il y a une erreur dans votre écrit : « Les langues d'oïl (comme l'occitan) ne sont pas spécifiques à la france.» Vous parlez de langue d'oïl donc plutôt Picard, Gallo, etc... Pas d'occitant qui est une langue d'Oc.»

Ce que je voulais dire, c'est que ni les langues d'oïl, ni les langues d'oc (occitan), ne sont spécifiques à la france. L'occitan se retrouvant aussi en «Italie» et en «Espagne». Il existe d'ailleurs une autre langue, le franco-provencal, parlé en france, en suisse et en italie, come quoi elle n'est pas très bien nommée !


Pierre-Yves Pétillon
Vendredi 15 novembre 2024
@ Alwenn : Gwir eo m'oa treuz komprennet ! Memes e galleg a wechoù zo treuz komprenn...

En effet j'avais mal lu ! Comme quoi même en langue française il peut y avoir des incompréhensions...


Bezhin Troc\'h
Vendredi 15 novembre 2024
«certains défendent ce dialecte parce qu'il était «parlé» par des gens il y a deux cents ans en Haute-Bretagne».

Me 'm oa klevet, e Pariz, «ha c'hoazh 'z eus eus ar brezhoneg ? N'eo ket dispariset anezhañ c'hoazh ?».

Rannet 'oa va c'halon o klevet kement-se, kazi' dizesperet an tamm ac'hanon, kazi' 'vel pa viche nac'het ouzhin ar gwir da vezañ.

C'hwi 'p eus ket bevet an dra-se, douetus, kar ober a rit memes mod ga' an dud 'doa lâret kement-se din : Bez' eus tud hag a ra ga'r gallaoueg e Breizh hiriv-an-deiz c'hoazh, kozh ha yaouank, ha n'eo ket aet da get anezhañ 'giz ma lârit !

Ganeoc'h-c'hwi emañ ho «spered ar Gall» 'benn ar fin, ur spered faeüs a ya betek nac'hañ an nesañ betek ar pezh donnañ a zo ouc'h e ober. Hag e galleg c'hoazh ouzhpenn, kuit a vezh, na petra 'ta !


yann alan
Vendredi 15 novembre 2024
C'est difficile de dire quelque chose sur la base d'un simple dessin. Pour moi,les deux langues (breton et gallo) ne sont pas inférieures l'une à l'autre et elles subissent le français. J'ai du mal à comprendre pourquoi une manif au Conseil Régional plutôt qu'à la Préfecture ou au Rectorat.
Et je trouve un peu raide les attaques de militants du gallo contre le breton. Ce n'est pas pour le breton que les gens abandonnent le gallo, et si les militants gallos ne veulent pas d'écoles, c'est à eux d.e voir pourquoi

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Pelot de Betton

«Le breton a non seulement été parlé dans toute la Bretagne, mais aussi en Picardie (jusqu'au 9ème siècle) et dans la future Normandie, également le long de la Loire (jusqu'au 7-8 ème siècle). De même, il a été parlé en Galice, jusqu'au 10-11ème siècle»

Vous pouvez me dire en quoi ma phrase fait de moi un illuminé?

Il est vraiment temps que l'histoire de la Bretagne retrouve le chemin de l'école!

Je le redis, si le breton est effectivement la langue de tous les bretons, le gallo est une richesse supplémentaire.

Mais s'agit-il d'une simple ignorance ou d'autre chose,... car il semble de plus en plus évident que le Gallo devient un prétexte pour certains provocateurs pour créer une séparation entre les bretons.

Les vrais défenseurs du gallo devraient réagir afin d'éviter que la protection du gallo ne fasse l'objet de récupérations par des personnes dont le but est éloigné de leur aspiration!


Frédéric minard
Vendredi 15 novembre 2024
A-du penn-da-benn gant Yann, Le Lostec, Le Bleiz !

Moi, je viens de Rennes et j'ai appris le breton. d'ailleurs, on parle plus breton que gallo à Rennes alors vos salades sur la frontière linguistique...

