Le quotidien Presse Océan mène un sondage sur le nom à donner aux habitants de Loire-Atlantique.
Actuellement, c'est le nom «Ligériens», souvent associé aux Pays de la Loire, qui est en tête.
Pour voir le sondage et voter : (voir le site)
■Donc, impossible de fait!
C'est dire, jusqu'où la propagande va se nicher, même au point de ne pas connaître la carte de... France!
Mais peut-être que les Nantais sont originaires de la vallée du Rhone et sont arrivés à Nantes en bateaux plats en descendant le courant!
En république indivisible tout est possible, surtout le plus ridicule!
C'est cela la démocratie à la paysdeloirienne...comment créer un pseudo-débat entre la peste, le choléra et le vide. C'est comme choisir entre Pays de la Loire et Grand-Ouest.
Aucune proposition bretonne, ou "nantais qui est pourtant le qualificatif le plus évident et qui est pourtant neutre par rapport aux PdlL...
J'ai voté namnètes par défaut.
Naonediz e Breizh atav abaoe 1000 bloav pe muioc'h
Ils confirment ainsi eux-mèmes le caractère orienté voir trucqué de leur démarche.
A chacun d'en tirer les conséquences mais on ne peut que souligner le MEPRIS de ce jounal pour ses lecteurs.
A approfondir
Louis MOUTEL
Ce soir à 22 heures, 641 votants :
Namnètes : 29%
Ligériens : 18%
Loirocéanais : 16%
(Même si un nouveau vote n'est pas compté - sauf si vous rallumez le site - PO donne les %)
Il faudrait faire monter Loirocéanais pour éloigner le péril Ligériens. Les journalistes auraient ainsi plus de choix, 2 choix “pas trop pires”.
Le latin Liger désigne un fleuve, pas des êtres humains, pas un peuple. De plus, ce mot Liger n'est qu'une reprise d'un mot celtique (Liga) désignant ce même fleuve, comme bien souvent par chez nous.
Namnète: 29%
Loirocéanais: 18%
Ligériens: 17%
700 votes
@Caroline, voeu entendu
Le nom «Namnètes» passe les 30%, seul nom d'origine celtique, véritablement prestigieux, même quelque peu décalé chronologiquement.
La propagande étatique à visiblement du mal à passer!
Tout le monde a noté l'absence de proposition directement en relation avec l'identité bretonne des Nantais.
Nul part dans le monde, un journal refuse de faire référence à l'identité réelle d'une population.
C'est bien trop gros, et il est légitime d'évoquer directement une forme de racisme anti-breton, voir une volonté d'épurage éthnique (intellectuel et culturel du moins, car l'identité réelle de la population fait clairement l'objet d'un refus politique de 1er niveau).
Il y a des moments ou il ne faut pas avoir peur des mots face une réalité constatée!
J'espère que les associations bretonnes pour les droits de l'homme ont noté le fait!
Un super argument pour les défenseurs du Breton. La langue bretonne ne serait pas capable de telle horreur. Au panier tout çà! A la rigueur Namnètes - le seul terme à n'être pas ridicule -, mais qui focalise l'attention sur Nantes.
Ah, en complément, pour la propagande locale, je propose un qualificatif: la «propagande ligéro-vichyste» ! Cà au moins, c'est compréhensible!
ci-dessous, extrait du site Presse-Océan:
Quel nom pour les habitants de Loire-Atlantique, voici les 10 propositions retenues. A vous de voter :
Loire-Atlantiquais
Namnètes
Loréatlante
Loirocéanais
Estuariens
Loiriquains
Ligériens
Atlantiquais
Loiratlantais
Atlantais
L’estuaire de la Dordogne et de la Garonne ne s’appelle du nom, ni de l’une ni de l’autre, mais…la Gironde ! Département du nom de l’estuaire !
L’estuaire de la Seine n’est pas plus le sien que celui de la Risle qui dispose du même estuaire ! Bien entendu la Baie de Seine va jusqu’au Cotentin et le port de Paris c’est Le Havre
Pas d’estuaire pour le Rhône car non soumis aux marées, donc pas de remontées régulières « salées », c’est plutôt le Delta de Camargue. Sans doute plus tendance que…du Rhône.
