Blois : une ville très bretonne en terre de France

Enquete publié le 2/12/11 17:25 dans Histoire de Bretagne par Louis-Benoît Greffe pour ABP
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Blois est le chef-lieu du Loir-et-Cher, à mi-chemin d'Orléans et de Tours. Mais qui sait que cette ville est peut-être la plus bretonne du pays de France ? Qu'elle abrite des monuments construits par la dernière reine de Bretagne ? Ces monuments conservés sont communs aux peuples breton et français et magnifient l'art breton, à l'époque où la Bretagne entrait dans l'orbite du royaume de France.

Un loup et des Bretons conquérants

Blois tient son nom de la Bretagne. Ou plutôt de Bretons conquérants, qui s'enfonçaient au Ve siècle toujours plus loin à l'est dans ce qui n'était pas encore la France. Depuis Nantes, ils remontaient la Loire et au-delà de Tours, ils ne trouvèrent que forêts sauvages et impénétrables là où deux siècles auparavant il y avait des colonies gallo-romaines prospères. Les barbares germaniques étaient passés par là. Blois tire son nom de bleiz, le loup en breton.

A en croire Léon Fleuriot qui reprend un manuscrit de Pontlevoy du XIIe, lui-même fondé sur des sources antérieures en 410, le chef breton Luomadus expulse de Blois le chef germain Odo, qui avait repris la titulature romaine de consul, et crée une principauté bretonne autour de Blois et des colonies bretonnes le long de la Loire qui se maintient jusqu'à la conquête par Clovis, en 491 ou 497 (Annie Cospérec, « Blois, la forme d'une ville »). D'après SOYER, les Bretons se seraient installés dans la vallée de Loire après avoir été refoulés par les Wisigoths dans les environs de Châteauroux.

La première forme attestée remonte au VIe siècle et est indirecte. Elle fait référence aux « habitants de Blois » sous le terme « blesenses ». Au VIIe siècle, Blois est désigné par « blesis » ou « blezis ». Cette désignation évolue vers « bleis », « blais » puis « Blois » tandis que les siècles s'écoulent sous les ponts de la Loire.

Blois, résidence royale, est l'exil de la dernière reine de Bretagne

Avec Louis XII, natif de Blois, et son successeur François Ier, Blois devient la plus importante des résidences royales et connaît un grand développement à la fin du XVe et dans la première moitié du XVIe siècle. La ville grandit, les hôtels des grands du Royaume et les églises sont reconstruits dans l'éclosion de la Renaissance en France, qui gagne les campagnes du Val de Loire. La splendeur de cette floraison architecturale n'est en rien étrangère à la présence de la duchesse Anne, car c'est elle qui ramène la beauté de la Bretagne sur les murs et dans les églises de Blois.

Le prédécesseur de Louis XII au trône de France est Charles VIII, fils unique de Louis XI. Ce dernier voyait en Louis XII un successeur non désiré, notamment parce que son accession au trône signifiait le retour de la branche d'Orléans au trône. Alors Louis XI lui a donné en mariage sa fille contrefaite et probablement stérile, Jeanne de France, qui est la première femme de Louis XII. Quand celui-ci devient roi en 1499, il s'empresse de faire annuler ce mariage par le pape Alexandre VI, pour non-consommation, tout en érigeant le Valentinois en duché et en l'octroyant à César Borgia, fils naturel du pape, pour mettre de l'huile dans les rouages. Jeanne se retire au couvent à Bourges et fonde par la suite l'ordre des religieuses de l'Annonciade. Elle est canonisée en 1950.

