Amendement sur la Réunification de la Bretagne, un vrai cadeau de Noël ?

Article publié le 26/12/11 5:36 dans La réunification par David Guillerm pour David Guillerm


L'amendement déposé à l'initiative de Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d'Armor et de François de Rugy, député Europe Écologie-Les Verts de Loire-Atlantique en vue de faciliter la réunification de la Bretagne a été adopté, il y a quelques jours. Dans les députés présents lors de ce vote, seize ont voté pour et neuf contre.


Ce vote permet d'éclaircir le déroulement d'une possible réunification de la région. Il vise, notamment, à modifier l'article L4122-1-1 du code général des collectivités territoriales pour permettre à un département qui souhaite changer de région administrative de demander l'organisation d'un référendum local sur son territoire, sans que les autres départements de sa région puissent l'en empêcher. L'initiative appartiendrait donc au département intéressé par un changement de rattachement. Il suffirait donc d'avoir un cinquième des conseillers généraux, soutenu par un dixième des électeurs inscrits, pour demander un référendum sur le rattachement.

Un cadeau de Noël électoraliste

Je ne doute pas des convictions de Marc Le Fur sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne mais avouons-le malheureusement, cet amendement, à la fin du quinquennat de Sarkozy où rien n'aura été fait dans ce sens, est bien électoraliste. D'ailleurs, on peut même douter de son efficacité car il sera peut-être retoqué lors du vote au Sénat. Comme le dit Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc et membre du comité stratégique de campagne de François Bayrou, la réunification « ne doit pas se transformer, à cinq mois d'une échéance capitale pour notre pays, en un concours électoraliste du meilleur “réunificateur”».

L'UMP et le PS sont des machines d'élus bien installés qui ne feront pas la réunification. On l'a vu avec la majorité présidentielle qui est au pouvoir depuis bientôt 10 ans, et les élus du PS se sont clairement positionnés contre cette réunification par la voix de Jean-Marc Ayrault, maire socialiste de Nantes, ou Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de Loire.

L'élection présidentielle est le point du changement

L'élection de 2012 sera l'occasion de départager franchement les candidats et leurs positions. Il faudra également observer les équipes qui porteront ses candidats. Comme je l'ai écrit, je ne crois pas à une modification des frontières de la Bretagne administrative par le Parti socialiste ou l'UMP.

Je sais par ailleurs qu’il existe quelques voix dissonantes au sein de mon mouvement concernant cette modification structurelle, mais nous avons à la tête de celui-ci un homme, François Bayrou, candidat à la présidentielle de 2012, qui s’est à plusieurs reprises positionné pour cette réunification. Mieux encore, les élus et responsables MoDem de Bretagne (voir le site) et Loire-Atlantique (voir le site) sont clairement pour la Bretagne à 5 départements.

En fin de compte, je ne comprends pas que des élus tels que Marc Le Fur ou encore Jean-Yves Le Drian continuent à soutenir des mouvements qui se positionnent dans l'ensemble contre la moindre modification des frontières régionales. Les Bretons doivent s'unir pour le changement. Encore une fois, l'objectif devrait être à l'union.

Des ambitions européennes

J'approuve aussi Bruno Joncour lorsqu'il affirme que « La réunification de la Bretagne et de la Loire-Atlantique ne saurait être vue que comme un règlement de compte historique ou un repli identitaire ». Nous devons réfléchir de manière globale à notre développement. Si la réunification doit avoir lieu, c'est bien parce que la Bretagne culturelle et économique est une réalité.

Il nous faut pareillement réfléchir au niveau européen. L'enjeu de la réunification doit se faire dans une réforme de nombreuses régions de France afin d'agrandir celles-ci et d'augmenter leur poids et leur dynamique au sein de l'Union Européenne. L'Europe se régionalise de plus en plus économiquement et la France a sa carte à jouer. L'échelon régional est le meilleur en termes d'aménagement économique du territoire.

