Quand on les voit sur scène, avec leurs grands cheveux blancs, on a l'impression de s'être perdus dans une forêt druidique ... Mais dès que la musique commence, on s'aperçoit que leurs textes sont d'une terrible actualité, actualité que très peu de jeunes chanteurs reprennent : la disparition des espèces animales, la chair à canon et la chair à ballon, la critique est toujours présente, même dans leurs textes les plus simples. Les combats écologiques du Torrey Canyon aux barbelés sur la prairie des Indiens retrouvent leurs couleurs d'aujourd'hui avec «les enfants de l'an 2100». Dire les choses simplement, et avec émotion, c'est ce que font les trois menhirs (an tri men) depuis près de quarante ans mainenant...
Et leur attachement à la Bretagne est fort : deux traditionnels avec «An hini a garan» et «Marv eo ma mestrez», revisités à leur façon, poétique et solide, avec violons, accordéon, harmonica et guitares omniprésentes.
Merci Gérard, Padrig et Melaine, encore un beau petit bijou à écouter souvent et à chanter avec vous dans vos futurs concerts !
Pour écouter «Les enfants de l'an 2100» et lire les lignes de Gérard Delahaye, qui pense que cette chanson est devenue rapidement un «chant» : (voir le site)
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