Louis XII libéré épouse la veuve de Charles VIII, Anne de Bretagne (voir le site) en 1499. Elle vient s'installer à Blois où elle se consacre aux œuvres pieuses, notamment à la reconstruction des églises . Elle se prend d'affection pour l'église des mariniers de Loire, en Vienne, de l'autre côté du fleuve face à la ville; le quartier abritait aussi des pêcheurs, des maraîchers, des jardiniers. En ce temps, les « voituriers d'eau », comme on appelait les mariniers, n'étaient pas les plus riches des Blésois, loin de là, quoiqu'ils bénéficient de l'accroissement de l'activité de la ville et de leur faubourg. Plus loin, les campagnes se couvrent de chantiers d'églises en reconstruction, et leurs produits permettent de nourrir les élites nobiliaires et la ville de Blois : la crème de Saint-Gervais, aujourd'hui disparue, devient ainsi connue dans le royaume entier.

A l'initiative d'Anne de Bretagne, l'église Saint-Saturnin de Vienne (voir le site) fut l'objet d'un projet architectural somptueux, mais seuls les trois portails de la façade occidentale, ainsi qu'une partie du bas-côté sud furent exécutés, le chantier étant sans doute interrompu à la mort de la reine en 1514. Le portail sud de l'église porte la marque de la reine de Bretagne : son doux profil a été sculpté au XVIIe sur le vantail, et sur l'arche brisée, deux petits dragons, symboles de la Bretagne, semblent protéger l'église de l'ennemi . Quant au portail central surmonté d'une baie qui a perdu son remplage, même s'il n'a plus ou n'a jamais reçu les statues qui devaient le décorer, il ne cesse de rappeler irrésistiblement , par ses dais finement ouvrés, les portails de la cathédrale de Nantes, capitale de la Bretagne.

Au Château de Blois, Anne de Bretagne fait reconstruire la chapelle Saint Calais, ainsi nommée car elle abrita durant les invasions normandes les reliques de ce saint percheron. Louis XII inaugure la chapelle reconstruite en 1508, qui a depuis perdu sa nef abattue au XVIIe.Cette chapelle était, nous dit Bernier dans son Histoire de Blois, pleine "d'ornements très riches et très précieux, que les Comtes de Blois et la reine Anne y avaient donné, avec quelques ouvrages des très habiles peintres de ce temps-là".

Le carrelage où voisinent écus fleurdelisé et petits carreaux blancs décorés d'hermines a été rétabli au XIXe par Jules de La Morandière, d'après des modèles de Baudot qui lui-même s'était inspiré des enluminures de l'époque d'Anne de Bretagne. La restauration menée par Duban et de Baudot au XIXe siècle orne aussi sa façade d'un tympan décoré des monogrammes de Louis XII (un L) et d'Anne de Bretagne (A) tous deux couronnés et qui mêle les symboles de Louis XII (l'écu aux fleurs de lys, les coquilles) et de la reine Anne (les hermines et la cordelière), groupés sous une couronne commune que surmonte un ange : l'union des royaumes de France et de Bretagne, bénie du Seigneur.

Les bombardements de 1940 et 1944 soufflent les vitraux du XIXe de la chapelle. Qu'à cela ne tienne, Max Ingrand pourvoit en 1957 ce monument historique commun aux pays de France et de Bretagne de nouveaux vitraux qui retracent les vies de plusieurs grandes figures de l'histoire du château de Blois. Sur la vitre consacrée à Louis XII apparaissent les hermines de Bretagne, au centre du vitrail.

La fille d'Anne de Bretagne, Claude de France, contribue entre 1515 et 1524 à la reconstruction de l'abside de l'église Saint-Solenne que Louis XIV fera par la suite restaurer et devenir cathédrale. Au sud du choeur, l'un des chapiteaux est orné de l'hermine, de la cordelière et des mouchetures d'hermines.