J'ai aussi essayé d'apprendre la gallo mais me présentant à une assoc' pour se faire, plein de bonnes intentions, un militant du gallo m'avait dit -en substance- : «Les cultures romanes sont supérieures aux cultures celtiques, barbares, d'ailleurs, nous avons anéanti les Gaulois et fait progressé la Latinité. Les Celtes sont des perdants perpétuels. La présence de la culture romane doit être maintenue coûte que coûte en Bretagne pour éviter la progression de la barbarie». Ça m'a dégoûté ! Depuis, je vois clair dans le petit jeu des militants du gallo !

Avec le breton, j'ai accès à une civilisation, à une littérature, un esprit. Avec le gallo, on a rien. Alors, votre Latinité soit-disant «supérieure», vous pouvez la mettre où je pense. Et oui, je suis de Haute-Bretagne, vivant dans le Léon aujourd'hui. Seul le breton me rappelle mes origines, je considère aussi comme les autres, que c'est la seule langue nationale en Bretagne : le français est exogène et le gallo fait le jeu des anti-Bretons...

Quand je vois un Petruz de Monderre se dire «gallo» et non «breton», je me dis qu'ils n'ont qu'à la faire leur Galésie avec leurs gallos et leur gallo. Ici on est en Bretagne, nous sommes Bretons, on parle breton. Pik echu ! D'ailleurs, plus loin, on voit bien avec le texte de Pelot de Betton que le gallo est une arnaque, c'est du français mal digéré mis en avant pour légitimer l'hostilité des Hauts-Bretons à la langue de leurs ancêtres, le breton. Et ils voudraient qu'on se plie à leurs ordres ! C'est insensé !

D'ailleurs, pourquoi Lécuyer a appris le breton ? C'est qu'il voyait que le gallo ne lui apportait rien en terme de bretonnité !

Trawalc'h a gomzioù toull ! Ar brezhoneg d'an holl ! Da dud Brest koulz ha da dud Naoned !


Marc Brunelo
Vendredi 15 novembre 2024
Ce que dit Fréderic Minard est monstrueux et réprésentatif du Mouvement breton.Non, entres autres bêtises, le gallo n'est pas le descendant du breton, il y a très très peu de mots bretons dans le gallo!!Par contre, 40 pour cent de mots romans dans le Breton!
Venez habiter dans les campagnes du pays gallo, vous verrez si on y parle le breton!!

YouennB
Vendredi 15 novembre 2024
Quel étalage d'intolérance! Il me semble qu'en Bretagne il y a de la place pour le breton et le gallo. Quel est le pourcentage d'enfants scolarisés en breton aujourd'hui sur toute la Bretagne 2% peut-être et pour le gallo encore beaucoup moins? Alors au lieu de se battre et de se diviser on ferait mieux de travailler ensemble pour élargir l'offre en breton et en gallo. Mais attention il ne faut pas demander de diviser par deux ce qui est alloué au breton; il faut demander de doubler le budget ou alors demander que la Bretagne ait la charge de la gestion de l'enseignement des langues parlées en Bretagne et les moyens qui vont avec. Bevet ar brezhoneg hag ar galloueg. Je ne saurai pas dire la même chose en gallo.

Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Quelques précisions qui je pense sont plus que nécessaire vu que le débat part en 'live'
J'ai bien écrit qu'en Bretagne il y avait 2 langues nationales, le français et le breton. Le gallo est une langue régionale. Ceci est un fait et non l'élucubration d'un quelconque illuminé (un peu de respect que diable).On aura compris que quand je parle de «national», je me réfère à la bretagne et non à la france.
La langue bretonne est actuellement enseignée partout en Bretagne (et même dans les endroits où historiquement cette langue n'a jamais été la langue de la population) Il suffit de prendre par exemple le cas de Fougères, Châteaubriant, Savenay...)La demande pour des cours de breton est très importante en Haute-Bretagne. Les brittophones peuvent s'exprimer partout en Bretagne (même si je le conçois cela reste de l'exceptionnel en haute-bretagne où ils auront bien du mal à trouver dans la population d'autres brittophones mais ils existent), ils peuvent écouter des émissions, lire des revues en breton dans toute la Bretagne et le breton a été reconnue comme langue de Bretagne. Cela en fait donc une LANGUE NATIONALE pour la Bretagne, au même titre que le français.
Bien sûr le français est de (très) loin la langue commune à toute la Bretagne, mais cela ne fait du Breton une sous-langue. nuance !!! Il ne faut pas confondre le statut de langue nationale avec celui de langue couramment parlée, voire même plus avec celui de langue officielle ! (par exemple, en Ireland, le gaélique est une langue nationale mais qui est parlée quasiment que dans l'ouest du pays, allez dire à des dublinois qu'ils parlent gaélique, vous allez comprendre et pourtant tous s'accorde à dire que le gaélique est une langue nationale d’Irlande.)
Le gallo est une langue régionale parce qu'elle est parlée uniquement qu'à l'est de la Bretagne et n'est pas encore parlé et/ou enseignée à l'ouest. Elle n'a donc pas le statut de langue nationale , peut être qu'elle le deviendra mais tel n'est pas mon propos, n'allez pas me dire ce que je n'ai pas dit.
Autre précision : je sais très bien qu'en faisant partie du groupe des langues d'oil, le gallo qui est la langue romane de l'est bretagne a des points communs avec d'autres dialectes parlés en anjou, mayenne et basse-normandie. Mais le terme de gallo ne s'applique qu'à la Bretagne et non au-delà. Il ne faut surtout pas utiliser le mot de gallo pour désigner les parlers voisins de Mayenne, Anjou à moins de vouloir noyer le gallo dans un ensemble non spécifique à la Bretagne, de vouloir entraîner la confusion et la désagrégation plus poussée des particularités bretonnes et donc aller dans le sens des apôtres du Grand-ouest insipide. Attention chaque mot a un sens !
Je pense effectivement qu'il était important de repréciser les termes employés et surtout de ne pas se tromper d'adversaire.
Pour finir, j'ai toujours maintenu que la Bretagne était duale (c'est à dire brittophone et romane), c'est d'ailleurs ce qui a fait toujours sa force et qu'il était stupide de vouloir opposer la partie bretonnante à la partie romane de la Bretagne, les 2 allant naturellement ensemble.
Effectivement la Bretagne ne mérite pas cela et ce n'est pas en s'étripant que l'on va réveiller ce beau pays. Donc oui au breton et au gallo, langue romane de Bretagne.

Autre point pour les défenseurs du gallo : attention à ne pas vous faire manipuler par les mouvances troskytes et lambertistes (genre GRIB et libre pensée) car une petite revue sur internet à propos du gallo nous amène invariablement à des gens qui prennent prétexte de la défense du gallo face à la «colonisation» du breton en Haute-Bretagne pour afficher le venin de la fameuse FM et de son fameux livre... Je pense que la défense du gallo vaut mieux que cela.

Ken Tuch et a la peurchaine !


Frédéric Minard
Vendredi 15 novembre 2024
Pourquoi le français serait une langue nationale de Bretagne ? Elle a été imposée par une autre nation, la France. Les Bretons ne parlaient pas français quand ils étaient dans l'actuel Royaume-Uni que je sache !? Seul le breton est langue nationale, propre à notre nation...

Un truc avec le gallo. J'y ai été un peu fort mais ça m'énerve l'anti-bretonnisme de nombreux gallésants. J'ai une question à ces derniers..

Culture gallèse ? Pourquoi alors singer les bretonnants ? Après que les génies bretons aient inventé la revue «Gwalarn», les gallésants singèrent avec «Galerne», après que les emsaverien aient inventé «Al Liamm», les gallésants singèrent avec «Le Liaun», jusqu'à cette phrase magnifique «Hep brezhoneg, Breizh ebet», ridiculisé par une caricature immonde avec «Saun le galo, poent de Bertaeyn». Quand vous serez capables d'être originaux, on parlera peut-être d'une culture gallèse. En attendant, vous nous pompez l'air ! Assumez-vous si vous voulez du respect !!!


