Depuis le 9 janvier dernier, Canal+ diffuse les 10 premiers épisodes de la nouvelle série « Camelot ». Faisant appel à des scénaristes, réalisateurs et acteurs prestigieux, « Camelot » propose une nouvelle vision de la période sans doute la plus médiatisée de l'ancienne Bretagne, l'épopée du Roi Arthur.
Dans l'esprit de la série consacrée aux « Tudors », les deux créateurs de Camelot, Michael Hirst et Chris Chibnall, ont voulu proposer une évocation ambitieuse du règne du Roi Arthur : « Personne ne l'avait encore entrepris ainsi, de cette manière du moins, avec tous les personnages. Pour cela, nous sommes revenus aux sources du mythe, à l'œuvre de Thomas Malory, « La Morte d'Arthur ». C'est « Excalibur » de John Boorman qui inspire les deux créateurs et qui les amène à proposer à la chaîne américaine Starz (les producteurs de la série Spartacus ) ce projet dédié au monde arthurien.
Michael Hirst qui a créé les Tudors et les Borgias a demandé au Britannique Chris Chibnall de travailler au scénario de ce qui allait devenir Camelot : Chris Chibnall est bien connu pour sa participation aux séries à succès comme Docteur Who, Torchwood ou Londres, police judiciaire.
Avec un budget de 7 millions de dollars par épisode, Camelot est une co-production canadienne, irlandaise, américaine et écossaise dont les 10 épisodes ont été diffusés en 2011 aux USA, en Irlande, au Canada et en Grande-Bretagne. La seconde saison devait être tournée en 2011 mais la production est retardée sinon annulée du fait des incidences budgétaires pour les co-producteurs. Pour l'hexagone, c'est donc Canal+ qui diffuse la série.
Camelot est un mélange agréable d'histoire et de mythologie présentant des interprétations innovantes sur certains aspects du mythe arthurien : l'épée dans le rocher, l'origine d'Excalibur, le rôle de Merlin et de Morgane. Tournée dans le Wicklow en Irlande, Camelot propose aussi ce qui a fait les succès des Tudors : une vision sexy, brutale et réaliste du monde arthurien. Les puristes de la matière arthurienne ne s'y retrouveront peut-être pas mais c'est une excellente approche pour un large public.
Les acteurs apportent beaucoup à la série : le Merlin joué par Joseph Fiennes (Shakespeare in love) est tout à fait étonnant en proposant une nouvelle interprétation du personnage entre magie et retenue, folie et pragmatisme. Arthur joué par Jamie Campbell Bower (Le Prisonnier,Harry Potter et les Reliques de la Mort, Twilight 2 et 4) est moins enthousiasmant au premier abord et semble un peu faiblard pour camper l'image du roi héroïque mais le déroulement des épisodes explique finalement cet a-priori. Guenièvre jouée par Tamsin Egerton (Les Brumes d'Avalon, Sherlock Holmes) participe beaucoup à la dimension sexy de la série. Enfin, pour en rester aux principaux personnages, Morgane jouée par Eva Green (Kingdom of Heaven, Casino Royale, La Boussole d'or) est absolument fabuleuse dans son rôle de sœur d'Arthur pressée de remplacer son frère sur le trône de Bretagne, entre magie et férocité. Pour la petite histoire, Eva Green a un lien avec la Bretagne : c'est l'arrière petite-fille du compositeur breton Paul Le Flem…..
Camelot est une approche agréable et dynamique de la geste arthurienne qui est à la fois un monument de l'histoire de la Bretagne et le mythe occidental le plus vivant.
A voir sur Canal+ ; disponible en DVD version en anglais pour l'instant.
■@Hiro: à l'époque arthurienne, il n'y a que l'île de Bretagne, la Bretagne actuelle étant encore armoricaine . C'est dans les siècles suivants avec le renforcement de la présence bretonne en Armorique que...la Bretagne actuelle est apparue et que par ricochet l'ancienne île de Bretagne est devenue...la Grande Bretagne ....si vous me suivez bien :=)))) C'est le B-A BA de l'histoire de la Bretagne .Tout le monde devrait le savoir .....
Les bretons «du Peuple» commencent à migrer par vagues en Armorique entre le 4ème et le 6ème siècle : l'Armorique est dominée par des chevaliers bretons à l'époque du supposé ou historique Roi Arthur.