Anne de Bretagne s'approprie aussi les jardins du château récemment agrandis, et tout au bout, des artisans bretons construisent pour elle un curieux édifice, connu sous le nom de Pavillon d'Anne de Bretagne ou d'« étuves de la Reine », et qui, appuyé à l'Orangerie du château, a traversé les âges et les guerres. Nous consacrerons bientôt un article à cet étrange monument de l'art breton, sorte de fabrique et chapelle tout à la fois, si breton et si français ensemble. La chapelle, rectangulaire, est dédiée à saint Yves, un des seuls saints bretons que l'ensemble de la chrétienté vénère aussi. Là aussi, des dragons, assez proches des gargouilles françaises et dédiés au même usage, semblent protéger l'œuvre de la Duchesse contre le temps et les hommes de France.

La Bretagne gagne les façades en hommage à la Reine

Au même moment, Blois, quasi-capitale de France, attire les Grands et les nobles, mais aussi les riches qui prêtent de l'argent au roi de France, notamment pour les très coûteuses guerres en Italie, qui continuent jusqu'en 1513 sous Louis XII et sont poursuivies avec un succès changeant par son fils. Des familles nobles bretonnes viennent ainsi et restent fixées sur la Loire, comme les Pontbriand (voir le site)

Mais ce début du XVIe, s'il est le siècle de la guerre, est aussi celui de l'architecture. La courbe et la ligne droite redécouvertes par la Renaissance révolutionnent l'architecture et lui donnent de nouveaux horizons. Les grands de France s'établissent à Blois, soit dans la ville, soit devant le château, et reconstruisent leurs hôtels plus amplement, malgré le manque de place sur les coteaux. La ville craque, enclose dans le carcan de ses murs. Et sur les façades magnifiques des nouvelles constructions, les bénéficiaires rendent hommage au Roi et à la Reine, en faisant sculpter leurs armoiries, monogrammes et symboles.

Ainsi Florimond (Ier) Robertet, conseiller diplomatique et trésorier de Charles VIII puis de Louis XII, entreprend la construction de l'Hôtel d'Alluye entre 1500 et 1508. Sur la façade de cet hôtel, manifeste de l'architecture moderne – italienne – d'alors, on peut voir une frise bien particulière au-dessus du grand porche de la rue Saint Honoré qui dévale le coteau depuis l'église Saint Solenne (depuis devenue Cathédrale Saint Louis). La restauration confiée à partir de 1865 par la Société des assurances mutuelles du Loir-et-Cher qui avait acheté l'hôtel, à l'architecte Jules Lafargue, s'est attachée à bien restituer cette frise buchée par les furieux de la Révolution. De gauche à droite, l'initiale de Louis (L), son écu fleurdelisé, le porc-épic qu'il a choisi pour emblème, l'écu aux hermines de la reine Anne entouré d'une cordelière et enfin son initiale (A), le tout très finement sculpté, s'offrent aux regards du passant. Et sur la lucarne centrale, au faîte de l'édifice, l'écu commun des royaumes de France et de Bretagne, mi fleur de lys, mi hermine, est entouré des initiales du couple royal.

On trouve aussi un L et un A sculptés de chaque côté de la porte donnant sur la cour de l'Hôtel sis au n°5 rue du Puits Châtel, et deux dragons sur une tête grotesque sculptés, entre autres figures, dans l'escalier. L'Hôtel Hurault de Vibraye sis rue Haute a été détruit en 1864 pour le percement de la rue Denis Papin, mais une de ses lucarnes dont les moulures gothiques étaient décorées d'une série de L et de A couronnés, enlacés dans une délicate cordelière a été récupérée et placée dans le musée lapidaire du château.

Le même semis de fleur de lys et d'hermines se trouve aussi sur les colonnes qui décorent la cour intérieure du château de Blois, et la restauration du XIXe en a rajouté sur les vitres du bâtiment qui fait face à la ville. Quant aux gouttières, elles surprennent avec leurs bouches qui rappellent celles des dragons.