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Frédéric minard

Vous devez vous aussi avoir un problème de lecture.

Pourquoi croyez-vous que le breton est la langue propre à tous les bretons?

Il n'y a aucune différence à se réapproprier la langue bretonne, que l'on soit d'une région ou cela fait 1000 ans, 500 ans ou 1 génération qu'on ne la parle plus ou moins!

Votre cas est normal, mais cela ne vous donne pas le droit de dénigrer le gallo.

Le gallo est une richesse de plus et l'exemple de M.Lécuyer est bon. Il parle gallo et breton. Normal, c'est un breton qui a une spécificité linguistique qu'il souhaite préserver!

Si la Bretagne parvient à préserver son dialecte de langue d'oil, à la différence de la France, c'est bien un signe de plus grande ouverture d'esprit.
Je dirai même, c'est tout bénéfice pour le breton.

@ Marc Brunelo

Votre exemple est pathétique et représentatif de ceux qui utilise le gallo, contre le breton.

Historiquement, il n'y a aucun mystère sur le fait que certains bretons parlent une langue romane, pas plus en tout cas que ces Francs (français. Peuple germanique) qui parlent eux-aussi une langue romane, ou ces Anglo-Saxon (peuples germaniques) qui parlent eux-aussi une langue à 50% d'origine romane (même si la raison est différente).

Pour le Gallo descendant du breton, le gallo descent du gallo-romain. A vérifier, mais le gallo aurait justement concerver certaines particularitées «gallo» (gauloise) grâce au breton.

Le breton et le gaulois étant à l'origine une quasie même langue.

Une fois de plus, il ne s'agit pas d'opposition, mais bien de richesse!


Yann Amar
Vendredi 15 novembre 2024
Ben didon ! J'en connais qui doivent bien rigoler dans l'ex capitale des «PARISIS»

Spastik Lullaby
Vendredi 15 novembre 2024
T'as raison Yann, rien ne vaut la politique de l'autruche, mettons donc la poussière sous le tapis pour faire croire qu'ici la fée du logis tient bien sa boutik. Cela fait des dizaines d'années qu'on nous tient ce discours visant à faire taire nos divisions internes. C'est à croire que les bretons sont condamnés à demeurer de dociles prisonniers obsédés par l'image qu'ils donnent au grand gaulois, qu'ils sont trop petits pour s'affirmer en ce qu'ils sont et non pas en ce qu'ils doivent représenter. Unissons-nous et faisons taire nos conflits pour plaire au géant d'à côté ? Voilà qui plaira au géant tant la confrérie des nabots s'allongera devant son ombre. Skubañ an oaled ha kempenn an ero du-mañ da gentañ, balayons devant notre porte. Les colonisés ne sont pas toujours ceux que l'on croit ! Cessons de nous comporter en élèves du premier rang.

Alwenn
Vendredi 15 novembre 2024
Il y aura toujours des provocateurs, des emportés, voire des extrémistes, de tous côtés, du côté breton, comme du côté gallo, comme on le voit avec Marc Brunelo :
«le gallo n'est pas le descendant du breton, il y a très très peu de mots bretons dans le gallo!!Par contre, 40 pour cent de mots romans dans le Breton!»

C'est quoi un mot «roman», Monsieur Brunelo ?
S'il y a plus de mots «romans» dans le breton que de mots breton dans le gallo, cela veut-il dire que le breton est une langue inférieure ?
S'il y a des mots «romans», alors il existe aussi une langue «romane» ?


Fab
Vendredi 15 novembre 2024
Me a gav dedennus an tabut-se. Ar gallaoueg a a zle bezañ difennet e Breizh-Uhel evel ul lodenn eus glad ar rannvro-se, just...

Hogen, me a soñj din ned eus nemet ar brezhoneg a c'hell bezañ degemeret evel yezh vroadel. Ret eo bout reizh e-keñver an Istor, evelkent !

