Dehors la mer se tord sous les assauts du vent et les plages sont désertes en cette veille de réveillon dans la petite station balnéaire du Pouldu, aux résidences secondaires occupées quelques semaines par an.
A la maison pour tous de Saint Jacques, près du bourg de Clohars, les six compères ont commencé à répéter. Lors Landat, le chanteur et initiateur de cette création atypique, répond avec beaucoup d'humour aux questions des journalistes. Il y croit sans y croire, à cette histoire de 6e triade qui voit l'accomplissement de son héros le journalier, un «mix» entre ses deux arrière-grands pères des Flandres et de Picardie, qui va de ville en ville, parcourt la France, du Luxembourg à l'Occitanie pour finir en pays bigouden. Il se cherche, cherche son identité qui est plus celle du coeur que celle du sol.
Après un «déclic», celui d'un concert du trio Erik Marchand à Lille, il a fait son sac, a appris le breton ... au Canada, en séchant les cours.
Puis, en 1999, il arrive en Bretagne, concerts et festoù-noz, CAPES de Lettres Modernes en poche, il mène la triple vie de prof, chanteur et père d'une toute jeune famille de trois fils.
Le spectacle fera la part belle aux musiques bretonnes (Aven, Vannetais et Montagne), et se permettra des visites en Flandres, Occitanie, Italie et pays de l'Est. En parlant breton, occitan, yaniche et français.
Bon voyage au pays de Lors Landat, admirablement accompagné par Didier Dréau, Lanig Libouban, Franck Guyader, Stephane Dufleit, Julien et Mickael Primus, Matéu Baudouin et Thibaut Niobé.
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