Le chemin vers une Bretagne à 5 départements est encore long. Chaque action allant dans ce sens apporte une avancée, mais le plus important est encore à faire. J'espère comme beaucoup que l'amendement de Le Fur et de Rugy passera au Sénat mais c'est loin d'être sûr. La présidentielle sera l'occasion d'accélérer le changement, à condition que les Bretons le veuillent…


David Guillerm (voir le site) pour le communiqué et (voir le site) Blog de David Guillerm, délégué national à la communication des Jeunes Démocrates (MoDem)


Vos commentaires :
Louis Le Bras
Jeudi 26 décembre 2024
Je résume = ce n'est pas au moment de la Présidentielle qu'il faut en débattre, donnez nous 51 % des voix et on en débattra peut-être dans 50 ans quand on aura la majorité au Sénat et à l'Assemblée, il ne faut pas faire de référendum car c'est la constitution qui le dit, d'ailleurs il ne faut pas discuter ce sujet qui n'intéresse vraiment pas grand monde visiblement (ce communiqué est donc un non-communiqué sur un sujet qui n'existe pas)...

Vive le Grand-Ouest et les Pays de la Loire par décrets, vive l'Europe dans le dos des peuples, merci le Modem.


Naon-e-dad
Jeudi 26 décembre 2024
Ai-je bien lu ?

«La réunification de la Bretagne et de la Loire-Atlantique ne saurait être vue que comme un règlement de compte historique ou un repli identitaire » aurait dit M. Joncour.

S’agit-il d’une faute de frappe ? Le « que » sybillin est en trop dans cette phrase.

Le véritable énoncé, du point de vue des artisans de la Réunification est bien celui-ci :

»La réunification de la Bretagne et de la Loire-Atlantique ne saurait être vue comme un règlement de compte historique ou un repli identitaire »

Cette fois-ci il n’y a pas de faute de frappe ou de mot superfétatoire.

Cette phrase est acceptable de manière transversale (gauche, centre, droite, divers). Elle ne contient aucune visée électoraliste.

La preuve : ceux qui soupçonneraient une arrière-pensée électorale sont clairement conviés à ce joindre - sérieusement - à la Réunification. Sans aucune exclusive.


Iffig Cochevelou
Jeudi 26 décembre 2024
@david guillerm
je ne sais pas combien il ya d'élus proches de votre mouvement au Senat et a l'Assemblée , mais si tous étaient présents et soutenaient l'amendement (vu le nombre de participants aux votes, lors des sessions) , je pense que cela ferait avancer le «schmilblic»
Cela pourrait-etre un argument électoral pour votre leader! a vous de jouer

Yann LeBleiz
Jeudi 26 décembre 2024
Monsieur Guillerm :

2 remarques :

1) Vous dites que votre leader F.Bayrou est favorable à la réunification. Et ben, qu'il le dise haut et fort (Comme la fait Eva Joly) et si possible en Bretagne.

2) Vous dites «A condition que les bretons le veuillent...». Mais les bretons le veulent!!! Ce sont les médias subventionnés par l'état qui refusent d'évoquer ce sujet, ainsi que les élus bretons qui doivent leur poste aux partis politiques français!

Alors, à quand Bayrou en Bretagne? S'il est vrai qu'il est un démocrate, il y a ici un tel déni de démocratie qu'il devrait s'impliquer un peu plus, ne trouvez-vous pas?

Quand vous lui poser la question, que répond-il?


Louis Le Bras
Jeudi 26 décembre 2024
François Bayrou ne s'est jamais prononcé favorablement à la réunification de la Bretagne, à moins de considérer sa disparition dans le gros Ouest comme une solution finale à la question.

Sinon rappelons que François Bayrou est un opposant au Département Pays Basque avec Bayonne pour chef-lieu.
M. Bayrou rappelle à l'infini ses origines béarnaises et gasconnes, nulle doute que le gros Béarn à beaucoup plus ses faveurs.
Il est évident que M. Bayrou ne sera jamais un promoteur de la réunification de la Bretagne.


David Guillerm
Jeudi 26 décembre 2024
@Louis Le Bras: Je pense que vous avez mal lu mon article. Justement, il faut que le débat avance, et la présidentielle est justement l'occasion de faire avancer le débat franchement. Concernant un référendum, je trouve cela très bien au contraire. Après il faudra également prendre en compte le risque d'une réponse négative qui stopperait toute volonté à long terme de réunification, c'est pourquoi si un référendum est décidé, il faudra absolument que chacun sache travailler avec tout le monde au-delà des clivages classiques pour faire œuvre de pédagogie sur le sujet. Il y a malheureusement beaucoup de monde qui sont contre cette réunification à cause d'un manque de vision d'ensemble.