Gwell e vefe d'ar vrezhonegerien a zeu da lakaat kemennadennoù evit difenn ar gallaoueg gwellaat o brezhoneg...Ar re a ra war-dro ar gallaoueg zo niverus a-walc'h ha ned int ket bugale. Perak ober evel ma vije ret o sikour ?


Eric
Vendredi 15 novembre 2024
Ces militants du gallo sont bien dans l'ère du temps : faire du buzz au dépens d'un bouc-émissaire, et ne pas regarder en face la source du problème... Il est pour le moins paradoxal de se faire passer pour une victime de la langue bretonne devant l'autorité qui fait le plus pour le gallo.
On ne voit pas de manif similaire en faveur du gallo pour réclamer des postes ou des droits devant les autorités compétentes : mairies, rectorat, préfectures, conseils généraux... Si vous abordez le problème dans le cadre d'une confrontation linguistique, désolé de le rappeler, c'est d'abord le français qui menace le gallo, et pas le breton ! Ce n'est pas les quelques initiatives éparses en Haute-Bretagne pour le breton qui nuisent au gallo, à moins que ces militants pensent peut-être que les écoles Diwan de Haute-Bretagne sont autant d'oppressions contre le gallo.
Ces manifestants fondent la légitimité de leur réclamation sur les précédents arrachés par les militants du breton depuis des décennies pour contrecarrer un peu l'omniprésence du français. Il est par conséquent fantastique de voir aujourd'hui ces militants du gallo s'appuyer sur les précédants gagnés par les militants du breton pour prendre ces derniers à partie aujourd'hui.
Ou sont les écoles Diwan en gallo ? La Redadeg gallèse ? Il y a des combats bien plus importants à mener pour faire vivre le gallo, que d'aller jouer les victimes et faire passer les tenants du breton pour des bourreaux. Mais ces luttes sont bien plus difficiles et nécessitent une assise un peu populaire, qui fait manifestement défaut... Mais on va sans doute m'expliquer que c'est la faute des militants du breton aussi !
Cette initiative n'est peut être qu'une vile demande de nature clientéliste (+ de subisdes pour mon association !). Si elle préfigure un combat plus général de militants du gallo contre le breton, et bien en tant que défenseur du breton attaqué, je sais où est mon camp. En tout cas dans beaucoup d'esprits, elle contribue à alimenter l'amalgame «gallo=français» face au breton.

Paul Emily
Vendredi 15 novembre 2024
«Gwell e vefe d'ar vrezhonegerien a zeu da lakaat kemennadennoù evit difenn ar gallaoueg gwellaat o brezhoneg». Vous êtes puant de prétention, mon pauvre vieux ! En quoi votre niveau de breton vous autorise t'il à donner des leçons ? Votre emploi de jolis néologismes ne saurait masquer que vous semblez calquer la structure de votre breton sur celle du français, tant au regard de la syntaxe que surtout de l'esprit. Un beau breton «administratif» en quelque sorte : on dirait une publication de l'Ofis. Non, gardez ce verbiage pour les rapports de fin d'année et rendez-vous à la ferme pour entendre ce qu'est réellement notre beau langage. Un peu d'humilité, que diable, Fab !

Fab
Vendredi 15 novembre 2024
Kevarc'h deoc'h, beulke !

Ha kement-se e galleg, Paul Emily. Ned oc'h ket evit komz brezhoneg, Paul Emily ? Ampechet oc'h ?

Berr ho komzioù e gwirionez hag ho kwel war un dro... Evit a sell ma brezhoneg n'em eus ket graet nemet deskiñ yezh -pe «langaj», mar karit- diwar barlenn ma mamm ha zo merc'h da gouerien -pe «baisanted» mar karit- o doa ur gomanant -pe un «ti-feurm» mar karit- e bro-Dreger. Blaz an trefoedajoù mod bro-Dreger a zeu ganin a-wezhioù neuze. Emichañs ned eo ket re flaerus, aotrou apotiker...Ma digarezit, hag ho pet truez ouzhin, aotrou barner !...Evelato, gouzout a ouzon a-walc'h petra eo hon «yezh kaer» ! Ha neket c'hwi eo a c'hellfe lavaret kement-all, 'm eus aon !