La ville de Plouider en pays de Leon existait au 6ème siècle, époque du supposé ou historique Roi Arthur.
Concernant les légendes du cycle Arthurien, nous retrouvons une longue tradition druidique dite de brocéliande, non pas à Paimpont - qui n'est que l'extrème orient de la forêt - mais vers Carhaix, Gourin... en Kreiz-Breizh quoi ! Druidisme comprend bardisme.
Le Roi Arthur est supposé regner sur :
- l'île de Bretagne
- l'Irlande
- L'Armorique
- La galice (émigration bretonne à cette époque... étonnant ?)
- L'aquitaine (militaires en faction dans les landes actuelles et en Limousin au 6ème siècle, où les patronymes bretons sont les plus courant dans le sud-ouest, encore étonnant n'est-il pas ? Sans parler des dynasties limousines, affiliées aux familles du Duché, plus tardivement dans l'Histoire... le hasard veut que le drapeau du Limousin soit un carré rouge plein d'hermines noires sur fond blanc !)
Si la Bretagne actuelle s'est révélée la patrie des bretons, les corniques, les devoniens (GB = BREIDH «breiz» en devonien 15ème siècle), les gallois se sentent toujours en Bretagne, la patrie des bretons ! Parlons aussi de ces «anglais», qui ont tous une grand-mère bretonne (les angles sont arrivés sans leurs femmes !) et qui se nomment pour la majorité brit-ish (briton, breton) et non english (english est le dénominatif de l'extrème droite brit-annique) : ces britons habitent the Great Britain ! Il ne leur manque qu'une chose : la langue britone, ou bretonne ! Mais que dire de nos bretons armoricains si fiers, dont 92 % sont aujourd'hui incapables de parler la langue qui fut celle de «leur» Roi Arthur ? Sont-ils moins français que les grands-bretons sont anglais ? N'eo tiet sur awalc'h !
Mais aussi que ce dynamisme échappe complétement aux bretons (de Bretagne et du pays de Galles).
Ou sont nos cinéastres bretons?
Tant que la mise en place des télévisions nationales bretonnes seront freinées, ces emplois ne seront pas pour nous!
Le jour ou nous aurons notre propre industrie télévisuelle (télévision nationale bretonne), nous pourrons faire des coopérations avec les Gallois pour financers nos propres interprétations!
Je pense que les spectacteurs internationaux seront sensibles à une oeuvre (100% AOC)!
@ Hiro : Arthur, comme Tristan & Iseult sont des légendes bretonnes. Ce n'est pas parce qu'une partie des bretons à migré en Armorique qu'ils ont laissé leurs légendes à la maison.
Arthur n'est en rien un comte médiévale (vous mélangez avec le livre de Chrétien de Troye).
Arthur est un concentré romancé des actions faitent aux 4ème et 5ème siècles par les bretons pour lutter contre l'envahisseur germanique, tant sur l'Ile que sur le continent! Evénement qui ont profondément marqué l'esprit des bretons d'autant qu'ils coïncidaient avec le changement de réligion.
Ces événements se termineront par la fin de la Bretagne, mais aussi par la création de la «Petite Bretagne», du Pays de Galles et de la Cornouaille britanique.
Les français évoquent «pudiquement» l'origine «galloise» de cette légende, pour ne pas utiliser le terme correct qui est : origine «bretonne».
Chrétien de Troie s'est inspiré de cette légende bretonne pour en faire un livre à succès, comme aujourd'hui les canadiens, irlandais et américains font une série qui s'appelle «Camelot».
Chrétien de Troye a fait un beau livre, comme j'espère que cette série le sera!
Même si c'est une richesse, quel dommage néanmoins que ce soit les autres qui racontent à notre place nos légendes et notre histoire!
Cette « Armorique » est à cette époque beaucoup plus étendue que l’actuel territoire qu’il est coutume aujourd’hui de réduire à un massif du même nom. Cette zone de défense remontait vers l’embouchure du Rhin. Les plus courageux pourront lire l’œuvre magistrale de Léon Fleuriot « Les Origines de la Bretagne » où il dresse toute une liste de noms de lieux attestant de la présence des légions bretonnes sur le littoral et à l’intérieur du continent jusqu’en zones de langue germanique. Le mythe arthurien qui s’appuie sur le fond historique de la fin de l’empire appartient à ces « deux Bretagnes » dont certains dignitaires avaient leur royaume des deux côtés de la mer séparant l’Ile de Bretagne du continent.