Il est donc logique que tenant compte de tout cela, l’estuaire de la Loire peut-être baptisé comme entité séparée de la Loire, en dehors de toute référence « Loireuse ». Et par voie de conséquence, le département mal nommé depuis toujours, avec ses habitants ! Au lieu de L.A, La Côte de Gwenrann par exemple ou les Marches de Bretagne Nantes.
Pour continuer, une proposition un projet de rénovation :
Pour l’Ille et Vilaine ce pourrait être les Marches de Bretagne de Rennes, ou An Aod Sant Mikaël.
An Aod Penn ar Bed ! An Aod Mor Bihan ! An Aod Armor ! Evit Breizh ar c’hornog
L’on peut aussi choisir les noms des naufrages et accidents pétroliers, pour rebaptiser nos côtes Torrey Canyon, Amoco Cadiz, etc
La direction a voulu faire un buzz et a sans doute embauché un stagiaire pour faire tourner ce sondage bidon sur son site.
E karantez
_______
Presse-Océan a pris l'initiative de vouloir trouver un nom aux habitants de Loire-Atlantique...
3 questions se posent :
- Quelle est la légitimité de ce journal dont le nombre de lecteurs est en chute libre depuis des années à mener ce genre de consultation, sinon pour faire du «buzz» ?
- Sur quelles bases transparentes a-t-on sélectionné les noms proposés au choix des internautes ? A-t-on fait appel à des universitaires (historiens, linguistes, géographes...) ?
- Enfin, nos élus du Conseil Général approuvent-ils cette initiative ?
Donner un nom est un exercice délicat. Il touche à l'intime et il est fait pour être porté toute une vie.
Le nom qui serait choisi par une minorité non représentative d'habitants de Loire-Atlantique et que le journal choisirait d'utiliser quotidiennement, pourrait s'avérer difficile à porter pour nombre d'entre nous, voire préjudiciable à la communication de nombreuses entreprises ou institutions.
Notre département subit déjà le très lourd handicap d'appartenir à la région administrative des Pays de la Loire. Ce fait brouille son identité géographique et historique au point de le faire disparaître de très nombreux réseaux d'information au sein desquels les acteurs économiques auraient intérêt à figurer.
A titre personnel, je n'autorise pas la rédaction de ce journal à me choisir un nom.
Cette initiative est nulle et non avenue car il n'est pas certain que les habitants du département souhaitent qu'on leur trouve un nom. Leur a-t-on demandé leur avis ?
Je propose donc un autre sondage qui permettra à Presse-Océan de garder la tête haute et de faire du buzzzzzzzzzzzzzz... Comment va-t-on nommer ce nouvel aéroport inutile dont personne ne veut, et qui va nous coûter très cher ?
Aéroport «Notre-Dame-des-Landes», ce n'est pas très républicain...
Wiki : Il ne semble pas y avoir de nom particulier pour désigner les habitants des Pyrénées-Atlantiques. La partie occidentale est principalement habitée par les Basques et la partie orientale par les Béarnais,
Mais le “stagiaire” ne nous a même pas proposé le nom de Mariligériens qui est déjà sur Wiki page Voir le site épartements_français pour les habitants de la Loire-Atlantique !
La « Côte des Namnètes » pour remplacer Loire-Atlantique je trouve ça pas mal du tout ; Les habitants seraient « Les Costenamnédiz »…Le concours est ouvert…
L’Ille et Vilaine tire son nom principalement de la Vilaine. Le mot Vilaine viendrait de « Milin » mot breton féminin signifiant « moulin » et qui mute après l’article « ar/le » donnant « ar m/Vilin ». Ce qui laisse entendre que cette rivière de Haute Bretagne était appelée par des Bretons brittophones, Ster ar Vilin (La rivière du Moulin) à la future évolution en (Vilaine).
L’on pourrait donc appeler les habitants de ce département « breton » les SteroMilinérien, ou les Milinérien, mais sans doute la langue bretonne n’est pas digne de désigner des Bretons ? Ou alors les Minotiers , les Meuniers
«Bretons de la Loire» me semble être un bon clin d'oeil historique, sinon les surnoms traditionels pour les gens du 44 : en breton :Gwerigan(ed) (plutot pour les Guérandais soit), ou en gallo: Mitaw ou encore Marwaw, même si ils ne s'appliquent pas à tout le département.
Namnète est le moins pire, même si il ne s'applique pas au gens du Sud Loire, et que leurs autres frontières nous sont obscures.