Chomit gant ho kallaoueg, aesoc'h e vo deoc'h !

Ma, arouezius -pe «tipik» mar karit- ho emzalc'h ! Arouez an dud a laka ac'hanomp diaes -pe «hon amerd»- gant live hon brezhoneg, gant mirout ar parlañtoù dister evel m'emaint eo. Hag ouzhpenn ur wezh e lakaont ar gaoz da rollañ war rebechoù distaget a-enep da Ofis ar Brezhoneg ha kement savadur kefridiel -pe «ofisiel» mar karit- a ra ul labour heb e bar evit hon yezh dimp-ni.

Ma, pobl virelour a veze hag a vez graet eus ar Vrezhoned...Gwir eo ken ez eo siwazh ! Evit ar pennoù ruz-tan mod «hippie breizhou» e rankfed mirout Breizh evel ma oa er bloavezhioù hanter-kant war porzhioù an tier-feurm rak saotradur ebet en amzerioù-hont, brav ar vuhez en dienez ha me 'oar-me...Evit ar re a sav war-du «gwezhall-gozh e oa kalz gwelloc'h an traoù» ned eo ket bro-C'hall hag ar Jakobined an enebourion gentañ hon eus da dagañ hogen Ofis ar Brezhoneg, Skol-Uhel ar Vro, an Tier-embann a seurt gant Al Liamm, Preder ha kement 'zo. Da lavaret eo ar re a labour evel mirc'hi evit ma savo kein ar brezhoneg adarre...

Strollad ar virelourion gasaüs-se a labour evit Bro-C'hall, dalc'homp soñj ! Trefoedajerion «hardcore», tud kar-o-farlant, ar c'hallaouegerion enebet d'an Emsav hag ar folklorelourion en o mesk. Da ziwall zo gant o brizh-speredelezh, ne gav ket deoc'h ?


Paul Emily
Vendredi 15 novembre 2024
@Fab. Gwad a zo dindan da ivinoù, paotr. Un dra vat eo. Ha dont a ra brav hor yezh ganit ouzhpenn-se. Gourc'hemennoù ! N'em eus netra a-enep an Ofis pe a-enep ar yezh a zeu gant an Ofis en e baperachoù. Ul live-yezh eo, ul live «melestradurel», chik-ha-c'heuc'h, sur, met un tammig reut memes tra... e-giz kement luc'haj «melestradurel» a zo, 'forzh pe yezh 've. Ul live ret ha n'eus ket tu dioueriñ, sur.
Met liveoù-yezh all a zo anezho, setu tout. Hag arabat ober fae war an dud a ra ganto. Gwelloc'h ha aesoc'h eo gant tud 'zo esteurel o santadurioù diwar-bouez gerioù o doa sunet diwar barlenn o mamm... pe o zad-kozh, gerioù blaz ar romaneg warno, marteze, met ken reizh (pe lejitim, mar karez) hag ar re ijinet gant Preder (da skouer). Ha faëus am boa kavet da frazenn ! 'Giz da zoare da ober ur «beulke» ganin, paotr ! Komzoù difeson tout.

Spastik Lullaby
Vendredi 15 novembre 2024
mirelourien ? peadra d'an nen da slapa e gostezenn gand ar c'hoarz ! peseurt trefoedach eo an dra-he ? c'hoaz peus ket greet ano euz FM, godwyn point evid ho kouenn deoh c'whi. Labour vad a rit, dalc'hit mad ganti, en em gavout a reoc'h sur !

Fab
Vendredi 15 novembre 2024
@ Paul Emily Digarezit-me, Paol ! An derzhenn zo warnon a-wezhioù, met ur paotr tre on nemet ha gevier a zistagfed diwar ma fenn...

@Spastik Lullaby. Perak e komzit din eus FM ? Petra eo ma gouenn ? Asur on ned on ket a ouenn ganeoc'h, hini ar falc'hunegerion...Hogen c'hoant em bije a-walc'h da c'houzout deus petra zo kaoz amañ...