Enfin, face au château, en haut de la rampe des Fossés du Château, le seul noble hôtel qui a survécu aux délires des urbanistes, aux architectes du XIXe siècle et aux injures du temps est l'Hôtel de Bretagne , propriété privée et malheureusement dénué ne serait-ce que d'une seule hermine. Peut-être parce que son appellation « Hôtel de Bretagne » proviendrait d'une confusion avec une maison du même nom située un peu plus à l'ouest, entre le cimetière de l'ancienne église Saint-Nicolas et l'actuelle gare, maison qui fut habitée entre 1511 et 1517 par Jean-François de Cardonne, général des finances de Bretagne. D'ailleurs, restaurée depuis la date de l'Inventaire par les Monuments Historiques (voir le site) elle a été rebaptisée « la capitainerie », comme si le passé breton de Blois lui faisait honte. A ses pieds s'étend l'une des plus belles vues de Blois (avec celles que l'on découvre du haut des clochers de la Cathédrale et de la basilique de la Trinité).

D'autres hôtels de Blois ont disparu durant les bombardements de 1940 qui ont aussi annihilé le beau logis de l'abbaye de Bourgmoyen. Quelques-unes de leurs dépouilles opimes, blocs de façade ornés de semis d'hermines, de monogrammes dentelés, reposent dans l'aître saint Saturnin, cloître-cimetière situé face à l'église reconstruite par Anne de Bretagne.

Une histoire par trop bretonne

Une ville bretonne au milieu de la France, voilà ce qui ne pouvait plaire aux jacobins habituels. Et si les principaux monuments (château, Oratoire Anne de Bretagne, Hôtel d'Alluye) sont entretenus, les tentatives ne manquent pas pour essayer d'effacer l'importance de la Bretagne dans le patrimoine de Blois.

Car ici aussi, la communication est axée pour une « ville du Val de Loire ». A meilleur escient, certes, que pour le muscadet (voir notre article) ou le château des Ducs de Bretagne à Nantes, mais aucun effort n'est fait par la ville ou les services en charge du tourisme pour faire connaître le patrimoine breton exceptionnel de leur ville, du temps où elle a été capitale de France. Cette communication « ligérienne » enferme Blois entre les villes qui l'encadrent, Orléans et Tours, et l'empêche à tout prix de s'élever au-dessus d'elles et de recouvrir son identité propre et la source de sa beauté. Blois est la fille qu'on aime, sans que le temps parvienne à faire passer l'amour.

L'offensive a aussi été menée par certains historiens et étymologistes. Louis de La Saussaye et à sa suite Jacques Soyer donnent ainsi de fort peu convaincantes origines du nom de Blois, en le faisant notamment dériver de Belsa, la Beauce. Cette explication depuis a été contredite par d'autres, si bien que l'origine du nom de la ville est restée obscure. Troubler l'Histoire pour empêcher qu'elle ne soit connue de tous, voilà bien une œuvre digne d'un Français historien.

Et enfin, certains monuments bretons ou légués par des familles bretonnes ont été altérés ou sont laissés à l'abandon. Le porche de l'Hôtel Viart construit vers 1520 dans la rue Pardessus, près de l'escalier Denis Papin, avait jadis une hermine, qui a été remplacée au XVIIIe par un œil de bœuf convenu au-dessus de la porte rouge.

De plus, l'intérieur du pavillon d'Anne de Bretagne a été quelque peu chamboulé par l'installation éphémère de l'office de Tourisme dans la bâtisse. Au nombre des choix discutables, la mise en place d'un radiateur dans la chapelle Saint Yves qui se passe de commentaires. Un laisser-aller qui n'est pas digne de Blois, qui fait aisément figure de ville-modèle en matière de conservation du patrimoine, surtout par rapport à sa voisine Orléans (voir notre article).