- Bretons de la Loire
- Armor-ligériens
- Val-Nantais
- Britto-ligériens
- Liger-bretons
- Sud-armoricains
- Aber-ligériens
Mais bon, plutot que de se fatiguer à inventer des noms et des nationalités à des entités administratives décidées ailleurs, le mieux serait de réunifier la Bretagne, créer une collectivité forte avec une organisation interne adaptée.
Pour ma part, je trouve étrange de donner un nom à consonance bretonne à des territoires de Haute Bretagne qui n'ont jamais parlé breton, où qui ne l'on parlé que jusqu'au Xème siècle. La toponymie de Haute-Bretagne est latine, rarement bretonne (même s'il y a quelques contre-exemples).
Pour le reste du département, comme ailleurs dans le domaine d'Oïl (et ailleurs), la toponymie est loin d'être seulement latine, nombres de communes ou noms de lieux sont d'origine gauloise.
La Loire Atlantique est multiculturelle et l'a toujours été, il est tout aussi stupide de nier sa part celtique que sa part romane !
Fonçons dit Yann
Mais Ligériens s'accroche en deuxième place exaequo...
Pas bon ça !
Décrochons-le mieux que ça !
Quelques votes encore pour Loirocéanais mar plij !
Hélas, ce n'est pas l'envolée de Nolwenn Leroy pour la Bretonne de l'année sur le Télégramme, en nombre, mais bon.
De toutes façons ça ne servira à rien de concret, sauf à renseigner PO sur ce que les Bretons lecteurs d'ABP pensent vraiment.
Merci pour ces échanges de toponymie bien intéressants et pour des remises à l'heure... nécessaires.
Je suis l'auteur de cette proposition: < brittoligérien> , ce qui signifie bretons de la loire.( associant respect de l'histoire et la géographie de notre département) Surpris que cette proposition n'est pas été retenue au profit de certaines, très fantaisites, je me pose qlq questions: Presse Océan ne joue pas le jeu, ou, traduction d'un réel sentiment de rejet du mot ligérien ?
Je vous rappele que la loire ne traverse toujours pas le 53, 85, et le 72 ! ( projet en cours ?) ;
Donc pas de risque à se revendiquer bretons de la loire ( namnetes et pictons compris).
Notre juste revendication d'une bretagne réunie, ne doit pas etre considérée comme un combat d'arrière- garde , mais par une volonté de s'adapter un un monde nouveau .
Philippe,élu local 44 ,et breton de la loire .
@Naunnt, vous pourriez alors, au moins, vous poser la question : Comment se fait-il qu’avec une toponymie bretonne ou d’origine bretonne si importante en Haute Bretagne (I &V et L A), l’on n’y a pas du tout parlé breton ? ( ;0))
À condition, au départ bien sûr, de bien vouloir reconnaître qu’il y a une toponymie de source bretonne, ce qui ne semble pas facilement concevable, acceptable, même pour des « Bretons » de haute Bretagne
Par ailleurs je suis toujours surpris, dans à peu près tous les domaines, que la proposition latine devienne la référence irréfutable, indiscutable, devant laquelle l’on se prosterne …Et pourtant parfois, elles me semblent, ces tentatives de faire accepter la « version latine, un peu /beaucoup tirées par les cheveux _ ce qui est le privilège de Béotien, sans doute_». Démonstrations parfois peu convaincantes qui quelquefois se terminent par la pirouette généraliste : « …ces termes sont issus de la même racine indo-européenne… ».
Le latin c’est formidable, c’est de moins en moins vérifiable par an aotrou Toutlemonde…Ah la beauté des messes intégristes ! Faut faire confiance en Jacobinie !
En toute objectivité, honnêteté et amour de la vérité, par la déduction logique qui peut être cultivée dans certaine situation, l’on pourrait se poser des tas de questions. Ne jamais trouver la/les bonnes réponses, mais au moins s’étonner de rapprochements, s’étonner de coïncidences, creuser et se poser des questions, sans avoir l’obsession de vouloir greffer une mandibule de singe sur un crâne d’australopithèque, et le présenter comme preuve scientifique du chaînon manquant…Je pense que les « savants », eux n’auraient jamais retrouvé les ruines de la ville de « TROIE »…
Logique ? Par exemple, il y a eu une discussion ici, sur une implantation éventuelle dans le Nord-Pas de Calais, liée aux coïncidences toponymiques observées. Disposant de temps, d’un peu de curiosité, j’ai fait un vagabondage cartographique sur le Nord-PdeC. Je tombe sur deux patelins Lesquin et à proximité Lesennès. Je me dis « Tiens encore des villages qu’un « celtomane » quelconque, voudrait et pourrait voir, bretons. Jouons donc au celtomane obtus ! Me dis-je.