Les termes employés dans certaines revues présentant l’implantation des Bretons en Armorique comme des quasi « boat people » fuyant les poussées anglo-saxonnes donnent une idée bien faussée de la réalité imaginable. Comment comprendre qu’on puisse prendre la mer si on n’a pas les bases et la flotte pour le faire ? Ces dignitaires qui avaient eu le pouvoir de défendre, de coloniser, d’évangéliser, d’administrer puis de fixer une langue sur un territoire distant n’avaient rien à voir avec des fuyards comme on écrit trop souvent dans la revues qui se copient les unes les autres sans vérifier la vraisemblance de telles assertions. Lire « La colonisation de la Bretagne Armorique depuis la Bretagne celtique insulaire ». Le mythe arthurien qui est une forme d’évocation romantique de cette époque, rappelle plus des épopées glorieuses que des fuites honteuses. Il est de ce point vue plus proche de la réalité historique que ce qu’on peut lire dans certains écrits contemporains.
Ca fait plaisir de lire enfin quelque chose de sensé sur le sujet.
Oui, on ne le dira jamais assez, l'ouvrage de L.Fleuriot est une référence pour qui veut comprendre les origines de notre histoire.
Cela aide à comprendre, pourquoi ce peuple (auquel sur le continent on interdit aujourd'hui l'enseignement de son histoire à ses enfants) se trouve à l'origine de la plus célèbre légende d'occident!
@ Habert Jestin,
Merci pour l'information, c'est une bonne nouvelle!
Mais à quand cette série en Bretagne?
Mais cela illustre aussi, pourquoi l'état français ne veut pas de télévisions nationnales en Bretagne!
Faudrait pas que les bretons commencent à penser qu'ils sont bretons!
Entre Alésia, la bataille des Vénètes, et la fin de l'empire romain (sujet le Roi Arthur), il y 500 ans d'écart.
C'est comme faire un lien historique entre Christophe Colomb (découverte des Amériques) et Neils Amstrong (Fusée Appolo sur la Lune).
La légende d'Arthur n'évoque pas la fin de la Bretagne celtique indépendante (dernier siècle avant JC), mais de la fin de la Bretagne Romaine membre de l'Empire (4 et 5ème siècle après JC).
La fin d'une Bretagne dont les armées étaient à l'époque parmi les plus puissantes de l'Empire occidental, tant sur l'île que sur le continent!
Armées qui prendront Rome et feront de Trèves (allemagne actuelle) sa capitale!
Armées qui resteront les dernières de cet empire romain d'occident à faire face à l'invasion germanique (francs, saxons, Angles, etc..!)
Cette Bretagne qui devenait chrétienne avait la particularité d'avoir maintenu sa culture celtique et sa langue dans le cadre d'une organisation administrative et militaire à la Romaine!
Le meilleur de 2 mondes, si on peut dire!
Cette Bretagne allait donner naissance à notre Bretagne, et à la légende d'Arthur!
L'Empire romain était mort, une nouvelle europe était en train de naître!
Le lien entre Arthur et la revendicatin bretonne d'aujourd'hui?
Mais c'est une revendication universelle : le droit des peuples à vivre libre!
Sinon, pourquoi pensez-vous que cette légende à pris une telle ampleur dans le monde occidental?
Les échanges Bretons-Armoricains dont vous parlez, nous en avons déjà débattu sur ABP. Je dirai que la légende d'Arthur répond lui aussi à cette question. Quelle était l'origine de Lancelot?
(Et pour les gallos stressés de leur bretonnitude, cela devrait leur apporter une réponse claire).
Je préfèrerai que l'on répondre en quoi, bretons et armoricains étaient différents. Mais là, il y a peu de personnes pour prendre la plume! Et pour cause, l'exercice est périlleux!
Démarrer l'histoire de Bretagne Armoricaine au 5ème siècle, bien sûr! Vous connaissez une autre date?
Mais le début de l'histoire de la Bretagne Armoricaine n'est nullement le début de l'histoire des bretons, ni celle des armoricains, car la leur commence 1000 ans plus tôt!