@Naon-e-dad: c'est certainement en trop, effectivement. L'idée est bien de dire que les arguments doivent être autant portés sur le développement économique que sur la culture.

@Iffig Cochevelou: Sans réflechir à la moindre pensée électorale à court terme, je pense effectivement que nous devrons au sein de notre mouvement, interpeller nos élus pour ce vote.

@Yann LeBleiz:nous attendons ce moment comme vous. En 2007, il l'avait dit et en Bretagne. Le moment viendra lorsque la campagne aura démarré officiellement d'ici quelques semaines j'imagine. Bayrou est venu deux fois en Bretagne ces derniers mois (à Vannes et à Rennes-St-Malo).


Klet Ar C'haper
Jeudi 26 décembre 2024
France 3 Bretagne (ex-Ouest) reconnait que la Loire Atlantique fait partie de la Bretagne. les «Prizioù» seront diffusés 6 jours plus tard (le vendredi !) à 8 h 50 sur France 3 !

d’ar Gwener 27 a viz Genver 2012
da 6e30
Ar Maezioù Frank - Sal ar prezegennoù
10, bali ar Gevredidi 35000 Roazhon

DIFFUSIONS

Dimanche 29 janvier 2012 à 10h50
sur France 3 Bretagne

Vendredi 3 février 2012 à 08h50
sur l’antenne Loire-Atlantique de France 3
u sur france3breizh.fr

SKIGNAÑ

d’ar Sul 29 a viz Genver 2012 da 10e50
war dakad France 3 Breizh
u d’ar Gwener 3 a viz C’hwevrer 2012 da 8e50
war dakad Liger-Atlantel France 3 Broioù-al-Liger
war france3breizh.fr

Gant :

Jean-Yves Le Drian
Président du Conseil Régional de Bretagne
Prezidant Kuzul-rannvro Breizh
Lena Louarn
Vice-présidente du Conseil Régional
en charge des langues de Bretagne
Présidente de l’Office Public de la Langue Bretonne
Besprezidantez Kuzul-rannvro Breizh, karget eus
yezhoù Breizh
Prezidantez Ofis Publik ar Brezhoneg
Daniel Delaveau
Président de Rennes Métropole
Maire de Rennes
Prezidant Meurgêr Roazhon
Maer Roazhon


David Guillerm
Jeudi 26 décembre 2024
Concernant le Département Pays Basque, pour éviter les raccourcis manichéens, François Bayrou est contre mais cela ne signifie pas qu'il est contre la reconnaissance de la culture Basque : Voir le site

S'il est contre cette division c'est parce que le Modem défend la disparition des départements au profit des régions. Des régions fortes dans une Europe des Régions fortes, la position idéologique reste clair et transparente.


Alter Ego
Jeudi 26 décembre 2024
Parlons donc aussi un peu du «positionnement» de François Bayrou concernant les langues dites régionales.
«Rendre obligatoire [l'enseignement des langues régionales], ce n'est plus avoir la liberté de choisir.» François Bayrou.
Mais c'est vrai qu'il se positionne maintenant sur le créneau «achetez français», comme le PCF à l'époque de Marchais.

David Guillerm
Jeudi 26 décembre 2024
Louis ce n'est pas moi qui affirme ce soutien, c'est Bretagne Réunie sur l'ABP Voir le site

Yann LeBleiz
Jeudi 26 décembre 2024
@ David Guillerm

Merci pour votre réponse. J'espère qu'une personne qui évoque tellement son attachement à la démocratie et aux droits de l'homme, affirmera clairement et sans détour, le droit des bretons à être réunifié!

Et surtout à le présenter comme une réparation légitime, d'une erreur gravisime de la République, qui était en 1941 et en 1956 peu respectieuse des bretons!

Car comme vous le soulignez, il y a un risque d'une réponse négative, les bretons étant traumatisés et honteux d'eux-même comme peuvent l'être les habitants des anciennes colonies françaises.

