Plus de 40 ans après la mort de Jack Kerouac, la maison d'édition Penguin Classics vient de publier le tout premier roman de l'icône du mouvement de la “beat generation” : «The sea is my brother».
Kerouac, descendant d'un Breton émigré au Canada au XVIIe siècle, devenu par la suite américain, est mort en 1969. Il se serait lancé dans la rédaction de ce premier roman en 1942, à tout juste 20 ans, en mer – comme le titre “La mer est mon frère” le suggère – alors qu'il parcourait le monde comme matelot dans la marine marchande.
Jack Kerouac s'est fait connaître grâce à «Sur la route», oeuvre culte qui narre son odyssée à travers les États-Unis à la fin des années 1940 et où, le premier, il critique sévèrement la société de consommation américaine. Paradoxalement, Kerouac avait lui-même un problème de consommation d'alcool et en est mort en 1969.
Cet ouvrage inédit montre un nouvel aspect de sa vie. On sait qu'il avait été journaliste sportif au début de sa carrière mais le nouveau roman montre qu'il avait acquis aussi une culture littéraire importante et suivait ce qui se passait au théâtre et en littérature avant de se lancer dans l'écriture lui-même.
Les oeuvres posthumes de Kerouac semblent se multiplier. Le journal The Independent parle de «one of the most posthumously prolific authors ever» (un des auteurs les plus prolifiques à titre posthume qu'il y ait jamais eu).
En 1999 ce furent des recueils de poèmes inédits comme «Poemes all sizes» et «San Francisco Blues». Un autre : «Atop an Underwood», a été publié en 1999.
En 2002 est publié un roman inédit : «Orpheus Emerged» et en 2005 une pièce inédite aussi : «The Beat Generation».
En 2007, la version originale de «On the Road».
En 2008 «Wake Up», une biographie de Bouddha. En 2008 aussi on a découvert au Canada un roman inédit, «Sur le chemin», écrit en [[Joual]] (voir notre article) une découverte qui suivait celle d'un autre roman en français «La nuit est ma femme».
La nuit est ma femme, la mer est mon frère : un Jack Kerouac animiste ?
■