C'est notre histoire, et désolé si cela ne plait pas à certaines personnes, mais on ne va pas la changer pour leur faire plaisir!
Dans le second post, j’avais mentionné le livre « La colonisation de la Bretagne Armorique depuis la Bretagne celtique insulaire » en oubliant d’en indiquer l’auteur. Il s’agit de Nora K. Chadwick. Décédée en 1972, elle fit sa carrière à l’université de Cambridge et fut réputée comme une des meilleurs historiens britannique du monde celtique. Sa thèse diffère partiellement de celles couramment admises. Plutôt que d’une tension avec les Saxons, elle propose notamment des pressions des Scots d’Irlande. Que des tensions soient venues de l’ouest, de l’est de l’ile de Bretagne et des rivalités entre chefs Bretons, la migration qui a engendré la colonisation de l’Armorique ne pouvait s’effectuer qu’avec de moyens humains et matériels conséquents aux points de départ. D’autre part cette pointe de l’Armorique comme on l’a rappelé étant déjà connue des Bretons bien avant le Vème siècle et présentait un attrait qui ne pouvait qu’attirer d’autres populations d’outre-Manche comme elle attire aujourd’hui des Britanniques contemporains sans qu’il y ait forcément danger mortel sur le territoire d’origine. Le fait que la branche britonnique du celtique insulaire se soit maintenue au Sud Ouest de l’Ile est bien la preuve éclatante que des populations « bretonnes » ont survécu côté insulaire.
et Arthur III par Lorimier : Voir le site
Les anglais étaient extrêmement attentifs voire inquiets au Moyen-Age et ont toujours tout faits pour empêcher toute implantation et retour des bretons en Bretagne insulaire. Le jeune Arthur I er de Bretagne devait devenir Roi d'Angleterre, le futur Arthur III était également privé du titre de «Comte» en Angleterre de par son origine bretonne...
«Pour ma part je considère les bretons comme des gaulois insulaires»
Tous les celtes parlaient la même langue, un peu comme les arabes de nos jours. Qu'elle différence fondamentale faites vous entre un Marocain et un Algérien, quelle différence y avait-il entre un Armoricain et un breton, voir les autres gaulois moins maritime? Un coup de cidre à celui qui répond à cette question!
Tout ça sont de faux débats!
Néanmoins, a la fin de l'Empire il y en avait une : Les bretons avaient adoptés l’organisation à la romaine mais avaient conservé leur langue et leur culture celtique, et leurs armées n'étaient pas qu'une légende! Ils étaient devenu le dernier rempart de l'Empire et avaient une population à protéger, tant sur l'ile que sur le continent!
De cette époque à la fois trouble et épique est né la légende d'Arthur, les principes européens de la chevalerie, l'idéal de la liberté des peuples, et notre Bretagne!
Voilà pourquoi Arthur fascine les occidentaux!
Oui, et merci pour votre conseil de lecture.
Le seul problème vient uniquement du fait que l'histoire réelle de la Bretagne n'est pas compatible du projet de la France pour cette Bretagne!
Il faut se mettre à leur place! En effet, comment expliquer le rôle joué par la Bretagne dans l'histoire européenne et faire accepter aux bretons de n'être qu'une région séparée et vouée à être piloté de Paris!
Aux bretons de reprendre leur place aux cotés des autres nations européennes! Et quelque part le combat légendaire d'Arthur, symbole de la volonté de nos anciens, sera enfin achevé!
Car les bretons sont toujours là, 16 siècles après! Et ça, ce n'est pas une légende, mais peut-être bien un miracle!
Ai-je lu les travaux de JC Even ? Oui quand il publiait sur son site internet. L’époque étudiée était celle dont nous parlons, le sujet étant les légions britto-romaines mais le site n’est plus actif depuis plusieurs années. J’ai surtout étudié dans le livre de Léon Fleuriot « Les Origines de la Bretagne ». Si vous avez plongé dans la lecture de cet ouvrage vous aurez constaté que ça ne se lit comme un roman tant le sujet est complexe. J’ai du personnellement procéder à plusieurs lectures pour parvenir à m’imprégner du sujet et pensant ne pas être seul, j’ai réalisé un diaporama avec des images de BD au cas où l’occasion m’aurait été donnée de faire un exposé sur mes notes de lectures.