Lesennès : Lez Enez ! Me piquant donc au jeu je me dis une fois de plus : « Voyons voir si par hazard dans les informations à glaner sur cette région il n’y aurait une question « d’île » !
Je décale ma carte, et je tombe sur la ville de LILLE… la bien nommée.
Je recherche l’historique de LILLE et j’apprends qu’à son origine son ancêtre fut contruite en plein marécage …sur une « île »…Je constate également que Lésennès se trouve dans la communauté de LILLE, à la périphérie!
Je reviens donc à Lez Enez : Lez en breton signifie le « bord » dans le sens de « côté », la hanche. Lez Enez , se dirait le Bord de l’Île, ou le Côté de l’Île ! Mais je ne dis que c’est ce qu’il en est de Lésennès… Mais au moins j’aime le jeu des questions et je me désole souvent de pas avoir de réponses satisfaisantes, mais le plus souvent partiales et partielles.
D’autant plus que le latin ne désarme pas non plus du « côté de Lille
Enfin ! « Le chercheur d’or remue beaucoup de sable et de gravier, mais trouve très peu d’or ! »
»
C'est une claque pour la propagande étatique!
Et cela d'autant plus que «Namnètes» (nom du peuple celte armoricain de cette région) ne fait plus parti de la réalité bretonne actuelle, pas plus qu' «Ossimes» pour les finistérien, «Vénêtes» pour les morbihanais, «Coriosolites» pour les Cost-armoricains, et «Redonnes» pour les Rennais!
@ Philippe Renaud,
«Brittoligérien» aurait été un nom plein de sens, dans un cadre départemental (Le principe à l'origine des noms de département étant de prendre celui d'un cours d'eau)
Mais, une référence à l'identité bretonne, est proscrit dans le contexte politique imposé aux Nantais.
Le but premier de la création des PDL, c'est quand même d'affaiblir politiquement et économiquement, la Bretagne et du fait l'Ouest de la France (notamment la Mayenne et la Vendée)!
C'est d'ailleurs, le souvenir de ce dynamisme économique qui redonne aujourd'hui un souffle à la réunication.
Une réunification qui profitera à la Bretagne, mais aussi ses voisins directs!
Une large partie de la toponymie (sites naturels et sites urbains) européenne, et pas seulement bretonne, et pas seulement française, reflète la présence et l’influence de la civilisation celtique.
C’est ce qu’a montré François Falc’hun, qui a révolutionné la toponymie en France en s’appuyant sur la langue bretonne qu’il pratiquait. Pourtant dans la réédition (revue et considérablement augmentée) de son livre-phare « Les noms de lieux celtiques (première série : vallées et plaines », ISBN 2-05-100447-1 , Slatkine 1982), que je viens de consulter, il n’est pas fait mention - très curieusement - du nom de la Villaine, qui aurait pourtant dû attirer son attention.
Une chose est sûre : ce nom ne peut pas venir du breton «milin» avec sa mutation «ar vilin», pittoresque et romantique (ça sent un peu l’enthousiasme celtique façon 19° siècle) certes, mais inconciliable avec un regard ancré dans le temps.
Un nom de supposée déesse alors ? Pratique, mais guère plus convainquant. Cela ressemble à un cache-misère pour masquer l’ignorance.
Une hypothèse plus intéressante, glanée dans un livre en vente en librairie il y a quelques années (malheureusement je n’en ai pas gardé la référence. Un lecteur saura-t-il corriger cette lacune ?), penchait pour une origine vieille-bretonne ou celtique faisant référence à la présence de minerai d’étain (dans certains endroits du lit du fleuve). Séduisant et cohérent. Mais est-ce une piste suffisamment sûre pour autant ?
L' «âge d'or» est une période allant du XVI au milieux du XIIème siècle (vous vous trompez d'1 siècle).
Origine : la fin des attaques françaises contre la Bretagne!
Ben oui, quand on arrête de détruire un pays, il va mieux!
Tout s'est arrêté avec Louis XIV, roi totalitaire qui a déclaré la guerre à toute l'Europe, ruinant l'économie bretonne très lièe aux échanges européens.