Nous verrons alors, si F.Bayrou à le courage de ses idées!

Les anglais ont eu ce courage (Tony Blair) en acceptant au nom de la démocratie l'autonomie de l'Ecosse et du Pays de Galles, quitte à ce que cela aboutisse à une prise d'indépendance, les français comme F.Bayrou l'auront-ils???


Ronan Kerleo
Jeudi 26 décembre 2024
Dénoncer le caractère « électoraliste » d’un tel amendement, dans une tribune qui insiste vraiment lourdement sur la candidature à l’Election Présidentielle de François Bayrou, c’est assez grotesque… Critiquer le moment choisi pour faire passer cet amendement, c’est manifestement ne pas comprendre le fonctionnement du calendrier parlementaire...

Que François Bayrou soit favorable à la réunification, tant mieux, mais comme l’ont rappelé plusieurs intervenants, son engagement serait plus crédible s’il venait en Bretagne le défendre et le défendre clairement et résolument (et pas sur un coin de zinc, pour faire plaisir à quelques militants pro-réunification présents).

Ceux qui espèrent la réunification sont loin d’être naïfs, quant aux chances relativement limitées de voir cet amendement finalement adopté, après l’aller-retour au Sénat et le passage devant le Conseil Constitutionnel. Je pense qu’ils ne sont pas plus naïfs s’agissant de la capacité toute relative de François Bayrou de changer les choses s’il était élu Président de la République, quand bien même il le souhaiterait réellement.

Enfin, Louis l’a bien rappelé, le principal adversaire de la création d’un département basque s’appelle François Bayrou ! Etant donné la volonté démocratique largement exprimée par les habitants des communes basques du département des Pyrénées Atlantique, c’est une situation de déni démocratique tout à fait comparable et la posture de Bayrou, ressemble davantage à celle d’Auxiette ou d’Ayrault ici, qu’à celle de Le Fur ou de Rugy…

Bref, votre tribune « électoraliste » n’a vraiment pas grand intérêt dans ce débat.


100reproches
Jeudi 26 décembre 2024
ET Marine Le Pen s'est prononcé pour le rattachement de ma Bretagne à la France... Entre autres inepties

J-J PAGE
Jeudi 26 décembre 2024
Nous savons désormais que Fillon (UMP) et Ayrault (PS) sont les leaders du refus de la réunification... Donc nous ne voterons pas pour eux !

Si Bayrou s'engage sur ce terrain, il fera un score extraordinaire en Bretagne en 2012.
Il est nombre de Bretons qui envisagent aujourd'hui de voter nul à la présidentielle, sauf candidature «providentielle» qui porterait sérieusement nos revendications avec une réelle chance de peser entre 15% et 25%... Chiche !


Louis Le Bras
Jeudi 26 décembre 2024

Lisez les propos de Bruno Joncour, la réunification est clairement déjà qualifiée de crime ethnique, ça suinte de partout dans son propos.

Je trouve les réactions des sympathisants de la réunification de la Bretagne extremement mou par rapport à cela.
Cela ne vous heurte pas qu'un élu français, un énième politique français né dans les colonies-protectorats africains au passage, vous qualifie de néo-nazi en puissance ?? alors que le découpage actuel n'est issu du suffrage de personne...et pire que l'on nous refuse encore et toujours ce suffrage. *

Rappelons tout de même que ce découpage en préfectures régionales a été initié en 1941, et que la philosophie de ce découpage est un calque des préconisations du géographe nazi Walter Christaller !
Tout l'argumentaire (si on peut appeler cela comme ça) d'Ayrault est que l'espace vital de Nantes c'est Cholet et La Roche-sur-Yon...c'est du Walter Christaller !! Pour résumé le territoire est un fromage à découper autour des villes, et surtout ne demandons pas l'avis des gens...et si ils sont pas contents, on changera la composition de la population.

D'ailleurs les nazis n'ont-ils pas été les premiers à
dépecer les provinces historiques stables de l'Allemagne comme la trés stable et historique Bavière ??

C'est donc l'hopital qui se fout de la charité !! Les limites historiques de la Bretagne sont stables depuis 851, même les révolutionnaires de 1791 les ont quelque part respectées pour le découpage départemental...de qui se moque t-on ??