Spastik Lullaby
Vendredi 15 novembre 2024
nondegast, an hini a hoar hag a houll a zo sotoh eged e doull, kenavo va faour kêz den (resped deoc'h er poz koz-ze, unan a gendruez hag a drugarez), deiz mad deoh !

Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
Trawalc'h tud brezhonegerien !
S'il s'agit de défendre la Bretagne et sa culture, je pense qu'il n'est pas bon de faire le jeu de ses opposants! Donc arrêtez de vous chamailler, on dirait des querelles d'ado et en plus cela pollue inutilement le débat !
Si vous êtes fiers de parler Breton, alors faites le en améliorant le débat et non vous battre contre des moulins à vent !

Paul Emily
Vendredi 15 novembre 2024
@Fab. 'Ra ket biloù. Ha bez sur ivez em eus kalz a obligasion da baotred ar brezhoneg, pe vent en Ofis pe 'lec'h all. Ur vicher start ha nebeut a anaoudegezh-vat da heul. Ul labour tremen ret evit dazont ar yezh hag ar vro avat ! Dalc'h peg daoust d'an avelioù a-benn! Ha nag ur blijadur gallout brezhonegañ war al lec'hienn-mañ ivez, dibaot betek re an eskemmoù brezhonek warni ! Betek an trec'h !

L. Berrou
Vendredi 15 novembre 2024
@ Ar Vran. E brezhoneg, e brezhoneg tout, ma plij !

L. Berrou
Vendredi 15 novembre 2024
Ya ! Jeu zo bet un disterig, met torret eo un tamm d'an avel foll, evit doare.
Gwell eo ganin lenn kemenadennoù brezhonek pe gallaouek, na pa vent chikanus a-wezhioù, evit reoù gallek, dreist-holl pa oar brezhoneg a re a gustum ezteurel e yezh ar Gall! Setu, tudoù, Bretoned, Breizhiz ha memes Breizhourien (pep hini zo lipr !), grit gant hor yezhoù-ni !

Pierre Le Lostec
Vendredi 15 novembre 2024
Dreist, brezhoneg benn ar fin ! Yezh hor ouenn, yezh hor broad ! Laouen !Ha pelec'h e komz e gallaoueg ar re a zifenn ar gallaoueg ?

War a seblant e komzer muioc'h diwar e benn evit e komzer anezhañ...


Spastik Lullaby
Vendredi 15 novembre 2024
Skriva galleg zo mad, kelaoui an oll zo tad. Pa vo sunet, lonket pe lipet brezoneg gand braz, krenn ha bihan e vezo dibunet brezoneg partoud. Dipand eo lakad peb hini da houzoud euz petra zo kaoz memestra...

L. Berrou
Vendredi 15 novembre 2024
An nep a bretant bezañ Breizhad, kar-e-vro war ar marc'had, a rankfe gouzout yezh e vro, brezhoneg pe c'hallaoueg,ouzhpenn ar galleg. Ha dreist-pep-tra ober gant yezh e vro an aliesañ ar gwellañ, p'en dez tro d'en ober : war lec'hienn ABP, da skwer. Anez n'eus ken ur beg-bras anezhañ.

JLM
Vendredi 15 novembre 2024
«le compte rendu de la manif, que je soutiens, pour le gallo sur France 3 BREIZH, il commente une action gallèse... EN BRETON!!!Cela montre à quel point la «Haute Bretagne» est colonisée par le lobby bas-breton» (Marc Brunelo)

@ Marc Brunelo: il faudrait un peu arrêter votre délire sur France 3. Ca va peut-être vous paraître incroyable mais dans les JT en langue bretonne, l’actualité est commentée... en breton. Stupéfiant, non? Vous savez, c’est un peu comme dans ces JT en français où l’on commente toujours l'info dans la langue de Molière. Même pour des évenements qui se passent en Chine...

Et puisque vous ne voulez pas que l’actualité du gallo soit commentée en breton, ne pourrait-on pas espérer que vous-même, vous la commentiez en gallo? Parce que du gallo, je n’en ai pas trop vu dans vos posts...


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