Une des parties de ce diaporama est intitulée POLAR BRETON avec deux sous titres : (1) « La fille aînée de l’église » serait-il un faux tableau ? (2) Enquête sur un roi breton qui aurait régné sur les Francs avant Clovis.
Tous les pouvoirs et en particulier celui des Rois français puis les républiques qui ont succédé à la révolution ont tenté de légitimer leur pouvoir sur des origines à la charnière du mythe et de l’histoire. La France même républicaine se veut « Fille aînée de l’église » par affiliation au premier roi des Francs Clovis baptisé en 496. Léon Fleuriot émet l’hypothèse que les Francs auraient eu avant Clovis un autre Roi mais Breton celui là, infirmant donc le mythe du premier Roi chrétien (ou plus exactement déclaré comme tel par baptême d’intérêt politique). Ce Breton (par définition un Chrétien) qui aurait régné sur les Francs serait Ambrosus Aurelianus .
Selon Léon Fleuriot, un texte de l’historien Grégoire de Tours, pourtant évêque Franc, atteste l’authenticité de son règne sur les Francs comme sur les Bretons mais il fut combattu au 18ème siècle donc au temps des monarques absolus. Pour la grandeur des souverains il fallait prouver que leur dynastie remontait plus ou moins à Clovis et qu’il n’y eut pas existé d’autres rois même éphémères avant lui sur le sol de la Gaule.
Il pose aussi la question à propos d’Ambrosius Aurelianus et Riothamus. Sont-ils un seul et même personnage historique ? Ce personnage unique est-il à l’origine des figures légendaires sublimées par la tradition, dans Konan Meriadeg du côté armoricain et Arthur du côté insulaire ?
Cette thèse par faute de diffusion de ces connaissances, est très peu connue dans le milieu culturel breton. Ce n’est pas toujours le cas dans d’autre milieux où l’on juge préférable d’occulter cette version de l’histoire. A titre d’exemple, les éditions du Télégramme de Brest avaient diffusé un cahier d’histoire de la Bretagne en 50 séquences. Cela partait du néolithique armoricain (donc largement pré-breton) à la période contemporaine en occultant complètement le phénomène de la migration bretonne insulaire que fit que cette partie du continent européen devint la Bretagne à la chute de l’empire romain.
L’enseignement de l’histoire est commandé par la politique et les mythes contrairement aux légendes sont des constructions souvent savantes dans un but précis de légitimité d’un pouvoir. Proposer une autre version repose tout le problème de cette légitimité enfouie dans le subconscient du Peuple qui est l’enjeu de ce pouvoir.
En résumé la légende d’Arthur pourrait être une source d’inspiration considérable pour les créateurs bretons s’ils voulaient s’en donner la peine de s’y impliquer tant au niveau cinématographique que dans les jeux vidéo. Ubisoft qui est une société fondée par des Bretons, les frères Guillemot trouverait dans cette matière de Bretagne une source inépuisable de scénarii. C’est avec cette idée que j’avais conçu le résumé des lectures (voir bibliographie) sur ce sujet par un diaporama comme trame d’un « story board » pour une superproduction si cela devait inspirer un créateur intéressé.
Bibliographie
• Léon Fleuriot : Les origines de la Bretagne (Ed Payot).
• Nora Kershaw Chadwick : La colonisation de Bretagne Armorique depuis la Bretagne celtique insulaire (Ed Armeline).
• PR Giot, Ph Guigon, B Merdrignac : Les premiers Bretons d’Armorique (Ed presses Universitaires de Rennes).
• Louis Elégouët : Bretagne , une histoire (CRDP de Bretagne).
• Christian Y.M Kerboul : Les royaumes brittoniques au très haut moyen âge. (Editions du Pontig)
• JJ Monnier, JJ Cassard (coordinateurs) : Toute l’Histoire de la Bretagne (Editions Skol Vreizh).
• H Poisson, JP Le Mat : Histoire de Bretagne (Editions Coop Breizh)
• Christiane Kerboul-Vilhon : Conomor entre histoire et légende (Editions Keltia Graphic).
• Encyclopédie Encarta (Textes sur les peuples barbares)
Par ailleurs comment doit t-on procéder pour faire voir le site ??