La stabilité historique permet justement d'éviter les palabres mercantilistes ou ethnicistes.

A t-on des leçons à recevoir d'élus sur les «replis ethniques» alors qu'ils ont par exemple reconnus l'indépendance du Kosovo parce que région majoritairement peuplée d'albanais ??

La division de la Bretagne est bel et bien une injustice historique, c'est bien pour cela qu'il y a une majorité de bretons pour souhaiter sa fin...


Caroline Le Douarin
Jeudi 26 décembre 2024
Monsieur Louis Le Bras, j'aimerais que vous nous apportiez la preuve de ce que vous dites des réactions de Bruno Joncour en début de votre commentaire. Je n'ai lu que ceci Voir le site sur Ouest France repris texto sur Le Télégramme et je ne vois rien. Merci.

Il n'empêche que si les Bretons avaient de vraies certitudes quant à la position du MoDem sur la réunification de la Bretagne, il se passerait sans doute des choses en 2012 venant de la Bretagne.

Que ce parti se cale d'abord en Bretagne pour ses représentants en Loire-Atlantique au lieu de garder une section pays de Loire justement. Ce sera un grand pas significatif qui ne me paraît pas impossible, sauf liens occultes (?)


Yannig Bichon
Jeudi 26 décembre 2024
M GUILLERM,

«Après il faudra également prendre en compte le risque d'une réponse négative qui stopperait toute volonté à long terme de réunification, c'est pourquoi si un référendum est décidé, il faudra absolument que chacun sache travailler avec tout le monde au-delà des clivages classiques pour faire œuvre de pédagogie sur le sujet.»
Partout où je passe lorsque ce sujet est traité, je pose cette question: y'a t-il eu un référendum lorsque la Loire-Atlantique a été arrachée de la Bretagne?
C'est la constitution française qui veut que ce soit comme ça?
C'est un décret qui a amputé la Bretagne, c'est un décret qui doit la réunifier!


Naon-e-dad
Jeudi 26 décembre 2024
En complément à la remarque de Louis Le Braz, l'ABP peut-elle indiquer à ses lecteurs sur quel site se trouvent les propos de Bruno Joncour? Car il y a, sur le net, des adresses dormantes, inutilisées ou abandonnées.

La réponse de David Guillerm est un peu courte. Il faut être clair: dans la Réunification, il n'y a pas de «règlement de compte» historique, encore moins de «repli identitaire». Ce vocabulaire sent le Front National à plein nez.

La Réunification, bien au contraire est porteuse d’une exigence et d’une nécessité. L'exigence est que l'on ne détruit pas un territoire existant, aussi remarquable que la péninsule bretonne. La nécessité est que dans le monde qui s'annonce, ce sont les territoires cohérents qui l'emporteront.

Pour finir, Walter Christaller, dont j'ignorais le nom - merci à Louis Le Braz de nous avertir sur ce point - apparait comme un idéologue de la pire espèce (voir l'article de Wikipedia, comme point d'entrée), capable de ruiner la géographie pour satisfaire quoi, on ne sait au juste (le nazisme est tellement sordide).

Cela montre un peu plus à quel point l'actuel découpage administratif PDL est voué à l'échec. On ne fait pas de politique en oubliant l'homme, ou pire encore contre l'homme. JM Ayrault devrait l'avoir compris.

Cette thématique, cruciale, devrait revenir sur le devant de la scène dans le futur. Car elle est à la source du mensonge dont il est question ici.

Ra skuilho ar sklaerder war ledenez Breizh! Que la clarté se déverse sur la Bretagne péninsulaire!


Pierre-Yves Pétillon
Jeudi 26 décembre 2024
EELV : d'après sa leader, c'est pour.
UMP : via Fillon c'est contre.
PSF : via Le Foll, c'est contre.
Modem : c'est pas encore très clair... Joncour a des propos pour le moins ambigüs, quant à Bayrou il doit se déclarer franchement pour ou contre. Bref mention peut mieux faire !

C'est bien cet amendement à défaut d'aboutir à la réunification a au moins le mérite de faire sortir les loups du bois. Encore un petit effort et nous saurons quoi voter dans quelques semines ! Quant aux futures législatives...


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