Mais dans les fait, la Bretagne était déjà une puissance européenne à l'économie fleurissante dès le XIVème siècle, plus vrai encore au XVème...
On n'attaque pas un pays parce qu'il est pauvre, on attaque un pays parce qu'il est riche, mais petit militairement...!
Au 18ème siècle, avec Louis XVI, nouveau regain d'activité en Bretagne avec le développement de la marine et une vision française bien moins brittophobe. Les bretons rêvent même d'une monarchie constitutionnelle en France, modèle historique de la monarchie bretonne!
Mais les dérives totalitaires de la Révolution stoppent net ce nouvel élan.
La suite, on la connait : suppression des intitutions bretonnes (l'état breton), guerres chouannes, guerre de 1870, lutte contre la langue, 1ère GM, interdiction définitive de la langue, 2GM, séparation de la Bretagne, ploucquisation de l'identité,....
Et oui, on arrive en 1970, redécollage...!
Car les années 60 = pression paysannes et risque du développement des actions militaires. L''état réinvestit donc un minimum et fiche un peu la paix aux bretons!
Sauf que si nous comparons la Bretagne avec un pays très similaire, le Danemark (PIB/hab supérieur à la France), on comprend tout de suite que le compte n'y est pas!
Le Danemark est pourtant un petit pays enclavé, pas de TGV! Et malgré cela, il est riche, solidaire, ouvert sur l'Europe!
Alors oui, on se rappelle (période de guerres avec la France et percecutions mises à part) que la Bretagne fut également riche, les Bretons aisés, solidaires, ouvert sur l'Europe...!
Alors, oui, on se rappelle que la séparation de la Bretagne (1941 et 1956), ce n'était PAS pour favoriser le développement économique des Bretons! Mais alors PAS du TOUT!
Car pour la France, pas question d'un Danemark bis et breton à l'Ouest, pas question de voir la Bretagne renaître!
Sauf que les bretons ont peut-être un avis différent...
Surtout en temps de crise économique, ou la France castratrice apparaît nue dans sa défaillance structurelle!
Les bretons faisaient mieux, ils peuvent à nouveau faire mieux!
Namnètes, viendrait de la racine *Nmto-, *nmtu-, très bien attestée en gaulois (c'est un «classique») : Nanto qui signifit à la fois la vallée et le fleuve (ce qui est souvent le cas) et a aussi donné Nançon en Ile et Vilaine, Landreger : «nant Trecor» en vx breton ainsi que, sans doute, Dinan «Diuo-nantum» le val sacré...
Les namnètes seraient donc «ceux du fleuve».
Le mot est resté en breton, sous plusieurs formes : (n)ant: sillon, creux.
Il est connut dans les autres langues celtiques : nant en gallois, nans en cornique. Et est resté vivant dans une langue romane: en arpitan, je peux chercher pour le gallo,mais ça prendra du temps.
En Loire Atlantique, la prononciation gallaise locale de la ville est souvent «Neñwt» et donc «neñwtwé»/ «neñwtwéz» et dans le dialecte breton de Loire Atlantique (Batz), «Neñnèit»
Naon-e-dad : Pour la Vilaine, (finalement qui arrose aussi une bonne partie du département), ce n'est pas que je veuille défendre cette théorie coute que coute, mais l'explication par une divinité est loin d'être bête, (même si je voudrais bien en savoir plus sur cette histoire d'étain, quelles sont vos sources ?) :
La forme gauloise «uic-o/-on» est très bien attestée, et a donnée de nombreux noms de lieux et de peuples (Les lemouices par exemple) et plus de 40 noms d'Hommes retrouvés. Elle signifie «combatifs»/«turbulent»/«violent». De plus c'est aussi un argument de poids : on a retrouvé une dédicace à Rennes (dans un ancien rempart) pour un «MARS VICINNUS», forme à la fois très proche des formes anciennes des noms de notre fleuve accolé à Mars.
La racine Uic-, est restée vivante en irlandais «fich» et en vieux breton : «Uuicant»: combatant.
Quand au Dieu/déesse en question, je ne suis pas mythologue et la réponse doit être malaisée, cependant l'épithète «victorieux» est souvent associé aux personnages Lugiens ( cf la thèse «Le dieu celtique Lugus»)
pointbarre.circulez. ya rien à voir !