Un laisser-aller qui, surtout, n'est pas digne de l'importance de ce patrimoine, au confluent de deux pays, deux cultures, deux langues qui se rencontraient, chacune au faîte de son art et qui ont mêlé les symboles de leur règne dans l'union de leurs souverains. Nulle part ailleurs en France il n'y a de monuments où avec tant de grâce, de beauté et de foi se sont unies l'art « moderne » d'Italie et la rigueur de la tradition bretonne, la piété d'une reine et les hommages de ses sujets, l'agrandissement d'un royaume et l'ouverture de nouveaux horizons aux arts et à la pensée. Blois sous Anne de Bretagne, c'est l'espoir d'un amour, entre union pragmatique et mutuelle fascination, un amour dont la ville est restée symbole et dépositaire .

Union entre égaux unique dans l'histoire de France, sans lendemain d'ailleurs et qui aujourd'hui fait figure d'une regrettable transgression. Transgression : voilà ce que les historiens bourgeois ont en horreur, eux qui ont forgé une histoire lisse faite d'un monceau de falsifications et d'images d’Épinal pour inscrire à tout prix la France dans une évolution historique conquérante et favorable.

Certains essaient de cantonner la Bretagne aux cinq départements ou aux neuf pays de l'ancien Duché. Souvenez-vous que la Bretagne ne s'arrête pas au Fresne-sur-Loire et au Mont saint Michel ! Il n'y a pas si longtemps, le Cotentin et l'Avranchin étaient bretons. Vendôme et Dreux étaient bretons. Montfort l'Amaury, à une journée de cheval de Paris, était breton. Orléans était pleine de Bretons, qui lui ont laissé leurs saints et leurs églises, comme à Pithiviers. « Ils » auront beau défaire l'histoire bretonne de Blois, la vouer à l'oubli, la passer sous silence, Blois, accrochée comme bernique à son rocher, tenace et charmante tout à la fois, offrant au visiteur son doux profil de pignons et de clochers, Blois l'inaltérable fille de Loire enclose dans ses murs et ses levées, dans son doux et pieux désordre est bretonne à jamais.

Entre 1499 et 1415, Anne de Bretagne résidait à Blois. Plus qu'une ville de Loire, elle était alors la capitale de la France et de la Bretagne, à l'époque où on pensait pouvoir respecter les engagements de l'union entre deux peuples forts, deux ardents peuples qui étaient animés du feu sacré. Que les Blésois et les Blésoises, surtout les Blésoises, n'oublient pas cet héritage unique. Que les Bretons d'aujourd'hui et de demain n'oublient pas de se réapproprier ces villes du cœur de France qui portent la marque de leur splendeur d'antan et de leur esprit de toujours.


Louis Bouveron


Vos commentaires :
Lundi 29 avril 2024
Personne n'a songé à citer l'excellent François Falc'hun que l'on ne peut pas accuser de parti pris idéologique anti-breton. En effet, c'est lui qui fait de Blois un toponyme gaulois contestant Albert Dauzat qui parle d'un toponyme pré-celtique. Xavier Delamarre se contente de citer F. Falc'hun pour faire remonter Blois à un hypothétique gaulois *bledios «loup», car il établit un lien avec le gaulois bledinos qui signifie «de loup» «lupin», même construction que le latin lup- (lupus «loup») + suffixe -inus. C'est pertinent d'un point de vue phonétique et par la diffusion des types toponymiques semblables partout en France, dont Blois (Jura) et les hydronymes tels que la Blaise, la Blies (Blesa 796), la Bléone (Bledona 1060) «rivière où viennent boire les loups», ainsi et les noms de lieux avec le suffixe gaulois -acon (lat. -acum), tels que Blaizy, Blassac, etc. «lieu des loups» solution adoptée par Ernest Nègre. Quant à relier des faits historiques imprécis et bancals avec des toponymes, ça n'a pas de sens et c'est hors sujet. Des faits historiques, encore faut-il qu'ils soient précis et bien documentés, ne peuvent que conforter les conclusions de l'étude linguistique, mais en aucun cas ils ne peuvent servir à les infirmer ou servir de base à un délire toponymique comme c'est le cas avec Blois. Blois est selon les toponymistes un toponyme pré-celtique ou celtique, c'est-à-dire gaulois.
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