SNIT : les élus de la droite et du centre défendent les projets bretons au CESE

Communiqué de presse publié le 12/12/11 15:08 dans Politique par Bernadette Malgorn pour Bernadette Malgorn

« C'est une nouvelle étape décisive pour le Schéma national des infrastructures de transport transmis par le gouvernement au Conseil Économique Social et Environnemental pour examen », estime Bernadette Malgorn, présidente du groupe des élus de la droite et du centre au Conseil régional.

« En effet, dans ce dossier, grâce à notre mobilisation, et avec l'appui du Président de la République et du Premier ministre, au-delà du prolongement de la LGV Le Mans-Rennes, le CESE examinera la version du SNIT intégrant, l'objectif de mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris, l'achèvement de la mise à deux fois deux voies de la RN 164 et la réalisation des dessertes ferroviaires vers l'aéroport de Notre Dame des Landes », insiste la conseillère régionale qui, au nom du groupe des élus de la droite et du centre, vient d'écrire à Jean-Paul Delevoye, président du CESE pour soutenir les projets bretons.

« La concrétisation de nos projets dépend désormais autant de la volonté des acteurs locaux que des décisions nationales. De notre capacité à anticiper en préparant le terrain par les procédures, les acquisitions foncières, le règlement des conditions environnementales liées à ces infrastructures… Si nous perdons du temps en mettant ces projets majeurs pour l'avenir de la Bretagne au centre des marchandages électoraux comme le font les Écologistes avec le PS, alors nous perdrons la partie », craint l'élue finistérienne.

« La position de notre groupe est claire, sans ambiguïté et ne varie pas au gré des échéances électorales. Au nom du rééquilibrage entre l'ouest et l'est breton et du développement économique de la région, nous défendons la création de sections nouvelles pour mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris, l'achèvement de la mise à deux fois voies de la RN 164 et la réalisation de Notre Dame des Landes, plateforme aéroportuaire internationale qui, avec ses dessertes ferroviaires auxquelles la Région doit participer, contribuera à l'attractivité de tout le grand ouest », conclut Bernadette Malgorn.


Vos commentaires :
Ar Vran
Vendredi 15 novembre 2024
toujours la dépendance vers la France.
C'est simple quand il est question d'investissement dans des infrastructures en Bretagne pour nos hommes politiques bretons, cela ne peut se faire que par rapport à Paris.... Tout autre idée de désenclavement de la Bretagne et de son internationalisation sans passer par Paris n'est par définition pas bonne à prendre...
«Poent eo da zihun breman, va Breizh, ho pugale a zo bet foll !»

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
100% ha du ganeoc'h ar vran
La Bretagne doit se tourner vers le large dans le cadre de l'arc atlantique, c'est elle qui a vocation à devenir le pôle d'attraction de cet espace et elle n'aura nul besoin de se rapprocher à tout prix de la Babylone des temps modernes

Michel Prigent
Vendredi 15 novembre 2024
Nacht Paris ! Nacht Paris !
Pour «nos» élus, point de salut hors Paris.
Et Pourtant, chaque année, 90 000 navires marchands passent «sous le nez» de la Bretagne sans aucune retombée économique hormis les marées noires.
Quel gachis !

Jacques du Trégor
Vendredi 15 novembre 2024
comment oser jouer la surprise quant au SNIT toujours pas conclu depuis 2010 !..............

La modernisation ferroviaire Rennes Brest/Rennes Quimper est inscrite au contrat de Plan Etat Région depuis 2000 (suppression des PN, relevé de vitesse, matériel roulant adapté etc. ) [pourquoi cela serait pertinent après Rennes et pas avant Rennes ?)
Par quel miracle politicien la section LGV Connerré Rennes serait prioritaire alors que le 1er Psdt du comité de pilotage Jacques Guellec frère d'Ambroise Guellec à l'époque Vice Psdt de la Région Bretagne dénoncait ce projet comme une erreur décisionnelle vue sa non pertinence.

Avec simplement la moitié d'un projet estimé à 3,4 Md € porté à 4,6 Md (du fait des loyers immobiliers garantis à Eiffage pendant 20 ans selon l'engagement AFITF) il y aurait la possibilité de moderniser l'ensemble des dessertes intérieures au Grand Ouest sur le réseau existant (les lois Grenelles imposent une alternative à tout projet d'infrastructures nouvelles)
Les Bretons vont-ils payer 3 fois : - Rennes Brest/Rennes Quimper - Connerré Rennes - Rennes Nantes (avec NDdLandes) et voire l'électrification Brest Quimper.............

Soyons pragmatiques pour les générations futures


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