Trophée Jules Verne, jour 42 : direction Ouessant !

Communiqué de presse publié le 3/01/12 16:55 dans Sport par Virginie Bouchet pour Virginie Bouchet
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Brian Thompson et Xavier Revil.


Communiqué du mardi 3 janvier 2012 à 9 h 50


Depuis 4 heures du matin environ (heure de Paris), le Maxi Banque Populaire V à mis de l'Est dans sa route et se dirige désormais vers Ouessant qu'il devrait atteindre d'ici samedi. À 9 h, le maxi trimaran possède plus de 800 milles d'avance sur le temps de référence et reprend progressivement de la vitesse. 

Situé en bordure de l'anticyclone des Açores, il fait maintenant cap au nord-nord-ouest et va continuer à mettre de l'Est dans sa route au fil des heures. 

Le multicoque bénéficie d'un vent de 12 à 15 noeuds, passé sud-sud-est dans la nuit et qui devrait poursuivre sa rotation pour passer sud dans les heures à venir. Il se renforcera dans la journée pour atteindre 25 noeuds dans la soirée.

A 9 h, le Maxi Banque Populaire avait effectué 389,7 milles sur les dernières 24 heures où il a navigué à la vitesse moyenne de 16,2 noeuds. Il possède à présent 842,70 milles d'avance sur le temps de référence établi par Franck Cammas en 2010... et se rapproche à grand pas de Brest, ville d'arrivée de ce Trophée Jules Verne.


Avance/retard à 9 h :

842,7 milles d'avance par rapport au temps de référence.

Hier : Message du bord de Xavier Revil

lundi 2 janvier 2012 à 19 h


Tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Santé, bonheur et prospérité ! Et j'espère que dans quelques jours on aura un bel événement à fêter pour ce début d'année.

Ici on n'a pas pu prendre les pistes rouges et noires car ils n'ont pas passé la dameuse avec les fêtes. Au reaching face à la mer forte, ça passe pas bien et on a l'impression de tout casser sur chaque vague tellement les chocs sont violents. Du coup on prend la piste verte mais les lacets sont plus longs ! Depuis l'Équateur ça tapait vraiment et ça faisait mal au bateau, ça nous faisait mal de sentir le bateau souffrir, et le sommeil était difficile à trouver entre la chaleur suffocante pour cause de hublots fermés et les bonds qu'on faisait dans la couchette. Dès qu'on rate une petite heure de sommeil ça devient dur après 40 jours de mer, mais tout va bien à bord et on fait tout pour vous ramener le bateau en bon état et le plus rapidement possible. On reste très concentrés pour ne pas faire de bêtises.

Bonne Année à tous !

À très  bientôt 

Xavier

(voir le site)


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